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Sergente pepper
2 abonnés
12 critiques
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3,5
Publiée le 14 janvier 2023
Un vrai regard et mise en abime de comment les humains exploitent et violentent les animaux comme un fait "normal". On est avec cet âne à travers tous les déboires de sa vie parmi nous. Très beau dans sa forme, extrêmement juste et essentiel dans son propos de fond. Un film Très différent , à voir pour cela et aussi : qu'est-ce que ça fait du bien de ne pas suivre sur l'écran des histoires d'humains bavards et justes préoccupés de leur personne !
Parabole ? « L’âne n’est pas celui qu’on croyait……..Non, les méchants, les sots sont bien d’espèce humaine. Mais je dois l’avouer, la scène entre Isabelle Huppert et son « fils prêtre » m’a totalement échappée….
Et si la photographie est superbe dans les scènes extérieures, la bande son souligne les menaces au dessus de notre Eo. Par contre, le message des hommes plus bêtes que ce Eo, ne m’a pas vraiment convaincu.
Que ce soit au cirque, où Eo n’est que le petit âne au milieu des chevaux superbes ou comme mascotte de l’équipe de foot, on voit que cet animal attachant est sous le joug des hommes, un peu bêtas ou sauvages…. on le voit changer de vie fréquemment mais toujours exploité.
Eo comme les autres espèces animales (chevaux, chiens, veaux) est le jouet des hommes
De superbes plans. Un jeu incroyable sur la lumière. Intrigue très originale et réussie autour d'un âne qui déambule sans jamais être au bon endroit pour lui : à un match de foot avec des reporters fous, dans un camion en train d'être emmené à l'abattoir, entraîné par un prêtre italien dans une grande maison familiale...
Le vieux maitre Skolimowski (84 ans) dresse a travers le regard et les déambulations d’un âne le portrait de ses contemporains. A travers des plans d’une incroyable force picturale et musicale, invitant à de multiples niveaux de lecture l’impassible équidé regarde la folie, la brutalité des hommes, et leur trop peu d’amour,... Bien plus qu’une fable animiste, EO est une formidable expérience de cinéma, un surprenant et vivifiant poème visuel.
Film incroyable suo te refais te remettre en question tout en douceur celle de ce gentil âne et la cruauté de ce monde Ce n est nullement des images choquantes pour vous faire culpabiliser de manger de la viande Non c est simplement la vie de cet âne eo qui passe par tous les sentiments joie peine colère resignence incompréhension... On se lie d amitiés pour lui Les images sont proprement remarquables tant dans les plans au drôles que dans la couleur rouge par exemple du lever de soleil à double sens rouge cruauté alors que beauté de la nature La musique est remarquable et colle à chaque scène nous fait être aussi égoïste ou joyeux que cet âne Il ne fait que vivre voila son crime Film remarquable et bouleversant
Ce film est difficilement supportable notamment si on aime les animaux. Le projet esthétique est bien présent mais là encore sous forme de stimulations agressives pour les sens. L'idée de sensibiliser à la souffrance animale est évidemment magnifique. Mais c est davantage l impuissance et le dégoût pour l humain qui ressortent de cette expérience.
Devant l'avalanche d'éloges que ce film a suscité, y compris à Cannes, je suis allé voir ce film. Quelle déception ! Les images sont laides, tous les personnages sont mauvais, on se demande ce que vient faire Isabelle Huppert à la fin du film dans ce scénario inexistant. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour cet âne EO. Un film surfait dont je ne suis même pas sur qu'il défende la cause animale.
On comprend qu'"Eo" ne puisse convaincre un large public. Road-movie naviguant entre les routes de l'Europe de l'Est et l'Italie, cette météorite asinienne témoigne de la difficulté d'être un animal intègre en toutes occasions. D'une forme unique et personnelle, le film saisit des moments parfois joyeux, parfois tendres et d'autres plus violents, comme lorsque se croisent les chemins d'une jeune migrante et d'un chauffeur à la pilosité exacerbée. La mise en scène nous rappelle que Skolimowski reste un immense cinéaste, même lorsque son propos est épisodiquement brouillé.
L'histoire et la vision d'un âne. Âne de cirque amené a traverser notre monde, on plutôt le monde de nos animaux. L'absence de renouvellement dans la forme du récit rend le film assez vite ennuyeux.
Extrêmement original. Je trouve ça incroyable à quel point la réalisation est cadrée au millimètre afin que le spectateur puisse presque s'identifier à un animal. C'est un grand défi de vouloir placer un âne en tant que protagoniste principal du film. Peu de dialogue, surtout des actions. Le défi est réussi et cela fait mal également car ce film percutant montre la dure réalité que subissent des animaux. Les spectateurs ressortent de la séance la boule au ventre, les larmes aux yeux. Ce film est un bon moyen de véhiculer le combat de la cause animal ! C'est très original et franchement ce film transmet tellement d'émotions difficiles à encaisser. Merci de transmettre ces messages pour lutter contre les horreurs faites aux pauvres animaux. ( ps : maintenant j'ai presque envie d'adopter un âne c'est tropp mignon comme bête )
Wow à voir absolument !!! très adapté à notre réalité, surprenant . on n'aurait pu penser, 1h 30 suivre un âne , il va filmer quoi SKOLIMOWSKI, ça va être un documentaire et NON , très surprenant !en plus la scène du camionneur au parking en Italie, très inattendu , wow
Je me demande comment ce film a pu avoir le prix du jury à Cannes... même s'il n'est pas désagréable à regarder, au bout d'un moment ça tourne en rond sur les mésaventures de cet âne. La scène quasi finale avec Isabelle Huppert ne rime à rien. Il vaut mieux aller voir autre chose...
Prix du Jury au Festival de Cannes mais le public (ce n’est pas le même prix !), en tout cas celui des salles obscures avec les spectateurs cinéphiles ou pas, ne semble pas trop goûter si on observe les sorties avant la fin du programme. Comme fil conducteur, au travers du regard d’un âne, le sort peu enviable des animaux de cirque ou d’élevage pour le labeur des hommes - c’est en général le cas pour les ânes - mais aussi pour la consommation au final de leur viande. C’est à dessein assez sombre par les images à l’écran qui sont comme ça et ce qu’on devine des pensées de l’animal errant ne tardant jamais à être remis dans le circuit domestique. Finalement, c’est au cirque qu’il était le plus heureux car aimé par l’artiste avec laquelle il partageait la piste. L’ensemble est assez allégorique. Bon, il y a quoi au déjeuner ou au diner ?
EO qui évoque bien sûr Au hasard Balthazar, mais de loin, semble plus proche du meilleur film, selon moi, du cinéaste polonais : Essential Killing. Deux personnages en fuite dans une course éperdue dans une nature pittoresque et fantastique. Contrairement à l'âne du film de Bresson qui recevait toutes les misères du monde et qui établissait des relations avec les autres espèces animales, avec un humour certain et une tragédie finale plus évidente, celui-ci est plus un observateur sensible mais distancié du comportement des humains. Une approche quasi béhavioriste sans guère d'anthropomorphisme dont l'âne serait le personnage promis irrémédiablement à un destin fatal et funeste. L'âne semble en aucun cas se lier aux humains, excepté contraint ou alors lors de ses souvenirs avec la dresseuse du cirque avec laquelle lors d'une belle scène introductive, il semble être lié. Il faut un certain temps pour pénétrer le film du fait d'une certaine froideur. D'ailleurs, et c'est d'ailleurs le défaut de EO, le scénario apparait souvent morcelé bien que l'aridité du propos ne contredisent pas des scènes terrifiantes. La force indéniable du film tient à sa mise en scène éblouissante, qui aurait dû mérité le prix à Cannes. La beauté des images d'une nature où la solitude et la grandeur domine aidée en cela par des parti pris de mise en scène (le filtre rouge, les plans en drone)... La magnificence des cadres n'a rien de prétentieux. On pense au Malick dans ses bons jours (le rapport de l'ongulé avec d'autres animaux improbables) ou à Kubrick (Shining ou 2001). C'est un film planant où la superbe musique est parfaitement choisie. Un film difficile, désarçonnant (la scène mystérieuse avec Isabelle Huppert), mais qui malgré ses failles, on n'aimerait jamais voir s'achever.
Ai vu « EO » de Jerzy Skolimowski dont le personnage principal est un âne. Le scénario est aussi bancal et fragile qu'Isabelle Huppert perchée sur ses escarpins Louboutin spoiler: dans la dernière scène du film . La photographie est aussi sublime que le maquillage d'Isabelle Huppert sur-exposée qui parait 32 ans spoiler: dans la dernière scène du film. La musique est aussi envahissante que les 12 phrases de dialogues qu'a Isabelle Huppert spoiler: dans la dernière scène du film qui dans son intégralité doit comporter 50 répliques grand maximum. EO est un âne qui spoiler: s'échappe d'un cirque et qui va vers son destin en traversant la Pologne pour arriver en Italie. Skolimowki enfonce des portes ouvertes (les humains sont des animaux, l'âne est un sage, les hommes sont violents, seules les femmes sont dignes d'empathie pour les autres, sauf Isabelle Huppert qui n'est pas un âne, mais plus tout à fait un être humain physiquement (en tous les cas dans ce film). La photographie est somptueuse, même si les filtres rouges quand le danger est omniprésent sont le b.a-ba du cinéma : même Beineix et Besson n'osaient être si didactiques (il faut dire qu'eux deux étaient surtout accro aux filtres bleus). Les situations sont toutes fabriquées et ne laissent que peu de place à une émotion. EO et les chevaux, EO et les éoliennes, EO et les insectes, EO et les footballeurs ; la multiplication des possibilités est à l'infini; un peu comme les Martine de notre enfance. Oui Skolimowski est un immense réalisateur, mais dans le cas présent il n'est pas aussi radical qu'un Jean-Luc Godard, ni aussi poétique et philosophique qu'un Terence Malick (encore qu'il l'est de moins en moins) pour que le film retienne une attention. C'est sublimement beau et vain.Cette semaine j''ai perdu le goût et l'odorat en période de post Covid peut être suis-je passé totalement à côté de ce film; Je dois rappeler que j';ai une passion pour Isabelle Huppert dont je suis et connais la carrière par coeur mais que parfois elle me fait peur tant elle devient une caricature d'elle même.