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jule C.
1 abonné
34 critiques
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3,5
Publiée le 1 février 2024
Un documentaire très bien fait. J'ai des images qui restent dans mon esprit. J'ai adoré les couleurs. On a envie de danser. C'est puissant. On est triste du dénouement.... Pina chapeau !
Un beau documentaire qui nous plonge dans le travail chorégraphique et l'art de la danse. Un art exigeant qui demande une implication totale et qui engendre une quête. Ce film est également une belle histoire de transmission. Les images sont belles notamment pour les scènes finales des 2 prestations.
Oui, c'est touchant, comme tous les films qui montrent des êtres tendus vers un but commun, mais pas plus. Vu trop souvent, du coup on a quelque mal à se passionner pour les destins individuels, et un certain malaise point sur la dissymétrie de traitement entre les deux lieux. De Pina Bausch, de film en film, il y a de moins en moins... On frôle ici la dose homéopathique, malgré les interventions insistantes des "historiques" pour nous dire que Pina aurait dit ça, que Pina aurait fait ça. Attention au risque de canonisation, ce serait dommage !
documentaire hors norme, ce film nous replonge dans la période si créative de la chorégraphe et trace le futur de ses œuvres au travers d'équipes internationales formées entraînées et motivées par la volonté de résurgence de la modernité de Pina Bausch.
Très beau récit qui permet de saisir l'importance de Pina Bausch et sa contribution majeure à l'art du ballet. La passion qui anime danseurs et passeurs est contagieuse tout comme l'ouverture et la persévérance qui le les meuvent.
Magnifique documentaire, plein d'émotion et d'humanité. La danse et les danseurs sont tellement bien filmés, c'est un magnifique hommage qui est rendu à Pina et aux danseurs en général. La scène finale est juste sublime... Merci
Merveilleux film, l'impression de comprendre ce que les danseurs font quand ils apprennent/reprennent une oeuvre. Les difficultés apprennent aussi le processus de transmission de la danse d'un enseignant qui n'est pas le créateur.
Dancing Pina est un documentaire racontant l’histoire de danseurs transmettant les flambeaux à de jeunes danseurs, en préparant un spectacle. On y suit toute la phase préparatoire. Un beau spectacle.
Magnifique film. L'œuvre de Pina mérite d'être transmise et j'espère avoir la chance de voir ces deux magnifiques compagnies un jour sur scène ! A voir
Remarquable documentaire sur deux projets de remontage de ballets de Pina Bausch par ses anciens danseurs. L'émotion est palpable chez les danseurs et le documentaire se concentre sur la chorégraphie reconstituée qui rappelle le génie de la chorégraphe.
Je suis sorti enthousiaste. Ce film explique comment Pina s' y prenait pour transcender ses chorégraphies et ses danseurs. C' est trés bien fait : il nous fait avancer pas à pas pour comprendre ce q es méthodes de Pina avaient d' exceptionnel. Le dernier filage du Sacre du Printemps montre le résultat de cette approche qui a révolutionné le monde de la danse. Ces cinq minutes sont complétement dingues. ( le prof dit d' ailleurs : " C' est génial!"). Quelle énergie, quel talent chez ces jeunes danseurs africains !
Pina Bausch est morte en 2009. Mais ses mânes continuent à hanter la danse contemporaine. Les danseurs de sa compagnie (Dominique Mercy, Malou Airaudo, Clémentine Deluy, Josephine Ann Endicott…) se chargent d’en transmettre l’héritage. Le documentariste allemand Florian Heinzen-Ziob a filmé la repise de deux oeuvres, parmi les plus anciennes, de la chorégraphe : "Iphigénie en Tauride", créée en 1974, et "Le Sacre du printemps" en 1975. La première est reprise à l’Opéra de Dresde et offre le rôle titre à une immense danseuse sud-coréenne, Sangeun Lee ; la seconde à l’Ecole des sables de Germaine Acogny, à Toubab Dialaw, au sud de Dakar par une troupe de danseurs venus d’une douzaine de pays africains.
Ce documentaire a l’indéniable qualité de nous replonger pendant près de deux heures dans l’univers à nul autre pareil de Pina Bausch. Il nous rappelle son apport immense à la danse contemporaine. À rebours des diktats de la danse classique, Pina Bausch rechercheait moins la perfection du danseur que son authenticité. Ce parti pris iconoclaste l’autorisait à recruter des danseurs disparates, de tout âge, de toute origine, de toute complexion, sans être obsédée par la recherche de l’homogénéité qui prévaut traditionnellement dans les corps de ballet.
Mais "Dancing Pina" a le défaut de s’abîmer dans l’hagiographie. Déjà Wim Wenders, dans le documentaire "Pina" tourné en 3D qu’il lui avait consacré dès 2011 avait échoué sur cet écueil. Mais le défaut est amplifié par une mise en scène très plate qui, paresseusement, entrelace deux récits (et pourquoi pas un seul ? ou trois ? ou quatre ?) sans que le lien entre les répétitions à Dresde et à Toubab Dialaw fasse sens.
Pour autant, "Dancing Pina" est sauvé de la banalité par deux scènes : la représentation finale que la troupe de l’Ecole des Sables donne au crépuscule sur la plage, empêchée par le Covid de se produire à Dakar et en Europe. Et la sublime Sangeun Lee qui déploie dans la scène d’ouverture d’Iphigénie la maigreur de son immense 1m82 avec une grâce surnaturelle.