Mon compte
    EO
    Note moyenne
    3,5
    1649 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur EO ?

    198 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    54 critiques
    3
    42 critiques
    2
    40 critiques
    1
    20 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Vincent JUSTIN
    Vincent JUSTIN

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Une histoire ridicule (et pourtant j'adore les ânes) avec une succession d'effets gratuits, qui portent un propos pseudo critique sur notre anthropocentrisme, malheureusement tellement maladroit que l'on n'entre pas dans l'histoire.
    Le 4ème homme
    Le 4ème homme

    25 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Désolé, je n'ai pas vraiment aimé ce film.
    Une musique assourdissante et quasiment non stop, le seul moment de répit avec quelques secondes du merveilleux mouvement lent du 4ème concerto de Beethoven. Le scénario, si l'on peut appeler ça scénario est totalement décousu. On ne voit pas ce que vient faire le bref moment avec Isabelle Huppert en Italie, qui n'a strictement aucun rapport avec le sujet autour de Eo, l'âne.
    Bon, techniquement c'est très maîtrisé sur le plan visuel, il faut le reconnaître.
    Alors oui, pour la technique.
    Sinon, je n'ai pas vraiment trouvé ce film émouvant. D'autant que je viens juste de visionner White God, avec des chiens. C'est autrement fort émotionnellement !
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Quelques semaines après qu'une partie de la critique ait tiré à boulet rouge contre Sans Filtre et sa misanthropie, un film encore plus sommaire dans l'exécution de ses contemporains est couvert d'éloges.
    Un deux poids / deux mesures qui me semble d'une grande mauvaise foi.
    Alors oui, Skolimovski est un grand cinéaste et il a des idées de plans et d'effets de montage parfois sidérants.
    Mais tout cela au service d'une fable d'un simplisme abyssal. Comme le dit la promo sur France Inter : "EO l'âne ne juge pas l'humanité"... argument totalement absurde ! En effet, les ânes ne jugent pas : ce sont des animaux.
    La caméra, par contre, trucide tout le monde sur son passage : les humains sont plus abjects les uns que les autres. Et on a le droit aux souvenirs du pauvre âne maltraité de scènes de tendresse d'un temps ancien.
    Clou du spectacle affligeant de sottise : une scène totalement inutile avec Isabelle Huppert.
    C'est à braire d'idiotie !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    "EO", c’est l’histoire d’un âne sur laquelle viennent se greffer quelques petites histoires « humaines », la plus importante étant celle qui voit Isabelle Huppert interpréter le rôle d’une comtesse aux prises avec des problèmes avec son fils. Si tout le monde peut s’accorder pour trouver ce film visuellement magnifique et très poétique dans son approche, le ressenti final que vous pourrez avoir ne dépend que de vos goûts personnels : si, pour vous, le cinéma, ce sont avant tout de belles images animées, nul doute que vous ressortirez enchanté.e de la vision de EO. Par contre, si pour vous, le cinéma, ce sont des images animées, belles si possible, au service d’une véritable histoire, votre jugement sera à coup sûr plus sévère. Une certitude : le jury cannois de mai dernier a aimé EO. En effet, 50 ans après sa première participation à la compétition cannoise avec Roi, Dame, Valet, Jerzy Skolimowski, aujourd’hui âgé de 84 ans, a vu de nouveau son film retenu en compétition et ce film s’est vu attribué le Prix du Jury. Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-eo/
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Asinus asinum fricat
    Rien de plus erroné que cette aphorisme: l'âne est intelligent et affectueux, exactement à l'opposé du cheval (d'où la mule, alliant force et intelligence).
    Mais ici, le personnage central, c'est le directeur Photo, très bien secondé par une très belle inventivité musicale.
    Et tant pis si l'histoire n'a ni queue ni tête…
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Les yeux sont le miroir (ou le reflet) de l'âne, Jerzy Skolimowski le prouve après Robert Bresson, avec ce regard qui émeut par sa sage douceur et qui est témoin, sans ruer dans les brancards, du spectacle des turpitudes et cruautés humaines. Et hennit soit qui mal y pense. EO est une expérience sensorielle ébouriffante, réalisée par un jeune réalisateur de 84 ans, dont l'audace, l'inventivité et le sens plastique (les animaux dans la forêt, le quadrupède sur le pont face au barrage) ont peu d'équivalent dans le cinéma contemporain. Cela passe aussi par quelques scènes hallucinées et peu compréhensibles et par la présence superfétatoire de Isabelle Huppert mais on ne va pas crier haro sur le baudet pour si peu, alors que le film est d'une poésie constante, en dépit de la violence de certains moments à l'égard des animaux, en particulier. L'anthropomorphisme est présent dans EO mais pas comme chez Disney, évidemment, avec une touche sentimentale étonnante pour cet ongulé si déconsidéré, quand on le compare à la noblesse des chevaux, comme le montrent avec des accents sensibles plusieurs scènes. Maintenant que le bonnet d'âne n'est plus qu'un souvenir d'une autre époque et qu'on ne traite (presque) plus personne d'âne bâté, c'est à l'une des rares expressions positives concernant ce magnifique animal que l'on pense, pour rendre grâce à son tempérament et à son indépendance : "on ne force pas un âne qui n'a pas soif à boire."
    Christophe L.
    Christophe L.

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Arrivé dans la salle suite à une erreur d'affichage des séances, j'ai quitté cette même salle au bout de 30 minutes.
    Cela faisait très longtemps que je n'avais pas assisté à un film aussi nul et démoralisant.
    Et pourtant j'adore les ânes!
    naitsyrk
    naitsyrk

    22 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Film très difficile à voir des scènes violente, une musique difficile à supporter tout ceci pour créer un ambiance insoutenable. Tout est moche et violent. Est-ce la société polonaise d'aujourd'hui ? A voir le cœur accrocher. Ou encore passer à autre chose.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2022
    Le cinéaste polonais J Skolimowski ( 84 ans) qui appartient à la même génération que celle de Polanski, auteur d'une filmographie intéressante et de qualité, est revenu sur la scène du festival de Cannes ( 2022 ) où il obtint le prix du jury avec son dernier film : "Eo".

    Visiblement inspiré par Bresson et son " au hasard Balthazar " , par le sujet abordé, c'est à mes yeux une sacrée déception.

    A travers l'histoire d'un âne qui change fréquemment de propriétaires, c'est un regard désenchanté sur la condition humaine et sur l'homme tout court.

    Si la photographie et les cadrages sont particulièrement réussis, le scénario et les dialogues sont beaucoup trop vides pour susciter mon adhésion à ce film que j'aurais voulu aimer, mais en vain.

    Si Bresson avait réussi les suites de portraits qu'il proposait dans " au hasard...", Skolimowski est beaucoup trop elliptique pour accrocher plus de 30 minutes le regard du spectateur sur un film qui finit par tourner en rond et malheureusement à lasser.
    Ça tourne
    Ça tourne

    26 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Claire référence au film de Bresson, "Eo" ou "Hi-Han" de Jerzy Skolimowski est un film atypique et émouvant. C'est l'animal, dans toute sa sensibilité mais aussi toute sa complexité, qui est placé au centre du long-métrage. Le cinéaste se place alors au plus près de son protagoniste, à l'intérieur de lui-même pourrait-on dire, et donne ainsi à voir à travers les yeux de l'animal. C'est en effet par le choix de ses plans, par ses couleurs, par son thème si particulier et sa sensibilité que le réalisateur parvient à ravir esthétiquement son spectateur ainsi qu'à le fasciner et à le séduire.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    C'est une expérience sensorielle qu'on ne peut comparer avec pas grand chose d'autre. La bande son est superbe, les images sublimissimes, et chaque scène franchit un palier émotionnel supérieur. La stupidité, la violence, la cupidité, et disons le, l'inanité de l'homme dans le règne animal, vues par le regard d'un âne prennent à la gorge jusque dans un final assez brutal. Certains trouveront ça un brin fumeux. Mais ceux qui se laisseront embarquer trouveront bouleversant.ce film de compassion.
    Jean-Christophe M
    Jean-Christophe M

    12 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 octobre 2022
    C'est quoi ce film sans intérêt ? Des scènes qui se suivent sans aucun lien. Des surdoses de filtres rouges, bleus blancs ... un scénario ... ah non il n'y en a pas. Bref d'un ennui indescriptible. Il y a bien longtemps que je me suis autant ennuyé. Il y a tout de même un point positif : le film ne dure qu'une heure 30.
    OSC4R _
    OSC4R _

    73 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2022
    J’adore les ânes.

    Utiliser le point de vue d’un âne pour parler des humains et de la société avec seulement deux plans subjectifs, c’est la chose la plus intelligente que j’ai vu au cinéma depuis très longtemps.

    C’est extrêmement bien réalisé, toujours inventif. Et ça met sur pause le temps pour embarquer dans un voyage sensoriel (et un poil engagé), un peu à la Pinocchio. Chaque image est sublime et justifiée. Les bruitages sont exceptionnels.

    L’arc narratif avec Isabelle Huppert ne sert à rien. C’est la petite longueur sur la fin. Mais il permet d’avoir Isabelle Huppert au casting.

    L’âne est adorable, ultra expressif, inattendu mais très bien choisi. On s’identifie. J’en veux un.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Du très grand cinéma pour célébrer la condition animale confrontée à notre inhumanité. Un film choc visuellement sidérant qui m’a scotché à mon fauteuil de bout en bout avec des expérimentations au bord de l’hallucination pour suggérer le monde mental de cet âne dont on accompagne le chemin de croix comme à travers le prisme de ses sensations et de ses rêves. La bande son de Pawel Mykietyn est également immersive et très impressionnante. L’ensemble est incroyablement beau et puissant sans jamais sombrer dans la morbidité ou le sordide. Il y a des séquences dures malgré les ellipses mais EO nous bouleverse par son innocence qui ne juge pas (il est une figure christique comme l’était l’idiot de Dostoyevski) jusqu’à un final qui pourrait faire croire à une forme de paradis retrouvé ou d’arche de Noé mais dont on pressent qu’il ouvre malheureusement plutôt les portes d’un nouvel enfer dont Skolimowski nous épargne les atrocités. Un chef d’œuvre instantané auquel j’aurais donné mille fois la Palme d’or.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/20/eo-hi-han-critique/

    Dès les premières images de EO, l’on a envie de pleurer chaque seconde sans trop savoir pourquoi. Ça s’appelle l’art dans sa subjectivité, ou la conjonctivite… Partons pour la première option. Avec ce que traverse d’abominable humanité pendant les 01H26 du film, cet Âne devient le signe des temps. Quel coup de sabot, quel génie… Une terrifiante allégorie de notre folie totale, de nos massacres ordinaires.

    L’Âne de Skolimowski est tendrement humain et on se dit que l’Oscar du meilleur acteur ne pourra pas lui échapper l’an prochain. Il y a forcément quelque chose de différent avec ce film, qui questionne l’humanité dysfonctionnelle et qui répète inlassablement sa barbarie journalière. En attendant le pire qui n’est jamais très loin, l’Âne aura rendu votre vie plus belle tant ce cinéma, si vous avez la chance d’être touché par lui, transforme cette proposition audacieuse et renversante en chef-d’œuvre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top