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    War Pony
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    3,8
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    36 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Ils appartiennent à un peuple qui mène une vie sous réserve, s'efforçant avant tout de subsister, malheureux laissés pour compte d'un rêve américain qui n'est plus qu'un fantasme à dormir debout. Eux, ce sont les Amérindiens des nouvelles générations, de plus en plus acculturés et qui se posent moins la question de la dignité que celle de la survie. Ce n'est pas la première fois que le cinéma américain indépendant s'intéresse au sort de ces vaincus de l'Histoire et War Pony ne s'extrait pas d'un certain nombre de figures imposées sur le sujet, dans un scénario à deux intrigues qui n'arrive jamais à tenir les promesses de certaines scènes, par ailleurs plutôt réussies en termes de mise en scène. De fait, les deux personnages principaux de War Pony sont bien plus passionnants que les péripéties dans lesquelles le film les entraîne. Ils ont respectivement 12 et 23 ans et partagent une certaine immaturité qui ne les empêchent pas de se révéler experts dans l'art délicat de la débrouille. Le double portrait proposé par les coréalisatrices Gina Gammell et Riley Keough s'avère des plus touchants, avec des interprétations authentiques, et parvient à faire oublier, en partie, les méandres assez sinueux d'une liberté narrative qui s'apparente plutôt à des maladresses d'écriture.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2023
    Le genre de film, qui élargit votre horizon, vous fait voir une humanité qui souffre et qu'on a tendance à oublier, « même à New York, »....Le film est une aventure dans le Dakota du sud, qui m' a fait penser à la littérature de Sam Shepard, l'immense écrivain, encore sous-estimé...Il s'agit d'apprendre à vivre dans une réserve et de sauver sa peau...Les lenteurs du début sont vite gommés, et la bande son malgré sa rareté est simplement magnifique....Le film est généreux, il faut apprécier ce qu’il nous apporte, une ouverture d’esprit, une identité que peut être nous avons perdus….Notez l’humour troisième voie quatrième degré clairsemé subtilement vers la fin du film…..Les poètes américains sont positifs, tachons de leur ressembler, c’est ce que m’a susurré le film, mais pour cela il faut apercevoir les pièges de la vie et se faufiler comme ces deux jeunes indiens, non dépourvus de répartie.…Le film est réalisé avec plaisir, cela se ressent dans le montage, les ellipses, les paysages et le jeu d’acteurs ;….Cinéphiles ou amateurs , ne boudez pas votre plaisir…Une curiosité à découvrir sans trop tarder, c’est du cinéma d’auteur…..Trop rare….
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2023
    Un premier long métrage indépendant attachant. Si le scénario est succinct, le cadre de la réserve indienne est bien utilisé et les réalisatrices révèlent un réel sens de l'atmosphère.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2023
    "War Pony", film de 2 réalisatrices, se place dans les traces des films de Chloé Zhao mais n'en a pas les qualités. Ce film suit de façon très décousue, en papillonnant sans cesse de l'une à l'autre, l'histoire de Bill et celle de Matho. Tous deux sont membres de la tribu Oglala des Lakotas et vivent dans la réserve indienne de Pine Ridge dans le Dakota du Sud. Bill a 23 ans et il gagne sa vie en faisant des livraisons et la rencontre avec Beast, une chienne, fait germer en lui l'idée de se lancer dans l'élevage de chiens. Matho a 12 ans, il a été chassé du foyer par son père puis chassé d'un foyer. Franchement, on se fatigue très vite de ces aller retours entre les 2 histoires. A noter que Riley Keough, une des réalisatrices, est une petite fille d'Elvis Presley. A noter que le film a ontenu la Caméra d'or à Cannes 2022.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2023
    "War Pony" récompensé l'an dernier au festival de Deauville et Cannes est un drame américain qui m'a laissé un sentiment mitigé. En effet en dépit des intentions louables des deux réalisatrices du film (Riley Keough et Gina Gammell), d'une belle photographie, d'un synopsis intéressant à la base et des jeunes acteurs en devenir (Jojo Bapteise Whiting et LaDainian Crazy Thunder ) , l'ensemble ne marche que par intermittence avec des péripéties que j'ai trouvé parfois anodine et sans intérêt, j'ai trouvé qu'il y avait mieux à faire pour parler de la tribu Oglala Lakota (communauté indienne vivant en Amérique).
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2023
    Caméra d’or en 2022 à Cannes, ce film à la photographie somptueuse est un bijou, tant côté scénario, que dans la réalisation. On y suit deux jeunes hommes pas aidés par la vie et qui tentent à tout prix de s’en sortir. C’est somptueux. La musique est entêtante. Un grand film.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    343 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2023
    "War Pony" est une oeuvre singulière où la vie et la mort, la lumière et les ténèbres cohabitent avec un certain naturel.
    A mi chemin entre les univers de Larry Clark (pour le portrait d'adolescents) et Chloé Zhao (pour l'étude des populations Lakota) ce film ne laisse pas indifférent.

    Deux jeunes hommes de la tribu Oglala Lakota vivent dans la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Bill, 23 ans, cherche à joindre les deux bouts à tout prix. Matho, 12 ans, est quant à lui impatient de devenir un homme. Liés par leur quête d’appartenance à une société qui leur est hostile, ils tentent de tracer leur propre voie vers l’âge adulte.

    Pour une grande partie du casting, c'est leur premier film mais leur jeu est d'un tel naturel et imprime si intensément la toile qu'on jurerait qu'ils sont des acteurs chevronnés.

    C'est probablement car ils jouent leur vie au sens propre et au sens figuré.

    Ne cherchez pas une histoire logique ou construite dans cette fable qui emprunte autant au Grand récit américain qu'aux légendes indiennes et laissez vous transporter par un récit qui fait souffler un vent de liberté, même si elle apparaît artificielle et funeste à bien des moments du film.
    Marika Vialis
    Marika Vialis

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Film nécessaire et puissant. On ouvre les yeux sur un visage de l'Amérique complètement occulté par les médias et le gouvernement US. Les personnages sont très attachants et l'on se sent bien impuissant face à la misère de ces natifs acculturés au sein de cette réserve de Pine Ridge. Les paysages sont grandioses et sauvages à la fois. On ressort de ce film avec l'envie viscérale qu'ils parviennent tous à se relier à leurs traditions, à leur culture ancestrale et quittent ces canettes de coca-cola, cet alcool et cette affreuse drogue qui les abandonnent dans le désordre et le désœuvrement. Voilà un peuple, une nation complètement bafouée qui mérite toute notre attention tant leur âme est riche et forte. Ils ont tout de même survécu à un génocide. Ni plus ni moins. Mais ils survivent dans des conditions indignes.
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    L'Indien Marlboro... Que reste-t-il des amérindiens aujourd'hui ? Qu'est-ce que l'appartenance à un clan, une famille, un pays ? War Pony questionne son sujet avec une pertinence et une clairvoyance qui nous font passer le message (réaliste) avec force : l'acculturation est sur le point d'être totale pour les anciennes tribus des réserves, croulant à présent sous le poids de l'American Way of Life. Malgré une mise en scène assez balourde (vous la voyez bien, la canette de Pepsi ? Attendez, on refait un gros plan avec la marque bien tournée) et des images faciles à interpréter (le bison comme totem ambulant de la culture amérindienne) qui en font un premier film un peu maladroit mais incroyablement honnête envers son engagement, une véritable coqueluche à festivals (et ils le lui rendent bien). Riley Keough (la petite-fille d'Elvis Presley, on l'a appris) et Gina Gimmell (petite-fille de sa grand-mère, c'est déjà pas mal) se sont rencontrées sur un précédent petit film de Riley et ont commencé à ébaucher le scénario de War Pony en 2015. En sept ans, elles ont modifié le script en fonction des faits divers qui pouvaient le nourrir (ainsi un Pitbull qui a été abattu pour avoir tué une poule non loin de la réserve, une histoire qui leur a pincé le cœur, et se retrouve dans leur film avec le caniche de la famille de riches propriétaires), contribuant contre leur gré à cette impression de fourre-tout du scénario, en voulant néanmoins bien faire (on ne pourra pas le leur enlever). Et pour trouver les jeunes acteurs, les deux dames ont prospecté en voiture dans les rues de la réserve, à l'heureux hasard de trouver le gamin parfait (ne faites pas ça chez vous), sauf pour l'acteur principal qu'elles ont recruté par casting classique, sans pour autant qu'aucun n'ait jamais été acteur. Et c'est cette vérité qu'on voit transparaître, ces gamins qui rejouent leur vie d'enfants de la réserve amérindienne biberonnés au Pepsi et ayant troqué les habits traditionnels contre un t-shirt du dernier basketteur de la NBA à la mode, qui sont vus comme des larbins par les riches exploitants récemment installés, qui restent (symboliquement) perdus face à une image d’Épinal de leur propre héritage (le bison)... Comme un regard encore tournée vers un passé culturel en déliquescence, lentement effrité par tout ce que l'Amérique a à vendre. Face à la boîte de conserve Campbell, le bison ne fait plus un pli.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2023
    Ce film qui revendique son indépendance ( mise en scène, photographie, interprétation … ) parle aussi de ce besoin d’air, de ce vent liberté qui n’arrive pas encore à souffler dans cette réserve indienne, oubliée du reste des Etats-Unis. Les réalisatrices Gina Gammell et Riley Keough y posent assez discrètement leur caméra pour suivre en parallèle le destin d’un grand jeune homme et d’un gamin qui rêve de le devenir Ce ne sont pas de mauvais garçons, mais la vie, ne leur a pas forcément mis les bonnes cartes entre les mains. Gina Gammell et Riley Keough les filment avec tellement de douceur dans ce milieu hostile que l’adhésion à leurs personnages conforte leurs personnalités. Pas toujours sur la rails, mais de plus en plus attachantes. Une fois adoptés, ils ne vous lâchent plus. AVIS BONUS Le regard du critique
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    domit64
    domit64

    50 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2023
    Un joli film presque un documentaire. Le quotidien assez peu reluisant de ces indiens vivant dans cette "réserve" de Pine ridge est filmé avec une certaine pudeur, sans condescendance, avec humour et justesse. Pas de manichéisme comme c'est malheureusement souvent le cas aujourd'hui. A voir
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Si l'aura d'Elvis tourne autour du biopic attendu sur la croisette, il ne faudrait pas négliger la présence de sa petites fille, déjà connue à l’écran et qui fait son incursion dans la réalisation. Riley Keough, accompagnée de Gina Gammell, s'approche d'une réserve isolée du Dakota du Sud, afin d'évoquer une jeunesse à la traîne ou simplement conditionnée à un exil permanent. Comme les pattes d'une araignée qui rampe vers l'issue la plus proche, ces habitants ne font que vivre en marge des activités que le capitalisme soudoie. Le décor est alors planté, il ne reste plus qu'à donner un peu d'élan aux protagonistes pour en faire le portrait contemporain.

    Un jeune homme, nommé Bill (Jojo Bapteise Whiting), sort promener son chien, un geste quotidien qui en dit déjà long sur le niveau de vie qui appartient à son patelin, où rien ne se passe fondamentalement. La chronique part ainsi sonder les écueils de la population, qui tourne en rond, en émiettant des perspectives raisonnables, du moins à court terme et malheureusement loin du rêve américain fantasmé. Crimes et délits mineurs forment ainsi un seuil qui touche la génération qui suit. Le jeune Matho (LaDainian Crazy Thunder) et ses amis sont livrés à eux-mêmes, quand bien même ils feront la rencontre de substituts parentaux. Chacun, à leur manière, file vers l'adulte qu'ils seront, soit condamnés à piétiner leur propre cliché ou bien à se réinventer à l'image d'un monde moderne et inévitablement hostile.

    Le parcours de ces « bêtes humaines » s’inscrit dans une logique d’échecs, plus ou moins rattrapé par un scénario qui ne fait qu’égratigner ses sujets, bien trop précieux pour qu’on les fasse ramper dans la boue. Nul besoin d’en arriver là, mais le manque de tension est flagrant, tout comme ce récit cousu de fils blancs. Cela n’est pas pour déplaire, mais la face cachée d’une telle manœuvre a tendance à tourner en rond, au lieu de satisfaire le souffle des âmes perdues, qui peuplent la réserve et ses alentours. Il n’y a pas d’horizon ou assez de lumière pour les guider hors du fossé, mais nous prenons malgré tout un malin plaisir de suivre le commentaire de ses jeunes, démunis par leur statut. Ils auront beau chercher la stabilité et le confort d’une vie honnête, quel que soit leur âge, il faudra avant tout reconnaître cette peine qu’ils couvent, entre un road-trip éphémère et un business de chiots qui s’envenime.

    En somme, « War Pony » indique sa férocité et sa radicalité, qui peut faire mouche, même au sein d'une communauté d'invisibles, divisée entre l'espoir de rentrer dans le rang et une culture familiale qui se reconstruit en auto-stop. Des étapes sont nécessaires pour s’affranchir de leur condition, mais le film ne questionne pas ses possibilités et préfère démontrer la tragédie qui les ramène toujours au point de départ. Grâce à des interprètes impliqués, il nous est possible de partager la sensibilité qu’ils défendent, de même que le peu de richesse qui leur reste. On demande tout de même à en voir plus de ce paysage abîmé, qui admet ses irrégularités et sa dose de sincérité.
    Gimo
    Gimo

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2023
    Dans cet espace de "non-droit" comme il y en a aussi par chez nous, la résilience, c'est faire avec. Merci aux réalisatrices d'avoir écrit et monté ce film dans les urgences permanentes de ce sauve qui peut qui ne se termine ni en happy-end, ni en tragédie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2023
    "War Pony" suit le quotidien parallèle de deux jeunes hommes d'une tribu de la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Sans repères et cadres éducatifs, Bill 23 ans et Matho 12 ans tentent de se construire et essuient les échecs. En toute sobriété, les réalisatrices dressent deux portraits douloureux mais tendres. Néanmoins, on aurait espéré un véritable lien entre les deux histoires et un enjeu cinématographique plus fort pour mieux nous saisir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Chronique percutante et touchante (et sans surenchère) sur l’Amérique des laissés-pour-compte, à travers le quotidien parallèle rude de deux jeunes d’une réserve amérindienne livrés à eux-mêmes qui tentent de s’en sortir, interprétés par un duo de comédiens attachants.
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