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Cathpout14
30 abonnés
112 critiques
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3,5
Publiée le 27 novembre 2022
Film original, réaliste si l'on en croit les dernières découvertes (enfin pas si récentes que ça) sur la sensibilité animale... Du coup c'est Eo qui nous donne ses émotions, et non le contraire, étrange non ? C'est donc un très beau film qui parle de la souffrance animale, mais pas que, bien au-delà.
Implacable. C'est un objet de cinéma et la dernière scène laisse cloué au siège. Ce n'est pas un film qu'on aime, c'est un film qu'on prend en pleine figure.
Une humanité absurde, cruelle, dysfonctionnelle vue à travers les yeux d'un âne ballotté par de multiples errances, mélancolique et rêveur : il fallait oser et... c'est à un réalisateur de 84 printemps que l'on doit ce petit bijou d'audace, d'inventivité et de perfection formelles. Tous les plans sont d'une exceptionnelle maîtrise et le travail sur les couleurs est littéralement sublime. La bande son est aussi originale dans son éclectisme que magistralement envoûtante tant elle est en adéquation avec ce que le réalisateur veut nous faire ressentir. J'ai rarement vu au cinéma une déclaration d'amour pour le monde animal, la nature d'une telle intensité et été autant bouleversé émotionnellement. En compétition au dernier festival de Cannes, "EO" (modeste Prix du Jury) surclasse, à mes yeux et de très loin, le bien prétentieux et surcoté "Triangle of Sadness".
Une oeuvre originale avec un personnage principal sortant du lot et une mise en scène et un esthétisme presque fantastique. Le son possède une certaine force. Ensuite, le message, sans réelle surprise, humaniste, animaliste et écologique est compris, avec un monde où l'humain, déjà déchiré en son sein laisse une partie de l'humanité sans surveillance. Néanmoins, la narration avec ses différentes parties indépendantes s'avère trop hachée avec des personnages trop survolés. Le rythme est mou. Peut être que le choix stylistique était le mauvais pour ce genre de film.
Ce Film montre comment les humains sont cruels avec les animaux à travers la vie d'un âne. Réalisation au top, image sublime /spoiler ou pas, le plan en drone dans la forêt tout en rouge est splendide.
Le réalisateur nous fait réfléchir sur certains plan grâce à la lumière rouge , c'est très bien pensé.
Certes l âne joue bien:) . De belles images, une musique plutôt stressante, un message plutôt simpliste qui forcément fait l'unanimite. La réalisation un peu prétentieuse me pousse à me demander si le cinéaste ne prend pas le spectateur pour une mule.
Déconcertant ! Je ne comprends pas les louanges de la presse: l'image est glauque du début à la fin y compris celle des paysages que l'on soupçonne beaux pourtant, la bande son casse les oreilles, des dialogues inexistants, oui un âne ne parle pas ! Le scénario ? aucun... J'ai trouvé le temps long... Cerise sur le gâteau : à la fin une scène avec huppert et sa fille, incompréhensible !!! Mais que viennent elles faire dans ce film ?
Un film qui nous apprend plus sur la personnification citadine des animaux, que sur l'âne lui-même. Le développement patine dans son mélodrame un peu pompeux, mais le réalisateur tient bon, malgré quelques clichés redondants, et le film passe tout seul. Quelques scènes intéressantes extrapolent le sujet dans le point de vue globale de l'auteur, mais on du mal a se justifier et donc à s'incruster dans le récit. Quelques beaux cadrages, et quelques cadrages Inutiles...
FUYEZ ! Allez voir n'importe quoi mais pas ça ! Rarement vu un film aussi nul. Rien à sauver. Je suis resté jusqu'au bout car la critique était bonne, mais j'ai eu envie de partir au bout de 10 minutes. Une vraie purge ! Dans ce film, tout est simpliste, laid et sans intérêt. La photo, la musique, la mise en scène ...et le scénario si on parler de scenario. Il s'agit en fait d'un sous documentaire animalier prétentieux. Et le mystère demeure, comment un tel film peut-il encore attirer du monde en salle ? Parce qu'on admire Jerzy S. ? On aime le côté artistique peut-être (question de goût) ? On sacrifie à la bien-pensance animalière et la pensée unique relayées par les réseaux sociaux ? On est snob ? ... Ce sont mes hypothèses après avoir écouté le masque et la plume où un seul des 3 ou 4 critiques a éreinté le film, les deux autres criant presque au chef d'œuvre.
L'idée de ce film consiste à nous faire entrer dans le personnage ( un âne ). A priori, je pensais pouvoir m'y glisser facilement ( lol ?)... Ce ne fut pas le cas. Je suis resté côté, derrière, au dessus, etc., mais jamais dedans. Hormis les clichés sur la condition animale et les déboires du genre humain, ce film manque visiblement de moyens pour réussir le pari en question. Peut-être aurait-il été nécessaire de passer par le virtuel ? Toujours est-il que l'on passe à côté de l'essentiel : suis-je un âne
Film à voir ! Il y a un vrai parti. Le style est très pictural. Pas étonnant de savoir que le réalisateur fasse de la photographie. Le sujet réveille les consciences : à savoir la maltraitance animale. Seul bémol : quelques longueurs.
Je suis allé voir ce film sans rien en savoir et c’est l’un des rare films où j’ai eu (très) envie de partir avant la fin (malheureusement j’étais coincé au bout d’une allée)
Pas de scénario, des acteurs qui jouent tous comment des pieds, des scènes ridicules et caricaturales à souhait… sans compter la mise en scène stroboscopique digne d’un projet étudiant de première année des beaux art.
…n’oublions pas le message animaliste asséné avec la subtilité d’une brique (et pourtant je suis plutôt d’accord, mais là c’est d’une condescendance niveau maternel)
Un petit âne au regard doux et innocent confronté à la bêtise et à la cruauté humaine. Une bande son et des images magnifiques. Cela fait non pas un film captivant (l'ennui n'est parfois pas très loin), mais un beau film, inspirant et inspiré.
Grand Prix du Jury à Cannes, la promesse de trip sensoriel dans la peau d’un âne symbole du sort fait par l’homme aux animaux était tellement belle que la déception en fût que plus forte. Le générique, très esthétique, donnait le ton ; pour le coup, il est très immersif ; le monde du cirque vu par l’âne EO durant un spectacle. Par la suite, la narration s’écarte bien souvent de l’âne pour mettre au centre de l’histoire. Et pour nous faire vivre les drames que va vivre EO, chaque séquence se conclut par une chute par fois improbable parfois excessive ; ce qui amoindrit la puissance du propos. Même la scène finale frappe à côté de la cible. Ce road-movie anesque ne restera dans les annales que pour quelques plans d’une beauté formelle extrême ; dont les regards profonds d’EO qui eux touche au cœur. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Projeté ce soir , une véritable purge , illisible musique assourdissante et pénible. Si le message est de dire que l'homme est bête et méchant avec ses congénères et envers les animaux. Il y a pleins d'autres manière plus lisible. Perso je n'ai rien compris au enchaînement, quid du robot , de l'eau à l'envers , la séquence avec E. Huppert ,... Si je n'avais pas du rester j'aurai fait comme de nombreux spectateurs cad quitter la salle. Mais pour finir sur la seule note positive, il y a une photo parfois sublime .