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In Ciné Veritas
94 abonnés
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2,5
Publiée le 20 mars 2023
Manuela Martelli a réalisé Chili 1976 en hommage à sa grand-mère qu’elle n’a pas connue. Le titre du film et son synopsis ne font pas mystère de la contextualisation de l’histoire mise en images. La réalisatrice, née en 1983, n’a pas non plus connu cette période historique qu’elle porte à l’écran. L’intention est certes bonne mais on peut regretter que le Chili de 1976 affleure finalement peu tout au long du métrage. L’histoire elle-même est insuffisamment caractérisée pour ne pas pouvoir prétendre à une toute autre contextualisation historique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/2023-2/#C1976
Pour un premier film , c'est une prouesse qui démontre le talent immense de cette jeune cinéaste...De bout en en bout ce film est une réussite. Comme son héroïne (l'actrice est super) on est pris par la peur et l'angoisse qui l'envahissent et qui malgré tout va prendre des risques. Tout ce qui se passe hors champ est aussi très important ,ainsi que tout le travail du son. A voir!
Un très beau portrait de femme prise au piege de l'Histoire. Une très belle mise en scène ( la scène d'ouverture est magnifique ,glaçante , cinglante tout en étant esthétique et maline.) . La réalisatrice fait constamment preuve de délicatesse et d'intelligence au service de son sujet. Les acteurs sont extremely attachants. Un grand film de cinéma politique sans esbroufe . A voir
Ca n’a pas fonctionné pour moi, la faute a une mise en scène que j’ai trouvé beaucoup trop austère, et a un rythme plutôt lent. Du coup trop d’ennui pour vraiment apprecier…
Beau film tout en délicatesse, en recherche formelle -travail sur la lumière, les couleurs, la musique- et en intelligence. La protagoniste fait beaucoup penser au Pereira de ce magnifique roman d'Antonio Tabucchi sur "l'engagement malgré soi", "Sostiene Pereira" (Pereira prétend -Folio). La dictature et ses sbires sont là, tapis dans l'ombre, qui guettent le moindre faux pas du moindre innocent ou... qui se tiennent tout prêt à fabriquer de faux coupables. L'actrice du rôle principal est remarquable tout comme les seconds rôles.
Un film hypnotique, un thriller politique et psychologique aux accents hitchcockiens, une actrice virtuose, une bande son envoûtante, et une réalisation de maître. Premier film d'une réalisatrice d'à peine 28 ans, une prodige à suivre...
Chili 1976 montre à l’écran un pays marqué par la violence. Carmen va aider un jeune hébergé secrètement par le prêtre. Elle n’hésitera alors pas à se mettre en danger pour lui venir en aide. Aline Kuppenheim est extraordinaire. Très jolies séquences, photographie somptueuse.
Plongée oppressante mais pas assez prenante, dans le quotidien d’une bourgeoise qui découvre, en venant en aide à un clandestin, la réalité de la dictature chilienne sous Pinochet, servie pas une mise en scène vintage séduisante et portée par l’interprétation excellente d’Aline Küppenheim.
Récit prenant, mise en scène subtile, actrice sublime. On entre avec aisance dans la peau de la protagoniste dont on ne sait si sa peur relève de la paranoïa ou est tellement fondée. La réalisatrice signe un film admirable sur les risques pris dans un régime totalitaire, en misant sur la suggestion plus que la démonstration..
Portrait d'une femme forte et engagée sous la dictature de Pinochet en 1976. Il faut quelques instants pour rentrer dans ce film mais une fois la machine enclenchée, celui-ci tient en haleine le spectateur jusqu'à l'issue finale. Aline Küppenheim est formidable dans le rôle de Carmen qui va prendre des risques inconsidérés pour venir en aide à un jeune rebelle blessé et transmettre des informations au péril de sa vie. Le climat de suspicion est omniprésent, étouffant même, grâce au travail de la cinéaste Manuela Martelli. Cette dernière retranscrit à merveille l'ambiance sombre de l'époque au Chili. Un film glaçant mêlant suspense et espionnage.
Un premier long-métrage minimaliste, tendu, efficace, qui procède par petites touches pour dresser le portrait d’une femme et capter l’ambiance délétère d’une époque, le milieu des années 1970, au Chili, sous régime dictatorial. Le portrait est celui d’une bourgeoise, femme au foyer ayant élevé ses enfants, qui passe désormais son temps entre aménagement d’intérieur et bonnes œuvres catholiques, entre insomnies et médicaments. Pas très à l’aise dans sa vie mais passive, entre frustrations et névroses. Un petit service demandé par un prêtre et tout bascule en elle : éveil d’une conscience politique, désir d’action dans un climat social lourd et oppressant, où les disparitions et les assassinats sont légion. À défaut d’être très nourrie, l’intrigue est intelligemment développée, soutenue par le jeu subtil de l’actrice principale (Aline Küppenheim), par la réalisation, maîtrisée, et par un travail notable sur le son et la musique, dans un registre inquiétant.
Premier long-métrage de Manuela Martelli, jeune actrice découverte dans les films d'Andrés Wood, "1976" aborde la dictature chilienne par le petit bout de la lorgnette. En aidant un opposant au régime, Carmen, bourgeoise interprétée par Aline Küppenheim, toujours parfaite, bascule dans un monde qui lui est inconnu et auquel sa famille, par tradition et par confort, est hostile. Menée comme un polar, cette première réalisation est habilement dirigée dans sa première partie, posant le décor sans lourdeurs, s'attachant à chaque personnage en prenant le temps nécessaire. Hélas, la deuxième partie est plus confuse, abusant des ellipses jusqu'au dénouement raconté par une servante. Il s'agit donc plutôt d'une déception même si la cinéaste mérite indéniablement que l'on guette son prochain film.
Le premier film de la réalisatrice Manuela Martelli dresse un portrait subtil de femme dans la tourmente, révélant au passage l’actrice chilienne Aline Küppenheim, tout à fait convaincante dans le rôle de cette femme embarquée presque malgré elle dans les horreurs de la guerre civile.
Un premier long-métrage, très beau, bénéficiant d’une mise en scène et d’une photographie très soignée, dont la belle lumière contraste assez avec l’aspect sombre du propos. A la fois thriller et film politique, Chili 1976 est aussi et surtout un film d’atmosphère dans lequel la réalisatrice a voulu raconter les années de plomb du Chili à travers ce beau et touchant portrait – inspiré en partie par sa grand-mère et le mystère de son suicide – , celui d’une femme qui va accepter de se mettre en danger et se confronter à la réalité politique de son pays.
Film d'une grande finesse psychologique joué à la perfection avec un scenario minimaliste qui réussit à vous tenir en haleine grâce à l'excellent jeu des acteurs et le talent trés réel de cett cinéaste aboutie