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Eric MAYNARD
2 abonnés
6 critiques
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4,0
Publiée le 15 novembre 2022
Eo Le film
Eo aucun animal n’a été maltraité Moi peut-être hein C’est expérimental Animal primal Au début l’étourdissoir Des effets des émotions Des dos d’âne On a peur en forêt on se console Les loups sont canardés Des caresses des baisers Du violent du câlin Il est tellement mignon Du sang Avant de prendre en charge l’âne Au tournant Plus qu’à son tour Cadichon Animal de cirque On se l’arrache on se l’étripe Bête de somme qu’on assomme On reprend son souffle On ahane Eo se tire De toutes les situations Observe les hommes bizarres Qui sont hooligans en Pologne En Italie skieur puis curé Tous les chemins mènent à l’abattoir Pas de rédemption dans ce road tripal Isabelle Huppert fait bien une apparition Peut-être échappera-t-il Aux inhumaines conditions Qu’on lui réserve dans les couloirs Au bout du tunnel A sa transformation en salami On ne sait si l’homme Est ami ou ennemi Bien bête en somme Mérite son bonnet L’âne moins Qu’on ne croit Observe ses congénères C’est son destin Pendant qu’il digère Carotte ou bâton Ses grands yeux tristes Nous renvoient pâle figure Eo semble s’interroger Eo brait rarement A peine fait-il hi-han Il ne s’appelle pas Martin C’est surligné Dans cette ode aux animaux Anthropomorphique
Bonus au générique, sui generis : Film distribué par HanWay, pour un rodéo d’âne movie, ça ne s’invente pas. Cinq acteurs font l’âne, un s’appelle Rocco, qui doit être italien, sans parler de salami.
A voir, l’âne pourrait bientôt figurer sur la liste des animaux sur le chemin de l’extinction, notamment en Afrique du Sud, on les y trouve dans les champs, sur les routes, des écorchés vifs, ils nous donneraient leur peau sans concession et sur le marché chinois que fait la peau lisse…
Eric MAYNARD 15 novembre 2022 Cinéma Le Trianon, Sceaux, 92
Vibrant et poétique plaidoyer contre la violence animale et ode à la nature. Une tentative pour convaincre au véganisme ? expérience esthétique et sensorielle de cinéma . La scène avec Isabelle Huppert est un peu hors propos effectivement mais il faut accepter ce voyage expérimental dans la tête d'un âne. L'humain n' en sort pas grandi. On se dit que beaucoup d'images devraient s'inscrire dans la rétine
L'amour des bêtes et de la nature a bon dos. Esthétisme gratuit, patchwork de scènes sans queue ni tête, musique très pénible... tout cela est lourd et vain. Isabelle Huppert par son talent sauve 10 minutes de ce film, mais hors sujet comme le reste.
Je m'interroge sur l'engouement pour ce film. Pour qui connaît les ânes, ils sont 100 fois plus beaux que celui-ci. Par ailleurs l'anthropomorphisme invalide le propos du film. On y voit la culpabilité toute chrétienne vis-à-vis de la nature au lieu d'une prise de responsabilité. D'un point de vue esthétique, je n'ai apprécié ni les images, ni la musique ni le scénario décousu.
Dans la tête d'un âne. C'est un film sensoriel et sensible, magnifié par une mise en scène inspirée, un film avec peu de dialogues qui nous offre un voyage assez unique, tout dédié à la cause animale. Leur quiétude se confronte à l'agitation humaine, mélange de bêtises, de bruits et parfois de bonté. Une expérience cinématographique assez unique. Je n'ai pas vu le film de Bresson mais c'est par comparaison un film très supérieur au Cheval de guerre de Spielberg
Film sans intérêt et sansxaucun sens. La violence est omniprésente ( images, find sonore) et l'amour quasi absent. Je suis sortie très déçue et horrifiée et ai failli partir avant la fin. Je suis restée car la critique était très bonne et malheureusement, le film était nul et sans intérêt du début à la fin. Pauvre âne !
Film mené d'une main de maître, chaque plan est parfaitement réalisé, c'est le regard d'un âne sur la folie des hommes, l'égoïsme, la méchanceté, la bêtise, la violence. C'est très noir. On sort de ce film pétrifié, que reste-t-il à espérer pour notre humanité? Même l'amour ne sauve rien. La beauté des paysages, de notre planète est pourtant là, les séquences des chevaux en troupeau, galopant , est magnifique. Mais l'Homme qui ne fait que détruire est toujours omniprésent, menaçant. L'idée d'utiliser un animal est géniale, mais difficile à mettre en oeuvre au cinéma, malgré tout, je dirais que c'est la seule chose qui m'a, un peu, dérangée.
Grandement inspiré par Au hasard Balthazar - seul film à lui avoir arraché les larmes - Jerzy Skolimowski assume le geste Bressonnien en reprenant le concept de départ (l'humanité vue à travers les yeux d'un âne). Pour aller où ? Au même endroit. La grande limite de ce voyage, constellé de superbes images (le vol à travers l'épaisse forêt, par exemple), se situe précisément là. On a pas de mal à se prendre d'affection pour l'équidé, compagnon de route rêvé dans ce périple où le meilleur et le pire de l'Homme lui sont révélés. Dommage que l'incursion se perde lors d'une dernière partie hors-sujet au sein d'un palais familial avant de revenir à une douloureuse simplicité. Dans une veine proche, Cheval de Guerre de Spielberg me paraît plus fort et terrassant. EO demeure sympathique, rehaussé de quelques éclats formalistes - les séquences cauchemardesques en rouge - mais en fin de compte routinier.mais convenu.
Un film atypique à travers les yeux d'un animal qui ne comprends guère le comportement des humains parfois doux souvent violent et cela finira ma' pour lui et ses semblables telk8les humains méprisent la vie des animaux
Un chef d’œuvre de poésie visuelle, des images d'une force rare dans le cinéma actuel, au service d'un projet sensible. Selon moi le meilleur film de l'année.
Film sans interet, de l'ennui pur et dur ! On pourrait s'attendre à un "road movie" du point de vue d'un âne maltraité mais rien à en tirer ! Musique trop forte et qui n'apporte rien au propos (elle m'a empêché de dormir) des scenes incongrues ( robot, skieur) et même pas de beaux paysages à part vers la fin. Pas d'histoire, pas de fil conducteur... Passez votre chemin
Un point de vue sur le monde animal filmé à hauteur d'âne. OE possède un phrasé unique dans le cinéma et nous plonge dans l'âme d'un petit âne avec un vocabulaire imagé étonnant et truffé d'images sublimement bouleversantes ou émouvantes. Le propos m'a constamment renvoyé à tous les opprimés de notre terre. Une leçon cinématographique donnée par un maitre plein d'humilité. Son écoute du monde nous livre une réflexion profonde sans injonction de dénonciation et sans péremption. Merci à Jerzy Skolimowski. A voir !
Un film, voire une expérience cinématographique qui relève le défi d’observer l’humain à travers le regard d’un âne ! Des images étonnantes une bande sonore métallique, bruyante qui cogne, qui hurle ! Un poème visuel et audio qui n’épargne aucun travers l’homo-sapiens, la violence, l'envie, le rejet et surtout la bêtise de « l’homo supportis footiens » ! Et puis apparait, on ne sait pourquoi, Isabelle Huppert et le film perd de son souffle ! La fin n’est pas à la hauteur des promesses de la première heure … dommage