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velocio
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1,0
Publiée le 23 août 2024
L'histoire de jeunes enfants plus ou moins abandonnés par leurs parents et qui vivent ensemble en essayant d'échapper à la surveillance des services sociaux, le cinéma nous l'avait déjà racontée à plusieurs reprises. La jeune réalisatrice suédoise Mika Gustfson a choisi, pour son premier long métrage de fiction, de nous la raconter à nouveau. Qu'en dire, sinon que c'est franchement raté : c'est bourré de scènes abracabrantesques qui font qu'on ne croit pas une seconde à ce que l'on voit, c'est délayé dans un grand nombre de scènes de remplissage sans queue ni tête, souvent à base de séances de trémoussage arrivant comme des cheveux sur la soupe. Dommage, car on sent qu'il y a du potentiel chez les comédiennes, adolescentes, gamines ou adultes. Dommage parce que la lumière et la photographie sont de très bonne qualité.
Je suis suédophile (relativement) et scandinavisant, j'ai aimé Bergman (7ème sceau, Fraises des bois,...), Dreyer, un film islandais (Lamb avec Noomi Rapace), Millénium avec Noomi Rapace,... autant dire que j'étais un public déjà à moitié acquis à ce film... Mais ce film est une catastrophe, moche, grossier, sale, agressif, les gens ne font pas du tout "Suédois"... une espèce de Cour des miracles... Passez votre chemin !
Meilleure réalisation au festival de Venise 2023, la réalisatrice Mika Gufstason nouvelle venue dans le paysage cinématographique, a réussi d'une main de maitre la reconstitution de l'éclatement de la cellule familiale ! Une oeuvre sensible, pleine d'émotion mais emprunt d'une grande solitude ... interprété par des comédiennes incroyable de justesse ! Parions que ce soit le premier film d'une grande réalisatrice en devenir !
Remarquable film associant des portraits fins et attachants de jeunes sœurs avec différentes intrigues dont certaines dramatiques ( ne serait-ce que la principale et initiale qui traverse en creux tout le film ). Interprètes extraordinaires dont les deux plus jeunes sœurs, en justesse et énergie. Outre la solidarité inouïe de la fratrie malgré les inévitables tensions, qui impressionne , il y a la multitude de personnages secondaires aussi humains que compréhensifs : groupe d'amies, voisins, petits commerçants, ...
"Paradise is Burning" en compétition l'an dernier à la Mostra de Venise (sélection Orizzonti) est un drame social suédois moyen dans l'ensemble. En effet la réalisatrice Mika Gustafson livre aux spectateurs une chronique sur l'adolescence délicate mais imparfaite, j'ai trouvé que l'histoire avait du mal à décoller et que la réalisatrice propose un scénario trop superficiel n'allant pas au bout de sa réflexion, cependant soulignons tout de même la jolie prestation de la jeune comédienne Bianca Delbravo révélation de ce film ainsi que quelques idées intéressantes sur l'insouciance de ses trois jeunes sœurs dans un monde sans adulte.
Alors qu’elles sont livrées à elle même une sororité se débrouille entre école, petite rapine et fêtes entre filles. Mais alors que les services sociaux rôdent et malgré sa bienveillance l’aînée est une sœur mais pas une mère. Premier film par moment solaire, la plupart du temps terre à terre sur des enfants obligés de grandir vite. Une réalisatrice suédoise néanmoins à suivre.
Découvert en avant-première avec la comédienne Bianca Delbravo, magnifique révélation, j'ai été agréablement surpris par ce film suédois à l'énergie revigorante de ces 3 sœurs adolescentes livrées à elle-même c'est à dire sans aucune présence d'un adulte. Une sorte de paradis qui risque de se consumer lorsque les services sociaux appellent pour rencontrer un des parents. S'engagent alors la recherche d'une mère de substitution et une amitié/attirance avec une voisine pour l'ainée jouée par la merveilleuse Bianca. Sur une bande musicale excellente, le film réussit à nous toucher en nous rappelant l'insouciance perdue de notre jeunesse et du caractère transitoire de la vie.
Elles sont trois sœurs suédoises, âgées de 7 à 16 ans, abandonnées (provisoirement ?) par leur mère et sans père à l'horizon. Avec une visite des services sociaux qui s'annonce à brève échéance. Voilà pour les éléments fondamentaux de Paradise is burning mais sa réalisatrice, Mika Gustafson, précise toujours dans ses interviews qu'il s'agissait moins pour elle de "raconter que de montrer." Et montrer quoi ? Une aînée débrouillarde et deux fillettes décidées à ne pas s'en laisser conter par les galères du quotidien, quitte à user de filouterie, quand les circonstances l'exigent. Dans son côté âpre, qui prévaut souvent, le film rappelle Loach, Kore-eda ou les Dardenne mais il y a aussi des moments moins réalistes, qui fleurent bon une poésie qui ne flirte jamais avec la mièvrerie. Cependant, avec un caméra souvent nerveuse, Paradise is burning ressemble plus à une accumulation de scènes, plus ou moins passionnantes, qu'à une construction scénaristique solide et réfléchie. Ce côté buissonnier, éminemment sympathique, emporte l'adhésion, avec une interprétation convaincante à la clé, mais persiste le sentiment que le film aurait sans doute pu être meilleur avec une histoire bien plus équilibrée et assurée sur ses petites pattes.
Laura, Mira et Steffy sont trois jeunes soeurs abandonnées par leurs parents et vivant depuis plusieurs mois en autonomie dans leur maison, en volant et en réussissant à se débrouiller. Un jour, une erreur est faite et les services sociaux sont en alerte, prévoyant une visite au domicile familial. Le compte-à-rebours est lancé pour trouver une solution. En salle le 24 avril.
spoiler: "Paradise is burning" illustre très joliment la relation forte qui unie des sœurs dans l'adversité et notamment ce mélange si contradictoire entre amour/attachement et défiance/rejet. J'ai trouvé le film haletant grâce à un espèce de compte-à-rebours en filigrane : les services sociaux représentent la rupture, la séparation, la fin d'un cycle. D'autres thématiques sont abordées avec succès comme la sororité, l'autonomie de l'enfant et l'intérêt soudain que peut avoir cette femme privilégiée envers Laura, mais qui cesse dès que sa propre existence est chamboulée.
Film très bien fait mais très dur psychologiquement, des enfants dont les parents ne s'occupent pas cela existe malheureusement et c'est une catastrophe pour les enfants dans leur construction
Le sujet et les thèmes de ce film suédois, présenté à la Mostra de Venise cuvée 2023 mais reparti bredouille, donnent l’impression d’avoir été déjà traités ailleurs par le passé. Alors certes, cela a été fait de manière différente et sur d’autres tonalités le plus souvent mais également en provenance de cinématographies d’autres contrées, mais on a quand même une forte impression de déjà-vu durant tout le film. On pense notamment au cinéma du japonais Kore-Eda pour le côté plus intimiste et dramatique, à des films familiaux tels que « Maman j’ai raté l’avion » pour le côté comique ou « Sa Majesté des mouches » pour le côté initiatique ou à certains films des frères Dardenne, les belges les plus connus du septième art, avec un long-métrage comme « La Gamin au vélo » pour l’aspect plus social. Et c’est d’ailleurs à leur style et à leurs films que l’on pense le plus en voyant « Paradise is burning ». Naturaliste, filmé caméra à l’épaule, avec des acteurs débutants et un côté social fort et prononcé, ce film y est très ressemblant. Mais en moins bien. En effet, sur le sujet des enfants abandonnés et livrés à eux-mêmes on a déjà connu bien mieux et plus maîtrisé.
Pourtant, on ne peut nier que le film déploie certaines qualités mais surtout pas mal d’instants de grâce. Des moments en apesanteur qui font penser à du Sofia Coppola ou du Xavier Dolan. Ces moments, on les doit surtout aux scènes où l’aînée s’introduit dans des logements de riches avec sa nouvelle amie, bourgeoise en dépression. Et c’est également dans ces moments que « Paradise is burning » laisse éclore sa prodigieuse bande originale qui est l’un des atouts majeurs du long-métrage. Malheureusement, ces seules séquences ne font pas un film et le reste est moins à l’avenant. Il lui manque en effet de plus de développements probants, la seule ligne narrative claire étant la venue des services sociaux prochaine et qui pousse la sororité au pied du mur. Sinon, le script tente d’alterner maladroitement les scènes ensemble avec celles où chacune des trois sœurs s’épanouit par elle-même. Sauf que, probablement consciente que le parcours de l’ainée est le plus intéressant, la cinéaste Mika Gustafson n’offre aux deux autres que des miettes de scénario. Et des miettes vides et peu intéressantes. Heureusement, l’abattage des comédiennes débutantes est indéniable mais « Paradise is burning » ne marquera pas les esprits, surtout si on ajoute une conclusion abrupte et des zones d’ombres aussi bien dans le comportement et la psychologie des personnages que dans leur parcours individuel (on ne saura rien des parents ou presque tout comme on ne comprend pas l’intérêt qu’à cette bourgeoise à côtoyer l’ainée des sœurs). Bref, voilà un long-métrage moyennement convaincant et finalement atone sur bien des points.
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Très bon et intéressant premier Long-Métrage de la la Suédoise Mika Gustafson qui réalise là un film bourré d'énergie visuelle sur des enfants filmés à hauteur d'enfants sans fausse démagogie et sans pathos interprété par des comédiennes incroyable de justesse ! :) Le film est en prime accompagné d'une excellente bande musicale ! :)
La réputation de ce film me semble complètement surfaite. De l'émotion? Oui, mais surtout du malaise,à voir tous ces personnages paumés se débattre dans un quotidien glauque et dénué de sens. Un film qui surfe sans doute sur une tendance actuelle... Certaines images sont belles, l'interprète principale a un joli minois et la bande originale du film est parfaitement recyclable pour une soirée festive. Mais le manque de dialogues entre les personnages est consternant. Pas d'introspection, pas d'explications, des échanges réduits au strict minimum et des "liens" qui se tissent beaucoup par la bagarre, la fumette, l'alcool et la transgression. Je n'ai pas vu le portrait attachant de 3 jeunes filles, mais plutôt 3 jeunes filles complètement paumées dans une existence faite de galères et de plaisirs immédiats sans repères. Je suis surprise aussi par les commentaires qui vantent "le soutien" apporté par les voisins et autres adultes - personnages tous aussi bancals les uns que les autres et qui, justement, assistent à ce naufrage sans véritablement apporter une aide à ces enfants sans mère - quelque part entre indifférence (au mieux), fausses promesses et naufrage personnel. Cet univers ne m'a pas séduite et je n'y vois pas non plus une ode à la liberté et à la jeunesse, tant celle-ci semble lourde à porter pour l'aînée de la famille, qui semble de plus accablée à mesure que le film avance et que la visite de l'assistante sociale semble devenir inéluctable. On attendrait finalement presque celle-ci avec impatience, en souhaitant que la galère prenne fin et que ces enfants reçoivent enfin l'attention nécessaire...spoiler: Mais de ce dénouement, on ne verra rien puisque l'intrigue se termine sur le coup de sonnette fatidique. Puis une dernière scène de chahut et d'étreinte en plein air entre les 3 soeurs - un flashback, donc ? - suivie d'un générique qui cède la place au silence.
Je ne sais pas trop quel était le "message", si toutefois il y en avait un.
J'espérais, d'après les critiques, trouver dans ce film une certaine "profondeur" et de belles émotions, mais au final je regrette de n'avoir pas opté plutôt pour un film dont on sort en se sentant bien.
Paradise is burning : Aidé de l’acteur Alexander Öhrstrand à l’écriture, la cinéaste peint sans misérabilisme le coming of age de trois sœurs laissées à l’abandon .