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    Domingo et la brume
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    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2023
    Domingo est ce que l'on a coutume d'appeler un jusqu'au-boutiste. Dans une campagne périphérique au Costa Rica où il vit seul dans le souvenir de sa femme décédée, pas question pour lui de céder sa maison pour y faire passer une autoroute malgré des pressions. C'est un film aux effets visuels assez envoûtants. Carlos Urena campe à merveille ce vieil homme aux croyances mystiques s'embrumant dans les paysages( ou à cause de son alcool frelaté). Proposée dans la sélection "Un certain regard" à Cannes 2022, cette oeuvre agace et fascine à la fois par son créativité parfois mal maîtrisée.
    Jipéhel
    Jipéhel

    31 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2023
    Hypnotique

    Le film d’Ariel Escalante Meza nous vient du Costa-Rica. C’est assez rare pour être souligné. Ces 92 minutes de drame teinté de fantastique a été présenté à Cannes, dans la catégorie Un Certain Regard en 2022 et n’est arrivé sur nos écrans qu’en mars dernier. Enfin programmé dans les provinces profondes, ce film vaut le détour. Dans les montagnes tropicales du Costa Rica, Domingo, qui a perdu sa femme, possède une terre convoitée par des entrepreneurs. Ils sont déterminés à y faire passer une nouvelle autoroute et rien ne semble pouvoir les arrêter. Multipliant les actes d’intimidation, ils délogent les habitants les uns après les autres. Mais Domingo résiste car cette terre referme un secret mystique. Douloureusement réaliste, ce film, peuplé de fantômes, est un cri de révolte autant qu’une prière pour le changement. A découvrir.
    Ce n’est pas la 1ère fois qu’on nous fait le coup de « lutte du pot de terre contre le pot de fer ». Mais, ici, l’originalité n’est sans doute pas dans le propos mais dans la mise en images dudit propos. L’action s'ancre avant tout dans un territoire. Le réalisateur a été frappé par la beauté de Cascajal de Coronado, dans la périphérie de San José, la capitale du Costa Rica. Paysages magnifiques, composés de montagnes denses, recouvertes quasi en permanence d'une brume épaisse, un endroit, vierge ou presque, qui ne dispose d'aucune infrastructure touristique. Avec son véritable brûlot contre la violence sociale, économique et politique de son pays, Ariel Escalante Meza nous prouve une fois de plus que l'art devrait toujours être politique. Enveloppée de la superbe musique d’Alberto Torres, cette espèce de western nihiliste, entremêlé de réalisme social et de poésie fantastique, subjugue mais peut aussi agacer. Quoi qu’il en soit, une curiosité.
    En cherchant des acteurs aussi bien professionnels qu'amateurs pour constituer son casting, le réalisateur a choisi le conflit et la confrontation, plutôt que l'harmonie. Carlos Ureña, étonnant acteur parfaitement inconnu, nous fait forte impression avec sa prestation de chaque instant. Citons à ses côtés, Sylvia Sossa, Esteban Brenes Serrano, Aris Vindas, même si aucun de ces noms ne nous parle. Même si ce conte mystique et fascinant nous raconte la destruction annoncée des forêts du Costa Rica, à travers elle, on nous parle de la nature d’un monde en train de basculer. Sans compter la belle idée de donner une voix à la brume qui baigne tout ce film étrange et dérangeant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Domingo est veuf. Il croit entendre la voix de sa femme dans la brume qui noie la colline où il habite. Sa maison est menacée d’expropriation pour construire une autoroute. Avec quelques propriétaires irréductibles, Domingo s’entête à tenir tête aux investisseurs véreux qui le menacent physiquement. Sa fille essaie en vain de le convaincre de déménager.

    "Domingo et la brume" nous vient du Costa Rica. Je ne suis pas certain d’avoir jamais vu de film de ce petit pays d’Amérique centrale. Mais ma soif d’exotisme a été bien déçue devant ce film qui refuse toute imagerie de carte postale et ne nous montre quasiment rien du Costa Rica sinon quelques collines tropicales et anonymes noyées dans la brume.

    L’autre défaut du film – et c’est le principal – est sa pauvreté. Une fois l’intrigue posée, quasiment rien ne s’y passe. Si bien que lentement, le spectateur sombre avec Domingo et les personnages du film dans la brume et dans l’ennui.
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    55 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2023
    Oh la la quelle beauté, je reste hantée par la silhouette de Domingo dans son ciré jaune... Je crois que c'est le premier film costaricain sélectionné à Cannes, dingue !
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2023
    Domingo et la brume raconte l’histoire de Domingo, un vieux paysan et éleveur de vache laitière. Sa vie tortueuse depuis la mort de sa femme est soudainement bouleversée par un projet de route dont le tracer se trouve sur ses terres. Et pour déloger les récalcitrants, les promoteurs usent de méthode peu conventionnelles. Le réalisateur montre un film aux images très sombres et aux lumières très belles. Le scénario est un peu faible en rebondissement mais l’histoire est profondément touchante.
    CinephileXX
    CinephileXX

    160 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2023
    Un voyage hypnotique au fin fond du Costa Rica ...
    Un film aux images magnifiques, sans parler du travail du son. Bref un film qui fonctionne sur les effet sensoriels alors il faut vraiment se laisser emporter par le rythme pour rentrer dans cet univers.
    La nouvelle vague du cinéma costa-ricain est arrivée.
    traversay1
    traversay1

    3 650 abonnés 4 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    L'histoire du pot de terre contre le pot de fer est une figure récurrente du cinéma. Ariel Escalante Meza s'y attèle dans Domingo y la niebla, avec pour héros, dans un coin perdu du Costa Rica, un vieil homme qui s'oppose à son expropriation par les promoteurs d'une autoroute. Mais ce sujet, éminemment social et politique, tend à n'être qu'une toile de fond derrière une autre dimension, disons fantastique et/ou mystique, puisque le héros du film tient à rester sur ses terres pour pouvoir continuer à dialoguer avec sa défunte femme. Parler de réalisme magique dans une production latino-américaine relève évidemment du poncif mais comment dire autrement pour une œuvre le plus souvent noyée dans une brume qui évoque un territoire proche des limbes. Le travail sur l'image et l'atmosphère est fascinant, tout comme le portrait d'un personnage englué dans le deuil ou bien ayant déjà dépassé la frontière du monde des morts. Le réalisateur fait son possible pour unir un discours clairement anti-capitaliste et une ambiance sensorielle prégnante mais il n'y parvient qu'à moitié, Domingo y la niebla s'avérant plus riche par son esthétique que par sa narration, plutôt prévisible et un rien répétitive, et plutôt décevante dans son dénouement. Après Clara sola et avant Tengo sueños eléctricos, le cinéma costaricien (après son homologue guatémaltèque) prend en tous cas ses aises dans les festivals internationaux, ce qui représente une excellente nouvelle pour les amateurs de diversité culturelle.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2022
    L'idée était bonne. Visuellement, le décor est intéressant et divertissant. Mais l'intrigue est pauvre... même si le film est assez court il y a des lenteurs et des répétitions. On aurait pû aller plus loin.
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