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lilyzab
24 abonnés
163 critiques
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4,0
Publiée le 6 novembre 2022
Magistral !! embarquée dans un voyage sur la planète humaine je me suis sentie tellement proche de l'ane! tellement proche.Ce qu'il ressent je le ressens. Des sentiments comme : "ce que les hommes peuvent être dégueulasses entre eux, avec les animaux. On pourrait dire que ce sont des ânes mais non car l'âne est bien plus paisible et placide que la plupart de tous ceux qu'il croise dans ses déambulations... Je suis immensément triste en sortant de ce film. Triste pour tous ceux qui sont maltraités par des abrutis! Jerzy Skolimowski nous décrit tout ca avec une force visuelle et sonore incroyable .Des respirations , des sons que l'on entend jamais ou du moins pour lesquelles on devrait tendre l'oreille Une merveille ce film pour décrire la cruauté de ceux qui n'ont aucune compassion pour les animaux.
On sort secoué par cette oeuvre sensible qui ne tombe pas dans les clichés militant. Tout dans l'image, la mise en scène ou la bande son est quasi expérimental, nous parle de notre monde en vrille dans l'oeil d'un âne
Certes, ce n'est pas ce qu'on appelle une histoire optimiste, mais ce film a le mérite, de nous montrer, à travers le regard d'un âne, la réalité du monde dans lequel on vit, nous les humains et nos amis les bêtes. Les images de la nature sont sublimes et même les situations désagréables sont filmées avec esthétisme. De plus la bande son moderne agrémentée de morceaux classiques accompagne merveilleusement ce film.
Une ôde sensorielle dédiée à la nature, méditation telle Tree of life il y a quelques années. Skolimowski crée une oeuvre moderne (rythme, cadrage, montage, image, points de vue) qui laisse songeur.
Jerzy Skolimowski filme avec beaucoup de sensibilité l'errance d'un âne en Pologne pour évoquer sa solitude, sa liberté et ses rapports cruels avec les humains. La réalisation, la photographie et la musique sont sublimes. Mis à part une scène un peu balourde avec Isabelle Huppert, un très beau film.
J'ai trouvé cette histoire originale de voir dans les yeux d'un âne ce qu'il peut ressentir entre la méchanceté humaine et la bienveillance à travers son parcours en plus sa nous sensibilise encore plus sur les animaux même si on aime les animaux je conseille d'aller le voir.
Bon, ça déroute, ça surprend, beauté formelle de certains plans, musique à l'unisson: soyons juste il y a de quoi nous épater mais tenir 1h30 avec un scénario assez sommaire on peut se poser la question. Qui plus est l'apparition à la presque dernière scène d'Isabelle Huppert m'a laissé pantois! Certes elle est rouquine, pour rester ds le ton rouge du film, mais ensuite ? Ce sera la limite de cette chose cinématographique qui se laisse regarder sans déplaisir, mais avec beaucoup d'interrogation !
Ce film au sujet atypique se definit assez difficilementson parti pris formel est audacieux (sûr que ça ne plaira pas à tout le monde) et le rythme peut dérouter mais le contenu est tellement riche. En plus, l'image et la musique sont excellents.
Film mené d'une main de maître, chaque plan est parfaitement réalisé, c'est le regard d'un âne sur la folie des hommes, l'égoïsme, la méchanceté, la bêtise, la violence. C'est très noir. On sort de ce film pétrifié, que reste-t-il à espérer pour notre humanité? Même l'amour ne sauve rien. La beauté des paysages, de notre planète est pourtant là, les séquences des chevaux en troupeau, galopant , est magnifique. Mais l'Homme qui ne fait que détruire est toujours omniprésent, menaçant. L'idée d'utiliser un animal est géniale, mais difficile à mettre en oeuvre au cinéma, malgré tout, je dirais que c'est la seule chose qui m'a, un peu, dérangée.
Un film esthétiquement splendide qui retrace la tranche de vie mouvementée d'un âne, ni plus ni moins, dans une optique de sensibilisation à la cause animale. C'est pas mal.
Je ne m'attendais clairement pas à aime autant un road trip avec un âne. Mais la réalisation est tellement géniale, la mise en scène est hyper intéressante, la caméra est souvent près du sol et le réalisateur arrive à capter les émotions de l'âne en filmant de près ses deux gros yeux, vraiment je pense qu'il faut donner un oscar a l'âne parce qu'on ressent sa détresse lorsqu'il est dans le cirque. Tout est très bien éclairé, avec une photographie rouge a certains moments que j'adore. Tous les acteurs sont très bons mais on se concentre ici surtout sur l'âne donc on ne peut pas vraiment juger leurs prestations. Bref, c'est un film avec un rythme assez lent mais que si l'on prend le temps, on peut clairement l'apprécier avec une mise en scène très bien maîtrisée et artistiquement hyper intéressant.
Bien sûr que ce film peut rappeler Au Hasard Balthazar de Robert Bresson, c’est tout autre chose, c’est un absolu film. Un magnifique concentré d’humanité vue à travers le regard d'un âne : beau, émouvant, éprouvant, réalisé par l’un des derniers réalisateurs du cinéma polonais. Fantastique.
Je suis aller voir ce film par curiosité. Et petit à petit j'ai été conquis par ce film qui sort des sentiers battus pour emprunter les chemins muletiers de la poésie, des belles images, des sentiments, de l'originalité, de la bonne bande son. Un bémol l'apparition d'Isabelle Huppert inexpliquée, si quelqu'un comprend je suis preneur. Mon explication est que cette excellente comédienne est très appréciée dans les pays de l'est et son nom au générique doit amener pas mal de spectateurs. Courez voir ce film , il en vaut la peine même si certains publics peuvent être un peu désarçonnés.
Une histoire ridicule (et pourtant j'adore les ânes) avec une succession d'effets gratuits, qui portent un propos pseudo critique sur notre anthropocentrisme, malheureusement tellement maladroit que l'on n'entre pas dans l'histoire.
Prix du Jury au Festival de Cannes mais le public (ce n’est pas le même prix !), en tout cas celui des salles obscures avec les spectateurs cinéphiles ou pas, ne semble pas trop goûter si on observe les sorties avant la fin du programme. Comme fil conducteur, au travers du regard d’un âne, le sort peu enviable des animaux de cirque ou d’élevage pour le labeur des hommes - c’est en général le cas pour les ânes - mais aussi pour la consommation au final de leur viande. C’est à dessein assez sombre par les images à l’écran qui sont comme ça et ce qu’on devine des pensées de l’animal errant ne tardant jamais à être remis dans le circuit domestique. Finalement, c’est au cirque qu’il était le plus heureux car aimé par l’artiste avec laquelle il partageait la piste. L’ensemble est assez allégorique. Bon, il y a quoi au déjeuner ou au diner ?