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    Leila et ses frères
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    4,1
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    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2022
    "Une fresque qui tient de Tolstoï et du Parrain", mais le cinéaste lorgne plus du côté du ciné italien du néo-réalisme et social entre De Sica et Fellini. Par cette chronique familiale on plonge aussi dans les traditions iraniennes, où les convenances, us et coutumes sont un fardeau pour beaucoup. Mais outre le contexte particulier en Iran il y a aussi le passé intra-familial qui reste un peu trop dans l'ombre ; on ne sait pas grand chose des décennies précédentes, les frustrations, les regrets ou les rancoeurs sont violentes mais sont aussi parfois mystérieuses et/ou peu compréhensibles. Ainsi la soeur semble haïr ses parents et restent très froides avec certains de ses frères à l'exception de 1-2 scènes. Les frères sont très et trop différents, aussi bien physiquement que dans leur quotidien, une fratrie qui tient plus du panel caricatural à laquelle on a du mal à croire au début du film. Il manque surtout un peu d'empathie pour ces personnages (soeur trop radicale, certains frères benêts... etc...) pour qu'on soit vraiment touché même si certains passages sont très réussis notamment vers la fin. A conseiller.
    Site : Selenie
    Francoise H.
    Francoise H.

    26 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2022
    Certainement un excellent film... j'avais nettement préféré La Loi de Téhéran... peinture de la société iranienne actuelle mais que c'est long et lourd... et çà crie trop !
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Le cinéaste Iranien S. Roustaee après son très remarqué " la loi de Teheran " ( sans doute une des réalisations parmi les plus accomplies sorties en France en 2021), porte de nouveau, avec " Leila..." reparti bredouille de Cannes un regard sur la société persane.

    Autant dire que le constat est loin d'être brillant, et les autorités iraniennes auraient récemment pris des dispositions restrictives de liberté à l'égard du réalisateur.

    Sachant que les aînés de Roustaee, Rassouloff et Panahi ont été récemment incarcérés pour avoir contrevenu aux obligations judiciaires dont ils faisaient l'objet, l'avenir s'est soudain obscurci pour le jeune réalisateur.

    Pour revenir au film, c'est à partir d'un investissement familial, modeste en soi, important pour les intéressés et symbolique (l'ouverture d'une boutique qui serait située dans les toilettes d'un centre commercial) que "Leila et ses freres" vont devoir affronter la figure tutélaire paternelle.

    Destiné avant tout aux amateurs de cinéma d'auteur, alors que " la loi de Teheran " était plus accessible au grand public, " Leila et ses freres" par ses non dits, nécessite sans doute un investissement interprétatif plus grand de la part du spectateur.

    Le dernier opus de Roustaee aborde ( c'est ce qui en fait sa richesse) plusieurs thèmes à la fois d'ordre social, sociétal et psychologique).

    Il est ici question de la place de la femme dans une société où elle est considérée comme un être inférieur à l'homme, tandis que le rôle majeur des parents dans la transmission de névroses à leurs enfants est ici montré par petites touches ( le père manipulateur et la mère sont ici d'une grande toxicité pour leurs progénitures) sans que ces derniers n'en soient même conscients ( sauf sans doute Leila).

    Enfin, la critique sociale du pays est clairement exposée ( cf partie consacrée à l'usine et celle qui traite de la vente des pièces de monnaie)

    Si le film est d'une très grande grande qualité il peut légitimement aussi susciter quelques. ( petites) réserves.

    La première heure est parfois noyée dans des dialogues continus qui entrecroisent plusieurs personnages et laissent peu de moments de respiration au spectateur lors de la première vision.

    Certes, il faut comprendre Roustaee qui a tant de détails à nous transmettre, que d'écourter les échanges auraient sans doute amoindri la profondeur du propos.

    Si le jury du festival de Cannes (2022) est passé à côté de ce film ( sans doute un des plus relevés de la compétition officielle et qui gagne même à être revu ), la critique internationale ne s'y est pas trompée en lui délivrant son prix.
    Yann C.
    Yann C.

    36 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2022
    Film en huit clos aux dialogues fatiguant et avec beaucoup de gesticulations. C’est trop dans la caricature pour convaincre et intéresser. Je m’attendais à mieux après l’excellent film « la loi de Téhéran »
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2022
    Ai vu "Leïla et ses frères" du réalisateur iranien Saeed Roustaee. On savait depuis sont premier film "La loi de Téhéran" 2019, que Roustaee était un immense metteur en scène, dans ce second opus il confirme son prodigieux talent. Ce film est une épopée familiale dont l'héroïne est Leïla trentenaire. Leïla n'est pas mariée donc vit chez ses parents très âgés qui sont enfermés dans les traditions séculaires imposées par la religion et le patriarcat. Leïla a 4 frères dont aucun n'a une situation professionnelle stable, ils vivent également donc pour la plupart chez les parents. Leïla est une femme, Leïla travaille et toute sa famille vit principalement de son salaire. Leïla veut que ses frères réfléchissent et soient maitres de leurs destins, Leïla n'en peut plus que sa vie soit régie par les diktats de l'apparence sociale. Leïla est une femme entourée d'hommes, battante qui a des soifs de réussite, de revanche. Leïla est une vraie héroïne contemporaine. Son interprète Taraneh Alidoosti vampirise l'écran de sa présence et par l'intensité de son jeu. Roustaee ouvre son film par une scène magistrale qui superpose une faillite d'entreprise sidérurgique dont tous les hommes ouvriers sont chassés et frappés par la police et une scène de cérémonie à la mosquée où les hommes sont tous en prières et frappés par le poids des coutumes. Sa caméra à toutes petites touches nous apprend toujours beaucoup plus que les dialogues. Le scénario devient de plus en plus palpitant et le film de presque 3 heures que ne voit pas passer, nous cloue littéralement par un véritable suspens. C'est très opératique dans la façon de filmer et shakespearien dans le fond. Nous ne sommes pas très loin non plus de "La Terre" de Zola. Le patriarche, clé de voute de cette famille, est joué superbement par Saeed Poursamimi, vieux monsieur dont on devine encore les traits de l'enfance sur son visage. Tous les personnages sont très écrits et on a l'immense plaisir de retrouver les deux acteurs principaux de "La loi de Téhéran" Navid Mohammadzadeh (le frère qui vient d'être licencié) et Payman Maadi (le frère que l'on devine homosexuel). Roustaee tient son film de bout en bout et le montage subtil ne garde que l'essentiel. Rien n'est démonstratif, rien n'est décoratif, aucun remplissage. On aime de suite cette famille en pleine mutation et s'est un vrai déchirement au bout de 2h49 de sortir de la salle et de quitter ses personnages auxquels on s'attachent tant. "Leïla et ses frères" est un film sublime, universel et essentiel. Chef d'Oeuvre.
    Ralf Vogel
    Ralf Vogel

    31 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2022
    J y suis allé inquiet par la durée du film : 2h40, et finalement on ne voit pas le temps passer tellement c est prenant comme film. Un film super bon, quelle bonne surprise ! Le scénario est très bien ficelé avec de nombreux rebondissements. N hésitez pas à aller voir un film dont on se souviendra très longtemps. Chapeau.
    Boris3000
    Boris3000

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2022
    C’est beau mais c’est long.
    La dernière scène qui tutoie James Gray et fait pleurer est sûrement la plus belle scène de l’année. Mais elle arrive un peu tard. Le réalisateur étire beaucoup trop ses scènes de dialogues qui tournent parfois en rond. Il y a bien des instants forts en émotion comme la scène de la mallette ou du mariage , mais tout est un peu noyé dans le verbe ce qui fait barrage à l’émotion. C’est dommage car la réalisation est d’une fluidité exemplaire   et les acteurs aux diapasons. Le jury de cannes semblent s’être trompé d’iranienne pour le prix de l’interprétation féminine. Alors que la gagnante sortait du lot par un jeu peu expressif pour un sous rôle , l’actrice qui joue Leila nous propose au contraire un jeu d’une complexité et d’une imprévisibilité admirable. Une de ses 1ere scène où elle dit à son frère qu’elle sait qu’il est au chômage est un grand moment d’acting. Cette larme sortant de nulle part en dit long sur le rapport du personnage avec ses frères.
    On aurait aimé que ce soit aussi intense que son précédent film , on se console en se disant qu’on a vu tout de même un excellent film à découvrir impérativement au cinéma.
    7/10
    Au revoir
    islander29
    islander29

    879 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2022
    Que dire, c'est un CHOC..."Farhadi peut aller se rhabiller"...Après avoir vu ce film, vous verrez la société iranienne d'iun oeil différent...Que de privilèges avons nous en FRance, vous le réaliserez vraiment après visionnage......Le film est Sartrien, il a l'angoisse d'une pièce de théatre de Jean Paul Sartre, il en a aussi la noirceur et son pendant l'humour noir...J'ai honte d'avoir souri à certains moments, mais n'est ce pas un réflexe quand tout semble désespéré sur terre....Cette chronique d'une famille pauvre de Téhéran, laisse son empreinte : qui faut il écouter quand ça va très mal, Le père, la fille, les frères)....On apprend que l'argent est le nerf de la guerre, et que sans lui, une famille pêut éclater.....Un grand moment du film, un tournant même est le mariage, fastueux et où la gloire est essentielle aux famillles...Vous comprendrez un peu mieux les traditions iraniennes....Le film est moderne, urbain, social, sans concession....Je mange mon chapeau si vous ,n'êtes pas ému par cette fratrie, où les frères sont si différents, et qui au fond ne savent pas où ils vont..( il se lancent dans des affaires plus que louches).Le film peut déconcerter au début (par une certaine hystérie des dialogues qui peut fatiguer) mais si vous vous "accrochez" quelle récompense....DEs mythes sont revisités, la mort est présente, c'est du grand cinéma sur beaucoup de plans (il y a du Elia Kazan à certains moments).....Bref je pourrais en parler des heures, le mieux c'est d'aller le voir, c'est captivant et si humain, trop humain........
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2022
    Un bonheur, encore mieux que La loi de Téhéran. Joue avec beaucoup de justesse, très bien construit narrativement. Le film est assez long et lent mais on s'y plonge avec bonheur.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2022
    L’histoire d'une famille permet au réalisateur de brosser à sa façon un portrait de l’Iran d’aujourd’hui, avec la disparition progressive de la classe moyenne, avec le poids des traditions qui pèse toujours chez les personnes âgées, avec de plus en plus de jeunes qui finissent par baisser les bras face à ce que leur propose le régime politico/religieux en place, avec l’importance du patriarcat qui ne se dément pas, avec le rôle subalterne laissé aux femmes alors que, bien souvent, ce sont elles qui pourraient sortir du marasme aussi bien les familles que le pays. Un portrait à sa façon … Une façon très différente de ce que pratiquent les grands réalisateurs iraniens dont on suit le cinéma depuis des années, tels Asghar Farhadi ou Jafar Panahi.

    C’est justement dans la façon choisie par Saeed Roustaee de faire du cinéma qu’on va trouver les éléments susceptibles de mettre un frein à un enthousiasme quelque peu prématuré concernant ce réalisateur. Tout d’abord, la longueur de ses films : 2 h 14 pour "La loi de Téhéran", c’était déjà limite ; 2 h 45 pour" Leila et ses frères, c’est trop" ! Cela donne une première partie du film épuisante avec des discussions familiales qui n’en finissent pas. Le réalisateur le reconnait : « lorsque les choses doivent être clairement explicitées par les personnages, il peut leur écrire des dialogues jusqu’à plus soif ». En fait, avec Leila et ses frères, on a droit à 2 films pour le prix d’un : d’un côté, un film bavard et fatigant, de l’autre, un film à la fois plus intéressant et offrant des passages dans lesquelles la virtuosité est de mise dans la mise en scène. Toutefois, là aussi, l’enthousiasme doit être tempéré : comme dans "La loi de Téhéran", Saeed Roustaee s’inspire trop ostensiblement d’œuvres existantes. Ici, c’est du côté du cinéma italo-américain de Visconti et de Coppola qu’il lorgne. Alors, certes, c’est beau, c’est grandiose, mais, pour vraiment devenir un grand réalisateur, il faudrait que Saeed Roustaee arrive à faire un grand film qui soit du … Saeed Roustaee. Il n’a que 33 ans, il devrait y arriver !
    Gaeeeel
    Gaeeeel

    13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2022
    Le film est soucieux dans son réalisme et l’histoire parvient à émouvoir sans sombrer dans des facilités de réalisation. L’image est belle, la performance d’acteur l’est tout autant, aussi bien pour les protagonistes que pour les personnages secondaires.
    Il est néanmoins regrettable que le suspens soit souvent gâché par des actions très prévisibles
    Chaï B
    Chaï B

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    Vu hier soir en avant première. J'ai pris une gifle sans précédent. Saeed Roustayi était jusque là un cinéaste de la foule, mais dans celui ci, c'est en se rapprochant au plus près de ses personnages qu'il atteint l'apogée de son art. Apogée qui prend sens dans une séquence hallucinante de tension. Une immense fresque ou pas une minute ne se fait ressentir. 2h50 de film qui passent comme 20 minutes. J'aurais pu volontiers en reprendre 45 minutes tellement je me suis senti investi dans cette tranche de vie que j'ai vécue comme la mienne. Mon amour pour cet immense film est infini, et il me tarde de le revoir a sa sortie.
    Pierre Mrdj
    Pierre Mrdj

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2022
    « Leïla et ses frères » réinvente le portrait de famille pour en faire un drame intense et jamais complaisant. Il y a un sens du rythme inouï (sur un film de pourtant près de 3h !), dans ce qui devient peu à peu une réflexion subtile sur la société iranienne : son sens de l’honneur, de la filiation, de la fratrie et des traditions. C’est un chef d’œuvre que l’on ne voit pas venir, mais qui assène progressivement quelques scènes coup de poing et plonge ses personnages dans des dilemmes indécidables. Fascinant et extrêmement juste, de la part d’un cinéaste qui n’a encore que 33 ans !
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2022
    Un autre sommet du cinéma iranien, qui confirme l'influence de la démarche de Farhadi. On est ici surpris par l'importance des huis clos, comparativement au sens de l'espace de "La loi de Téhéran", précédent film de Saeed Roustaee. Les interprètes sont remarquables, et en particulier l'actrice Taraneh Allidousti.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 398 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2022
    Saeed Roustaee nous avait déjà sidérés avec “La loi de Téhéran” en 2021. Un an plus tard, le cinéaste Iranien revient avec une fresque familiale absolument passionnante. “Leila et ses frères” raconte l’histoire d’une famille touchée par la crise économique. Alors que ses quatre frères sont au chômage, Leila tente de lancer une affaire familiale en achetant une boutique. Alors que chacun y met ses économies, il manque encore une somme pour donner que la fratrie se relève. Cette somme, le père l’a justement promos pour devenir le parrain de sa communauté persane… D’une durée proche de trois heures, le drame va de révélation en révélation dans chacun de ses arcs narratifs et nous tient en haleine continuellement. Le casting est foudroyant de réalisme avec une mention spéciale pour Taraneh Alidoosti déjà remarquée en France dans “Le Client” d’Asghar Farhadi.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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