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Audrey L
632 abonnés
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2,5
Publiée le 14 août 2022
Oui... "Le mec de Squid Game !", alias Lee Jung-Jae, a réalisé son premier film, un thriller basé sur le contexte géopolitique de la Corée du Sud des années 80 (la chasse au traître pro-Corée du Nord dans ce pays en pleine mutation suite à l'assassinat de sa tête régente). Voici donc un thriller tortueux, tellement tortueux... qu'on ne comprend rien. On a coulé à pic dans ce scénario : "C'est qui, déjà, Kim ? Ah, y'en a plusieurs..." Déjà qu'on a du mal à savoir qui est Bang / Yang / Jang, ou encore les Seong / Jeong et Jung (mettez-nous un trombinoscope, please), ce qui nous amène souvent à répondre aux scènes de "Oh il est mort !" par "Je ne sais même plus lequel c'est, Jung." On s'était perdu tout aussi vite dans la lecture à la vitesse de l'éclair des textes explicatifs au démarrage du film, à destination de l'international qui ignore tout de ce contexte géopolitique (on a eu du mal à lire et tout comprendre simultanément). Puis l'on s'est demandé pourquoi tout le monde changeait d'avis comme de chemise ("Ah ah ! Je vais trahir mon camp. Puis non. Puis en fait si.") ? On saura au moins à qui demander la direction du vent, ayant ici une affluence notable de girouettes. Et franchement, cette appétence pour la violence gratuite en plan frontal... On a beau savoir qu'il s'agit d'un profil culturel coréen, qui met en scène la violence comme un élément à valoriser et non pas à cacher, on préfèrera toujours la finesse au gros étalage, ce qui nous aura donc rebuté une fois encore. Et les longues scènes d'action où tout le monde tire dans tous les sens et explose toujours plus grand, on s'en serait passé volontiers. La caméra de Lee Jung-Jae est loin d'être mauvaise, il a un goût certain pour les belles images, mais il devra dorénavant s'appuyer sur des scénarii plus soignés s'il souhaite qu'on en profite au maximum. Car malgré toute sa bonne volonté, ce Hunt reste avant tout un thriller épuisant.
Le premier film de Lee Jung-jae se déroule en 1980 alors que l'armée a pris le pouvoir en Corée du Sud, après l'assassinat du président Park. Les tensions avec l'ennemi du nord sont alors à leur paroxysme et la recherche d'espions et autres taupes bat son plein. Une situation explosive pour un film qui l'est encore davantage et ne cesse de multiplier fusillades, scènes de torture et exécutions sommaires. Très spectaculaire, rien à redire, la violence made in Korea reste un label pour les amateurs quoique, dans Hunt, la surenchère qui est de mise aurait plutôt tendance à lasser, à la longue, à croire que l'idée est de supprimer le quart de la population coréenne (un peu exagéré, d'accord). Quoi qu'il en soit, l'on se perd un peu dans la multitude de twists et bienheureux celui qui peut dire qui est qui (qui est Kim et qui est Park, plutôt) dans ce capharnaüm. Peut-être le film aurait-il gagné en compréhension et même en intensité dramatique s'il était resté concentré sur ses deux personnages principaux, qui fraient dans les hautes sphères de l'espionnage et qui se méfient l'un de l'autre (euphémisme). Lee Jung-jae (le réalisateur lui-même) et Jung Woo-sung sont d'ailleurs impressionnants de charisme et leurs scènes en commun dégagent un puissant parfum de testostérone. Dommage pour nous, le film privilégie malgré tout le bruit et la fureur des affrontements armés. C'est règlement de comptes à O.K. Corée !
Voilà un film d'espionnage ambitieux sur le fond comme sur la forme qui reprend une période historique cruciale de la Corée du Sud et on pense donc énormément au film "L'Homme du Président" (2020). Mais ce dernier reste ancré dans un réalisme et un contexte historique plutôt solide alors que Lee Jung-Jae opte pour un film d'espionnage de divertissement plus libre une intrigue complètement hypothétique et fictionnelle mais dont l'ampleur joue aussi sur une paranoïa digne de la Guerre Froide. Après une courte entrée en matière l'intrigue se met en place rapidement pour un rythme soutenu et des rebondissements nombreux, peut-être trop nombreux car petit à petit on perd un peu le fil dans le sens où le renvoi de balles se fait un peu redondant. On salue l'absence de manichéïsme, pas de méchants ou de gentils, le monde est gris et il est encore plus flou dans les méandres des agences de renseignement. Le film dénonce et frappe même fort allant jusqu'à pointer du doigt l'utilisation abjecte de la torture. Le face à face entre les deux chefs est tendu et solide. Un vrai grand film d'espionnage qui n'a rien à envier au grand film hollywoodien. Site : Selenie.fr
Je suis pourtant fan des films coréens mais là je n'ai pas accroché ! Difficile à suivre malgré un bon rythme, l'histoire est très orientée sur la politique intérieur du pays et l'espionnage mais au final c'est assez compliqué. Il est facile de perdre le fil. La réalisation est pourtant de qualité comme la bande son, les deux acteurs principaux sont charismatiques mais ils sont imbriqués dans une histoire trop compliquée à suivre...
Film d'espionnage assez compliqué, intense et avec de l'action et beaucoup de munitions utilisées. Vous avez intérêt à rester concentré pour essayer de tout comprendre. Le réalisateur ne lésine pas sur les moyens, c'est probablement un film majeur en Corée du Sud.
Plutôt amateur de films coréens, j'étais curieux de découvrir ce film d'espionnage. Il s'agit d'une chasse à la taupe dans un contexte politique compliqué marqué par une instabilité forte du pouvoir, sous la pression d'une contestation populaire forte le tout avec un jeu trouble des frères du nord. Malheureusement le film m'a semblé inutilement alambiqué, le dénouement est à la limite du grotesque (et pourtant j'adore ces scènes de bousculades du cinéma coréen dignes de mangas ainsi que le surjeu des acteurs) et j'ai été gêné par le fait que les deux principaux protagonistes se ressemblent beaucoup. Ajouté à une rivalité de services, la ressemblance des acteurs était gênante pour ma compréhension. Bref un film dont on peut se passer.
Découvert en Avant-Première lors de la 17ème édition du Festival du Film Coréen à Paris (FFCP pour les intimes), « Hunt » est une très bonne surprise pour un film d’espionnage. Il y a beaucoup d’action et de moyens mais surtout, si on compare aux films américains actuels, un scénario XXL plus que touffu qui n’hésite pas à dénoncer la situation politique de l’époque en Corée du Sud. Pour un premier film, celui de Lee Jung-Jae a du coffre ! Un film adulte : pas édulcoré et pas explicatif – certains spectateurs sans culture politique du chemin ayant mené à la démocratie coréenne et des massacres qui l’ont précédée, ni culture de la géopolitique locale n’ont pas tout compris, mais c’est leur problème
Attention certaines scènes de tortures sont pénibles à voir. Le film est bon mais assez compliqué à suivre d'abord car on arrive difficilement à faire la différence entre les différents acteurs et leurs rôles respectifs, ils se ressemblent beaucoup. Ensuite l'histoire et l'intrigue est assez complexe, et on commence à comprendre rt bien suivre à partir de la deuxième moitié du film, mais il faut tenir jusque là tiens...
Un thriller d’espionnage spectaculaire et haletant (malgré un récit qui manque un peu de fluidité) qui nous plonge dans le contexte sous haute tension entre les deux Corées au début des 80’s. 3,25
Aidé par une écriture et une réalisation au cordeau, Hunt est un excellent thriller qui tient en haleine tout du long et qui redouble d'intelligence et de justesse pour justifier les rebondissements qui le ponctuent. La multitude de personnages rendent certaines scènes un peu complexes mais dans l'ensemble le film est très cohérent et très efficace. Il développe ainsi une réflexion sur la justice, sur la loyauté, et sur le libre arbitre face à un État qui met à rude épreuve le patriotisme de ses personnage.
Le premier film de Lee Jung-jae se déroule en 1980 alors que l'armée a pris le pouvoir en Corée du Sud, après l'assassinat du président Park. Très spectaculaire, rien à redire, la violence made in Korea reste un label pour les amateurs même si sa pourrait finir par lasser à la long . Un film d'espionnage assez compliqué, intense et avec de l'action et beaucoup de munitions utilisées. Vous avez intérêt à rester concentré pour essayer de tout comprendre. Soupçons, manipulations, intimidations, corruptions, interventions explosives, tout l’attirail du film d’espionnage, y compris les retournements de situations, contribue à ce qu’on s’interroge en permanence... et qu’on soit au final captivé. C’est déjà pas mal. Après une courte entrée en matière l'intrigue se met en place rapidement pour un rythme soutenu et des rebondissements nombreux, peut-être trop nombreux car petit à petit on perd un peu le fil dans le sens où le renvoi de balles se fait un peu redondant. On salue l'absence de manichéïsme, pas de méchants ou de gentils, le monde est gris et il est encore plus flou dans les méandres des agences de renseignement. Le réalisateur ne lésine pas sur les moyens, c'est probablement un film majeur en Corée du Sud. C'est règlement de comptes à O.K. Corée !
Un film d'action et d'espionnage coréen bien ficellé avec du suspense et de l'intrigue jusqu'à la fin....Très intéressant, on ne s'ennuie pas une seconde et le casting est bon en particulier avec le personnage interprété par le célèbre acteur de la serie culte et exceptionnel squid game
En général j'aime beaucoup les films politiques et d'espionnages Coréen, mais celui-ci est décevant. La réalisation et la mise en scène sont réussies. Mais l'histoire est trop compliquée à suivre même si celle-ci est captivante, on s'y perds assez facilement. En plus d'avoir pas mal de personnages, les flashbacks sont assez inutiles ce qui rends encore plus confus le scénario. Puis il y'a quelques scènes irréalistes. (On se fait défoncer le crâne, deux minutes après plus aucune traces). L'histoire est entraînante, mais le reste trop confus malheureusement.
Remarqué en 2020 dans l’excellent thriller Deliver Us from Evil (Hong Won-chan), le sud-coréen Lee Jung-jae est surtout connu pour avoir joué le rôle principal dans la série Squid Game. Avec Hunt, il signe un premier film, sorte de thriller politique découvert à Cannes hors compétition en 2022. Entre ceux qui retrouvent un peu trop les poncifs du genre ou d’autres qui ont du mal à suivre, et ceux qui saluent la performance, la vérité se situe probablement dans l’intervalle. Car même si on est guère familier du contexte géopolitique coréen (la rivalité historique nord/sud), Hunt joue avant tout sur le rapport de force entre deux hommes, deux chefs de la sécurité (intérieure et extérieure) chargés de découvrir une taupe au sein de la KCIA. Une confrontation qui rappelle par bien des aspects le fameux Heat de Michael Mann. Soupçons, manipulations, intimidations, corruptions, interventions explosives, tout l’attirail du film d’espionnage, y compris les retournements de situations, contribue à ce qu’on s’interroge en permanence... et qu’on soit au final captivé. C’est déjà pas mal.