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    Leila et ses frères
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    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2023
    Un film que j'ai trouvé un peu long, l'émotion suscitée se trouvant dans les plans statiques.
    Une famille qui a le chic pour se mettre dans la panade. Une famille dont le père ment et s’invente une vie.
    Il n’y en a qu’une qui voit loin : Leïla. La seule qui réfléchit par elle-même.
    Des pièces d’or pour monter sur une estrade et avoir de la reconnaissance de la part d'une famille qui les déteste : le père m'a exaspéré.
    La fille est accusée alors que le père est fautif, un père qui fait le malheur de sa famille.
    Pourtant, j'ai aimé les moments de joie, heureusement il y en a.
    Mais un film que j'ai trouvé un peu désespérant.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2023
    Un film dense qui plonge le spectateur au sein d'une famille pauvre d'Iran, composée des parents, de quatre frères et d'une sœur Leïla, tous vivant sous le même toit. Problèmes d'argent, d'Ego, de mensonges et de secrets, de rancœur et de jalousie, mais d'amour aussi. Beaucoup d'amour, quand l'un des leurs est en danger. Bavard et bien dialogué, les acteurs tiennent bien la route dans ces successions de scènes de famille pourtant pas faciles à jouer. Les traditions désuètes, le pouvoir clanique, la corruption gangrène ce pays comme nous pouvons le voir régulièrement aux actus, une photographie sans concession d'une facette de l'Ian. Parfois drôle, souvent émouvant, " Leila et ses frères" ne pâtit pas de sa longueur et livre une partition réussie.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2023
    Fresque familiale du réalisateur de l'excellent "Loi de Téhéran", le cinéaste iranien dresse à nouveau un constat implacable de la situation de son pays, victime comme la famille qu'il filme ici, des traditions hors temps et de la conjoncture économique. Plus de 2 heures pour installer et consumer le drame, le scénario est remarquablement construit et les comédiens tous impeccables.
    FaRem
    FaRem

    8 844 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2023
    À travers l'histoire de cette fratrie dysfonctionnelle, Saeed Roustayi évoque la situation économique de son pays ou plutôt la crise économique d'un pays rongé par la pauvreté et miné par des sanctions toujours plus lourdes. Ces conséquences sociales sont donc montrées à travers cette famille composée de quatre frères, de leur sœur Leila et de leurs parents. Leila est épuisée de tenir à bout de bras sa famille avec ses frères chômeurs qui vivent grâce à son salaire et à la pension de leur père. Lorsqu'une opportunité se présente, elle les pousse à la saisir, mais c'est là que les tensions et désaccords vont apparaître... "Leila's Brothers" met du temps à se lancer ou plutôt j'ai mis du temps à saisir tous les codes de cette société et de comprendre les enjeux de certaines situations. De l'extérieur, l'histoire peut être déroutante, mais ça vaut le coup d'être patient, car elle se transforme en quelque chose d'aussi jouissif qu'émouvant. La situation est tellement désespérée qu'ils en viennent à se déchirer même si on ressent toujours de l'amour entre eux. La scène du mariage et celle qui clôture sont vraiment déchirantes. La plume de Saeed Roustayi est très efficace avec d'excellents dialogues et un humour incisif, mais il a su également parfaitement s'entourer d'un fabuleux casting. Bref, un bon drame.
    Marie-Christine Julien
    Marie-Christine Julien

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Leila est la femme forte de cette famille. Le père est prêt à les ruiner pour faire le plus beau cadeau au mariage de son neveu juste pour les honneurs. Licenciement massif des ouvriers de l'usine où travaille un des frères. Combines, honte de la pauvreté...
    Dzibz
    Dzibz

    78 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2023
    C'est l'un des deux chefs-d'oeuvre de l'année 2022. Je ne sais trop qu'en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de sa découverte, alors je vais me taire (ouais, 2h39, un film iranien sur fond de crise économique : moi aussi ça me bottait bof sur le papier. Mais soyez intelligents une fois dans votre vie, vous vous remercierez).
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Dire que « Leila et ses frères » est reparti bredouille du festival de Cannes, où on lui a préféré des films chichiteux et taillés pour l’export, laisse plus que perplexe ; il aurait fait une Palme d’Or idéale, et aurait célébré la très grande cinématographie iranienne, 25 ans après Kiarostami.

    Car il en faut peu pour avoir la certitude d’être face à un grand film. Ici une poignée de plans évocateurs offrent en l’espace de quelques minutes un univers social immédiat, brossé d’une main de portraitiste, entre l’homme et la société. Entre le grain de sable et le rouage. Le film commence par un montage parallèle, vif et calme à la fois : un vieux patriarche fume, les yeux dans le vague, des ouvriers se font expulser d’une usine, et une jeune femme pleure en se faisant masser. Cette fragmentation de la famille, qui va se détailler par la suite à travers l’apparition d’autres personnages liés par le sang, ouvre déjà la voie : comment peut-on réunir cette cellule familiale en un plan ? Le film n’y parviendra pas, d’ailleurs ; au moment d’une photographie de famille, enfin réunie dans le cadre, manque Leila, qui prend la photo : c’est la sœur invisible et pourtant présente dans chaque interstice, dans chaque action, dans chaque pensée. Elle est l’héroïne sans place et sans image pour la fixer, elle est la résistante intuitive, le cœur qui bat et le sang qui coule. Ironiquement, même lorsqu’enfin l’espace le suggère, Leila est derrière ; elle prend acte, à travers son regard, de cette inscription sociale. C’est elle seule qui peut ramener la famille en un noyau ; seulement au prix de son extraction.

    C’est une des merveilleuses idées de ce film d’un jeune réalisateur (son second seulement) qui a tout compris à ce que veut dire l’écriture des personnages et leur mise en scène. Sans ne jamais rien appuyer par des effets, la scénographie comme le scénario viennent évoquer, parfois sans peur de dire ou de montrer, le drame qui se joue. Quelle idée extraordinaire de montrer Leila dans quasiment tous les plans de ce film de 2h40, saturé d’espaces bouchés, entravés, obstrués, pour donner à dire combien sa place ne figure pas dans une société à certains égards archaïques ; patriarcale d’une façon définitive, économiquement fragile (la logique du film suit aussi les accords américains sur le nucléaire), bardée de paradoxes sociaux, religieux et institutionnels qui musèlent la rébellion et la soif de beaux lendemains.

    Saeed Roustaee (c’est le nom du réalisateur) signe un film très politique mais d’une manière qui n’est pas ouvertement critique. Ou plutôt, le film est critique mais ne s’attaque pas à « tout ce qui ne va pas ». Ce qui intéresse Roustaee, c’est une chose précise : l’argent. Roustaee n’a pas de compte à rendre, il fait les comptes d’un système qui n’a pas qu’à voir, loin de là, avec l’Iran. Rarement une œuvre de cinéma a posée avec une telle acuité la logique économique en force centrifuge de récit, autour de laquelle gravitent les portraits d’une famille miséreuse, noyée dans la honte. Entendons-nous bien, le vrai fond de ce cinéma, et c’est ce qui le prévaut de tout cynisme, c’est justement la valeur accordée aux personnages, et notamment à Leila. Contrairement aux idées reçues, l’humanité d’un cinéaste peut aussi passer par son refus de consensualité ; oui, il prend en charge les raisons - mêmes secrètes ou enfouies - de tous ses personnages, mais cela n’empêche pas les deux parents d’être de pathétiques salauds qui ne rêvent que de pacotille, des ingrâts qui ne méritent pas leur fille.

    « Leila et ses frères » est véritablement un film complexe, je crois qu’il faut le revoir assez vite après sa découverte. Il y a quelque chose de vraiment génial dans cette espèce de petite fresque, drôle et bouleversante, il y a quelque chose des Karamazov dans la force allusive des sentiments et des abstractions qui conduisent les hommes (surtout eux) à se perdre dans les précipices de leurs honneurs et de leurs fiertés, de leurs idées fixes. Vraiment, cette Leila est une véritable héroïne romanesque, c’est-à-dire attachante et opaque à la fois, passionnante car elle englobe tous les points de vue autour - et c’est la force du film, que de s’en remettre à son regard. Elle n’est pas un personnage-type qui permet de faire le miroir, elle est reine de la fiction qui se tisse. Elle est celle qui pleure (la seule), qui crie, qui dit sa vérité - qui est celle d’une échelle sociale entière. Elle résiste et se bat en endossant le mauvais rôle, mais elle sort tout le monde d’une tourbe vertigineuse, au prix du père. Elle joue le jeu de la comédie sociale, mais sans masque.

    Plus le film avance, plus on dirait que le conduit d’un long réseau se bouche, jusqu’à dégurgiter le trop-plein (génialissime plan sur le frère qui, en voyant les taux de change se décupler comme un astre fou sur l’écran des banques, se met à vomir); les espaces se serrent toujours plus, le ciel est bas, le son se gonfle. Il y a beaucoup d’intérieur, quasiment pas de jours, quelques nuits (quasiment rosselliniennes) tout au plus. Tout le monde parle, de plus en plus, car chacun a trop de mots restés longtemps au fond des gorges. Leila, c’est cette héroïne merveilleuse qui vient donner à la parole sa libération violente, qui est autant celle des maux d’une classe sociale que ceux d’une famille universelle.

    Le début du film nous le montrait ; les forces circulaires des machines s’enrayent par le mouvement social. Ce mouvement, c’est aussi Leila, qu’alors on voyait pleurer dans sa libération à elle (la résilience par le massage), lâchant le poids du corps dans quelques gouttelettes littéralement absorbées par la caméra. Les scènes d’usine et de liesse, elles, font penser à du Abel Gance en Iran. C’est dire la grandeur de ce film, dont les 2h30 suivantes, ô bonheur ! n’ont rien démenti du caractère hautement allusif et incroyablement puissant des premières minutes.

    Quelle joie de voir se confirmer l’arrivée d’un nouveau très grand auteur pour le cinéma, empruntant déjà pour son second film des voies de traverse inattendues. Cela ne peut être que le signe d’une invention de soi, d’une pensée à l’œuvre, et d’un regard tout simplement. Brillant directeur d’acteurs, Saeed Roustaee leur doit tous beaucoup aussi, et notamment à Taraneh Allidousti, qui donne vie et puissance à Leila. Son dernier regard aux pieds du père, alors que dansent autour les fillettes innocentes d’un goûter d’anniversaire, est une image inoubliable, qui appartient déjà à un panthéon qui vaut bien au-delà de l’Iran. On comprend en elle la peine et la joie, le poids de générations entières, petite fille gâchée devenue trop grande (« On l’a payé au prix de notre jeunesse », dit-elle plus tôt), être humain rêvant banalement d’un monde meilleur… icône travestie en femme anonyme. Tout le squelette du film reposait sur la recherche d’un parrain qui succéderait au défunt ; l’air de rien, ce n’est pas le portrait d’une femme sacrificielle que fait Roustaee à travers le combat de Leila, mais bel et bien celui d’une admirable matriarche qui ouvre un monde devant elle.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    Sur près de 2h40, le surdoué réalisateur iranien Saeed Roustaee nous offre une fresque familiale extraordinaire d’intensité, qui raconte les déboires de deux parents désargentés et de leurs cinq enfants trentenaires. Alors que ces derniers tentent de réunir une somme d’argent conséquente leur permettant d’ouvrir une boutique, ils apprennent que leur père a promis de financer le mariage de l’un de ses petits-cousins afin d’en être l’invité d’honneur et de retrouver, le temps d’une soirée, sa dignité perdue. Entre coups de sang, choix désastreux et haine larvée, le quotidien de cette famille appartenant aux perdants de l’Iran actuel se mue en une véritable tragédie, que viennent alléger de nombreuses séquences drôles et cocasses. Passionnant et bouleversant.
    Aubert T.
    Aubert T.

    127 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    Pour qui se donnera la peine de s'intéresser à cette famille où rien ne fonctionne, ce film complexe mais limpide réservera un immense plaisir de cinéma. Scénario, mise en scène, jeu d'acteur : tout est parfait, limpide, brillant.
    La palme d'or 2022, elle est ici.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    Très différent de son précédent film, La loi de Téhéran, (que j’ai classé comme meilleur film de l’année 2021), Saeed Roustaee revient avec une réalisation tout aussi ample et ambitieuse qui rappelle par bien des aspects le cinéma d’un autre réalisateur iranien talentueux : Asghar Farhadi.

    Dans ce second long-métrage, Roustaee raconte vécu les tourments vécus par une famille iranienne dans laquelle les quatre frères de Leila, quatre quadras tous au chômage rêvent de s’offrir une boutique dans un centre commercial afin de redémarrer une nouvelle vie. Après une mise en place assez longue, il faut dire que le film fait 2h40, le réalisateur fait monter la tension petit à petit, plongeant le spectateur au cœur de la cellule familiale autour de laquelle gravitent tous les enjeux du film.

    Danger cette société iranienne patriarcale, où la pauvreté gagne du terrain de jour en jour, les différents protagonistes vont voir leurs fondations familiales, déjà pas bien solides s’écrouler. En cause, la cupide, la tradition, l’orgueil, la pauvreté et l’hypocrisie.
    Dans une mise en scène encore une fois pleine de maîtrise, le réalisateur nous gratifie de quelques scènes impressionnantes à l’image de ce mariage auquel sont convies Leila et se frères ainsi que leur père et qui constitue le point de bascule du film
    Un film qui prend des allures de vaste et triste farce dans un pays ou l’on cache la misère derrière les apparences ou l’argent étalé aux yeux des convives et des mariés n’est que factice.

    Le film de Saeed Roustaee se révèle assez fascinant et d’une redoutable efficacité dans la construction de son récit, dans les dialogues, dans la manière dont il dessine un tableau sans concession de la société iranienne qui semblent complètement happée par la culture américaine, une société où un simple tweet de Trump peur faire baisser la valeur du toman, la monnaie locale.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Saeed Roustaeed poursuit avec le plus grand des brios sa vision de la société iranienne contemporaine. Après la police et la lutte contre la drogue dans La loi du Téhéran où la mise en scène donnait au film un aspect ébouriffant rarement atteint, le cinéaste montre un autre aspect : l'aspect économico-social de l'Iran à travers les tribulations d'une famille nombreuse de Téhéran. La mise en scène ici, de la même tenue, verse plus dans l'intime même si les lieux de la ville sont d'une grande importance. A l'image de la course poursuite trépidante du film précédent, celui-ci démarre par un folle rébellion dans l'usine filmée avec force et réalisme. La suite est la monstration des relations conflictuelles et passionnées au sein d'une grande fratrie mais l'affection et l'amour seront permanents. Le film a des allures de tragédies grecques et évoque Le Parrain, dont le personnage du patriarche en est le héraut et dont les membres familiaux restent soudés. Les tribulations de ces frères et ces soeurs sont passionnantes et la typologie de ces êtres est parfaitement décrite, sans jugement moral. L'histoire est suivie avec passion et, malgré la durée du film, sans ennui. Un grand cinéaste est né et Leila et ses frères, grâce à sa force d'évocation et la qualité de ses interprètes, ne faiblit jamais.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Des dialogues à rallonges, je me suis demandé si c'était un film tellement il y en a, j'ai dû passer la moitié du film à lire et il dure 2h45...
    J'ai jamais compris pourquoi le monde c'était plié au états Unis et ce film confirme une nouvelle fois l'erreur commune commise.
    Deux trois scènes particulièrement émouvantes, celles sur le toit de la maison et évidemment la finale ou j'ai failli chialé.
    Un film dramatique spectaculaire.
    GANE Arnaud
    GANE Arnaud

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    un film captivant. après la loi de Téhéran, un nouveau portait de la société iranienne, plus sensible, plus pudique mais où les multiples failles d'une société défaillante apparaissent d'abord en contrejour et de plus en plus au grand jour.
    ce film a tout des chefs d'oeuvre de notre époque : comme chez un Ruben oslun ou dans The Parasite, on retrouve dans Leila et ses frères cette fluidité entre les styles , on passe du drame à la comédie et de la comédie au film à suspens avec fluidité. Car le message de fond est que dans nos sociétés modernes les écarts se creusent et se révèlent entre les apparences toujours sauves et les injustices grandissantes.
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2022
    Alerte chef d'oeuvre. Après le polar pour La Loi de Téhéran, Saeed Roustaee nous dépeint les travers et les vices qu'il perçoit dans la société iranienne, sous couvert d'un genre très marqué, ici le drame familial. Leila et ses frères est un exemple de maîtrise cinématographique.
    Chaque personnage est écrit et caractérisé avec beaucoup de finesse, et interprété brillamment. On retrouve notamment 3 des acteurs principaux de La Loi de Téhéran, mais la lumière émane évidemment de Taraneh Alidoosti, magistrale, et qui aurait dû remporter le prix a Cannes si le jury avait fait un choix artistique et non politique.
    En termes d'écriture, Leila et ses frères parvient à multiplier les arcs narratifs et les enjeux sans jamais nous perdre. Une oeuvre magistrale et tenue de bout en bout.
    Michel T
    Michel T

    34 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2022
    Vu Leila et ses frères (2022) :

    Attention chef d'oeuvre !

    Après le génialssime La loi de Téhéran, Saeed Roustaee (un nom à retenir) confirme qu'il est l'un des plus talentueux cinéastes du moment comme pourrait l'être un Park Chan-wook ou un Bong Joon-ho. Une maîtrise totale a tous les égards, mais surtout un véritable directeur d'acteur avec mention spéciale aux scènes époustouflantes de foule qu'on avait déjà vu dans La loi de Téhéran et qu'on revoit ici (La grève à l'usine, le mariage...).

    Saeed Roustae nous livre une véritable fresque familiale, film sur la pauvreté, tragique et brulsesque comme le dit à juste titre Roustaee avec une ode au courage et a la sagesse des femmes, de manière générale, et en particulier, au sein de la société iranienne maschiste, entièrement bouffée par les traditions, tout ça filmé avec une véritable finesse.

    Même si la plupart des acteurs sont extraordinaires, Taraneh Alidoosti qui domine le film est juste époustouflante (ce n'est pas pour rien que le titre est Leila et ses frères).

    Une claque et sans conteste l'un n des meilleurs films de l'année, le meilleur pour le moment, et dire qu'il n'a pas décroché la Palme d'or à Cannes.
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