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    Une Si jolie petite plage
    Note moyenne
    3,4
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    20 critiques spectateurs

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    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    50 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2017
    Bon d'accord il pleut pendant tout le film ,y a pas beaucoup de dialogues ,c'est une histoire triste et sombre mais Gerard Philipe illumine de tout son aura cette oeuvre traitant du retour d'un homme sur les lieux de son adolescence et comme souvent a cause d'une femme , le reste du casting est excellent et dirigé avec talent par un grand cinéaste.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    85 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2020
    Certainement le plus beau film d'Yves Allégret avec "Manèges". Véritable diamant noir, ce film est le sommet du courant réaliste et existentialiste du cinéma français d'après guerre. L'histoire, signée Jacques Sigurd, complice des grands films du réalisateur, est très noire, et ne nous laisse, à son terme aucun espoir en tant que spectateur, aucune porte de sortie à son héros incarné magnifiquement par un Gérard Philipe, qui se transcende lui-même en homme rongé par la culpabilité.
    Prisonnier d'un acte et d'un passé auquel il ne pourra jamais échappé, une liberté "illusoire" lui tend la main, en la personnification du joli personnage secondaire incarné par Madeleine Robinson. Bien qu'elle soit aussi lucide que Gérard Philipe des affres complexes et cynique d'une humanité condamnée par sa propre amoralité, elle est la seule note d'espoir dans cette noirceur grisâtre, elle lui offre une affection gratuite, voir des moments de grâce en un amour platonique qui est lui-même condamné avant qu'il ne débute. . Un puits sans fonds, le néant tout simplement. Tout est vanité, tout est vain. Même l'amour...
    Tout le monde dans ce film a quelques choses à se reprocher, où est mu par des desseins inavouables, bien plus condamnables moralement (les personnage de Jean Servais et de Jane Marken) que l'acte commis par Gérard Philipe. Même si son acte reste extrême, il n'est en fait qu'une tentative vaine de se sauver de cette "sale" vie et de se sauver de lui-même, de ce qu'il est devenu avec le temps, par facilité mais surtout par tentative désespérée de sortir la tête hors de l'eau, asphyxié au dernier degré.
    Les autres assument leur cynisme - Jean Servais excellent en véritable salaud maître-chanteur- où bien n'ont pas du tout conscience de l'amoralité de leurs actes - la tenancière de l'auberge sympathique derrière son bar, la grande Jane Marken, vrai marâtre à la Thénardier, qui sous le couvert d’accueillir des pupilles de la Nation de l'assistance publique, les utilise comme de vrai esclave; normal, n'est ce pas ? -. L'hypocrisie est à tous les étages.
    Y compris avec le personnage de la cliente (Mona Dol), qui vit une véritable passion sexuelle cachée avec le jeune "pupille", ce qui ravive de douloureux souvenirs au héros.
    L'excellence de Sigurd, c'est de nous laisser aucun indice au départ, on en découvre peu à peu, en distillant ici et là quelques menus détails sur l'histoire de ce voyageur distant, qui pour nous, spectateur, comme pour la majorité des clients de l'auberge reste une énigme bourrée d'ambiguïtés; Les questions restent en suspend. Que fait-il là dans cette auberge de station balnéaire, en pleine basse saison, désertée par des touristes fuyant le ciel bas et lourd et la persistance accablante de la pluie? Pourquoi est il si distant et mélancolique ? Qui est ce personnage mystérieux qui semble le filer et le surveiller? Un flic, un détective ? Tout nous sera révélé dans la dernière demi-heure. Puis cette tenace impression qu'au bout du compte personne n'échappe à son propre destin et à ses propres choix, conditionnés eux-mêmes par l'enchevêtrement des aléas de l'existence.
    La mise en scène d'Yves Allégret exploite de la meilleure manière une ambiance "poisseuse" renforcée par le gris du ciel et les pluies incessantes et la crasse de l'auberge. Certains plans dans la station balnéaire et la plage sont justes magnifiques, aidé en cela par des prises de vues d'un noir et blanc subtilement contrasté du grand chef-opérateur Henri Alekan, qui signe ici un de ces travaux les plus intéressants.
    Évidement, ne regardez pas ce film si vous êtes d'humeur maussade, où voir carrément dépressif, car il ne vous remontera pas du tout le moral. Mais voyez le dans de bonnes conditions pour apprécier la force du message philosophique qu'il délivre. Je vous le dit un grand film, trop peu connu. Une peinture existentialiste saisissante et profonde.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2009
    Une plage, de la pluie et beaucoup d'ennui. On reconstitue peu à peu le drame qui s'est déroulé au même endroit quelques années plus tôt. Mais on le fait sans grand intérêt. Le héros tape vite sur les nerfs, avec son regard de chien battu et ses sautes d'humeur régulières.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Deuxième collaboration d’Yves Allégret et du scénariste Jacques Sigurd, entre Manège et Dédée d’Anvers, Une si jolie petite plage (1949) est un film noir où l’atmosphère (le climat pluvieux, l’hotel miteux, les plages désertées , le village paumé) semble anihiler tout espoir de bonheur chez les protagonistes de cette histoire. Comme souvent, Allégret insiste un peu trop sur la noirceur, le désespoir, le cynisme et le vide existentiel de tout ce beau monde car la période le voulait. Mais il sait capter, au moyen de clairs-obscurs qui évoquent le cinéma de Tourneur, et de quelques élipses (ou plutôt des sous entendus) bienvenues dans ce « film d’atmosphère », le vide d’une vie arrétée par le destin trop implacable. Gérard Philipe se sort plutôt bien de ce rôle inhabituel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    film excellent, très ancré dans la noirceur, sans doute le meilleur d'yves allégret, gérard philippe est bouleversant, et le climat sombre et oppressant ajoute à ce chef-d'oeuvre du cinéma français
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