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didbail
31 abonnés
514 critiques
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4,0
Publiée le 27 octobre 2022
Le réalisateur octogénaire polonais nous offre un merveilleux livre d'images avec un âne dans le rôle principal. Avec Michal Dymek son chef opérateur il nous gratifie de plans inoubliables, avec une maîtrise parfaite des ambiances nocturnes. De nombreux gros plans, voire très gros plans nous font découvrir des détails inédits. La bande son est aussi exceptionnelle, opposant à la nature les bruits humains. Par ce film, Skolimovski affiche clairement sa position de défenseur de la nature et des animaux et condamne l'action de l'homme qui a détruit l'équilibre naturel. Un prix du jury à Cannes bien mérité.
Quel horrible destin pour ce pauvre petit âne! On en ressort nauséeux et KO par la scène finale. Ses pérégrinations le font aller toujours plus loin, vers une destination pire que la précédente. La mise en scène est magnifique, cette couleur rouge qui domine régulièrement.... La musique est lourde et oppressante (je le trouvais plutôt gaie dans la bande annonce, en espérant une fin positive) mais non ....
Quel joli film que cet ovni ! Filmé à hauteur du regard de l'âne avec finesse, on observe avec celui-ci les turpitudes humaines. Son regarde doux et innocent nous fait fondre, on n'a qu'une envie, le prendre dans les bras, l'embrasser comme sa propriétaire. Skolimovsky est créatif, les moments où on est dans les fantasmes de EO sont magnifiques. On se laisse emporter avec lui dans ce voyage qui l'emmène jusqu'en Italie, on a peur pour lui, on l'aime. Ce film est la plus belle pub pour la défense des animaux.
Pauvres animaux domestiques condamnés à fusionner leur destin avec ceux d'humains à capacité de bêtise et de cruauté sans limites ! Ce film techniquement très abouti (images et sons) est d'une belle créativité sur ce thème. L'apparition d'Huppert, bien incongrue et fort mal jouée, est la seule petite fausse note de ce petit joyau sur la tristesse de la condition animale.
Quelle déception !! Je me suis fait avoir par les critiques. Ce film est ennuyeux et pénible. Couleurs criardes, musique assourdissante, on finit par ne plus s'intéresser à l'âne. Et à la fin, on voit apparaître Isabelle Huppert dans une scène inutile et bizarre, on se demande ce que ça vient faire là. Quelques personnes sont sorties de la salle, elles ont bien fait !
EO (Hi Han) du réalisateur polonais Jerzy Skolimowski aurait pu aisément s’appeler « l’Ane et les hommes » tant le récit s’apparente à une fable philosophique et animaliste EO, un âne gris aux yeux mélancoliques, est un jour arraché à son cirque et à sa partenaire de scène. S’en suivront des péripéties qui conduiront notre animal sur les routes d’Europe, témoin des petites et grandes folies contemporaines. Tout d’abord filmé à distance, le film bascule tout d’un coup et adopte le regard de l’animal. Un pari audacieux mais rendu possible par un fantastique travail sur les lumières et les cadrages, qui font que certaines scènes semblent être des photographies d’art en mouvement.
C'est quoi ce film sans intérêt ? Des scènes qui se suivent sans aucun lien. Des surdoses de filtres rouges, bleus blancs ... un scénario ... ah non il n'y en a pas. Bref d'un ennui indescriptible. Il y a bien longtemps que je me suis autant ennuyé. Il y a tout de même un point positif : le film ne dure qu'une heure 30.
Expérience très particulière antispéciste. La caméra en gros plan sur la gueule de l'âne et surtout sur ses yeux lui confère une personnalité étonnante. Il nous est donné de le voir s'émouvoir ou de prendre conscience de sa condition, de la liberté de ses congénères, de l'horreur des abattoirs, de la folie des hommes... Le procédé anthropomorphique est très réussi!
Destruction de la nature,exploitation des animaux et engagement pour Les animaux,stupidite et fanatisme,,tendresse et haine,,faiblesse morale,tout est vu avec du stoicisme serein,qualite attribuee a l animal,
Alors, oui, le pitch et l'affiche peuvent prêter à sourire, on peut se dire "c'est quoi ce film chelou encore" mais, je vous l'assure, "EO" est très clairement l'une des plus belles claque cinématographique prise cette année. Un film où l'acteur principal est un âne, bien meilleur comédien que beaucoup d'acteurs humains soit dit en passant, que l'on suit à travers ses pérégrinations où il rencontrera toutes sortes de gens, bons ou mauvais et fera l'expérience de la joie, de la peur, de la peine. Dans "EO", on passe par tous les genres, du drame psychologique au thriller angoissant en passant par l'horreur, le tout avec des plans de cinéma sublimes. C'est, à la fois émouvant, touchant, flippant mais c'est surtout un film bouleversant. Allez voir "EO".
Le cinéaste polonais J Skolimowski ( 84 ans) qui appartient à la même génération que celle de Polanski, auteur d'une filmographie intéressante et de qualité, est revenu sur la scène du festival de Cannes ( 2022 ) où il obtint le prix du jury avec son dernier film : "Eo".
Visiblement inspiré par Bresson et son " au hasard Balthazar " , par le sujet abordé, c'est à mes yeux une sacrée déception.
A travers l'histoire d'un âne qui change fréquemment de propriétaires, c'est un regard désenchanté sur la condition humaine et sur l'homme tout court.
Si la photographie et les cadrages sont particulièrement réussis, le scénario et les dialogues sont beaucoup trop vides pour susciter mon adhésion à ce film que j'aurais voulu aimer, mais en vain.
Si Bresson avait réussi les suites de portraits qu'il proposait dans " au hasard...", Skolimowski est beaucoup trop elliptique pour accrocher plus de 30 minutes le regard du spectateur sur un film qui finit par tourner en rond et malheureusement à lasser.
AUCUN INTÉRÊT !!!!! Tout est confus, incompréhensible, l'idée de voir la vie à travers les yeux d'un âne était bonne mais la version du réal est plus que mauvaise. En plus il a obtenu un prix à Cannes !!!!
Film incroyable dont le personnage principal est un âne ! C'est unique, singulier, parfois émouvant, visuellement splendide et narrativement osé. Un film atypique comme seul le cinéma peut (encore) en faire. Dommage cependant que la fin du film se perde dans une séquence de 10 min avec Isabelle Huppert qui n'apporte rien et semble totalement hors-sujet.
Arrivé dans la salle suite à une erreur d'affichage des séances, j'ai quitté cette même salle au bout de 30 minutes. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas assisté à un film aussi nul et démoralisant. Et pourtant j'adore les ânes!