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    Le Barrage
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 058 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le barrage est un film assez déconcertant, on ne verra que peu le barrage du titre (voire quasiment pas), ça se passe sur fond de révolution soudanaise (qu'on ne verra pas non plus), les personnages fabriquent des briques en boue pour construire quelque chose... qu'on ne verra pas...
    Mais le plus déconcertant c'est qu'on est face à un film fantastique puisque le personnage principal construit une sorte de statue, ou golem, ou je ne sais quoi, au milieu du désert, statue qui semble prendre vie. Et on sort du film avec plus de questions que de réponses. D'ailleurs on n'a absolument aucune réponse sur rien... Ce qui en fait l'un des films les plus intriguant qui soit.

    Il oscille entre un profond réalisme, quasiment documentaire, sur la fabrique de ces briques, sur le travail de ses ouvriers en plein soleil qui moulent, transportent ces briques... Et ces mêmes mains qui façonnent la boue pour faire donc ces briques en échange d'un salaire, se mettent à façonner la boue pour créer cette créature. Difficile de ne pas voir un lien entre les deux actions, celle de la création à la chaine, impersonnelle, et celle qui semble avoir une âme, qui est unique, qui peut disparaitre, qui peut s'abimer, qui émeut...

    Je ne sais pas s'il faut voir là uniquement une métaphore de la création artistique... mais en tous cas c'est l'une des pistes à explorer je pense.
    Une autre voie intéressante serait la mise en parallèle de ce peuple qui rêve de libertés, qui renverse son gouvernement et la progressive évasion de son personnage principal, que l'on voit de moins en moins au travail et de plus en plus loin de tout, avec sa statue, en train de créer ou de rêvasser.

    Le fait que le film lance des pistes, où c'est le spectateur de faire le travail, de voir ce qu'il en tire lui, permet au film de ne pas juste délivrer un discours sur les conditions de travail au Soudan et d'avoir une certaine richesse thématique.

    En tous cas j'ai trouvé le film assez fascinant, intrigant et avec quelques images marquantes du travail au Soudan. En plus étant donné que le film est très court, le mutisme des personnages, l'extrême lenteur n'ont pas le temps de lasser le spectateur, même s'il n'est pas habitué à ce genre de proposition. Le film parvient à se renouveler et ça en fait un film est pas aussi inaccessible qu'il pourrait bien paraître.
    DRI75
    DRI75

    12 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2023
    Ali CHERRI n’a pas su me raconter et m’intéresser à ce qu’il voulait nous communiquer. Le déroulé est confus, décousu et laid, et me perd complétement comme la boue qu’il nous présente. Film sans intérêt et qui me rappelle que l’Art est exigeant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Maher travaille dans une briqueterie, au bord du Nil, au Soudan, près du barrage de Merowe. Alors que la révolution gronde dans le pays, provoquant la chute du président Béchir, Maher consacre tout son temps libre à l’érection d’une curieuse structure de terre glaise au milieu du désert.

    Pour qui, comme moi, a eu le privilège rare de descendre le Nil soudanais, de Khartoum à Napata, "Le Barrage" est l’occasion de revoir les majestueux paysages désertiques du Gebel Barkal, un site égyptologique consacré à Amon bâti sous les dynasties nubiennes.

    Mais tel est à mon sens l’unique attrait de ce "Barrage", un film quasi-muet du plasticien franco-libanais Ali Cherri, dont le sens m’a échappé. Il ne s’y passe rien si bien qu’une fois dissipé le charme produit par l’exotisme de son premier quart d’heure, on plonge dans une profonde léthargie.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2023
    Le barrage est un film soudanais. On y suit Maher, jeune travailleur qui s’aventure le soir dans le désert. Si le contexte politique du pays est évoqué en filigrane, le film se perd dans un mélange d’histoires qui perd le spectateur.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2023
    En restant au niveau du titre, "Le Barrage" pourrait être le versant africain du « Still Live » du chinois Jia Zhangke (2006) ; là où la construction du gigantesque barrage des Trois Gorges avait pour conséquence la destruction de villages entiers et les déplacements de population…
    Dans le film de Ali Cherri, le barrage n’est pas explicitement au centre de la narration…Le barrage en question est le gigantesque barrage de Mérowé, construit par les chinois, le deuxième en importance après Assouan, situé en amont de la quatrième cataracte du Nil, à 350 km au nord de Khartoum et proche du Gebel Barkat, promontoire rocheux qui domine le site de Napata ancienne capitale du royaume de Kouch, d’où étaient issus ces pharaons noirs, qui ont régné sur l’Egypte Antique antique…
    Pour son premier long métrage, l’artiste et réalisateur libanais Ali Cherri a donc posé sa caméra dans cette région du Soudan (pays rarement filmé), et dans un contexte de bouleversement politique du pays.
    Nous observons des africains travailler dur sous un soleil de plomb. Le paysage est traversé par une route poussiéreuse, qui longe de magnifiques rochers et de fabuleux horizons à l’infini. La caméra circule entre les corps et les briques, qui semblent ne faire qu’un. Le film s’attarde sur la façon traditionnelle de faire ces briques à base de boue et d’eau du Nil et qui sèchent au soleil. C’est un travail d’équipe exténuant, mais rien, ou presque, n'est montré qui permette de savoir à quoi est destiné ce qui est fabriqué et pourquoi, puisqu’à part les quelques masures de pisé où dorment les ouvriers, on ne voit aucune habitation… À la fin de la journée, les hommes se baignent dans les eaux du fleuve….Cette terre isolée reçoit cependant quelques signaux du monde extérieur…. À la radio, les bulletins d’informations évoquent les révoltes et les manifestations contre la dictature d’Omar al-Bashir, et son renversement après le coup d’État de 2019….La caméra s’arrête sur un homme, Maher, il est au téléphone, l’appel terminé , il refuse de se baigner avec ses collègues et saute sur une moto qu’il a empruntée…Il traverse des étendues arides où apparaissent les vestiges de pyramides …rappel du royaume de Kouch ??? ce n’est pas précisé…Arrivé à destination il se retrouve devant un étrange édifice de boue et de branchages , dressé un peu à la façon du pouce de César ….qu’il bâtit un peu plus chaque jour en lui faisant prendre figure humaine.. La monstruosité de cette sculpture de terre, qui finira par se disloquer un jour de violent orage, et qui obsède le personnage au point de hanter ses rêves et de lui parler dans une langue inconnue, intrigue le spectateur et le désarçonne, d’autant que s'adjoint à cette énigmatique construction une tout aussi mystérieuse plaie qui meurtrit le dos du personnage, avec un écho entre cette blessure et la terre craquelée…
    Malheureusement, l’ensemble paraît vain voire prétentieux même s’il peut être esthétiquement plaisant... Le film se veut une allégorie, mais parfois, le symbolisme est aussi trouble que le labeur effectué par l’ouvrier Maher… Au final, le film d’Ali Cherri devient une caricature d’art contemporain : allier la lenteur, la quasi absence de dialogues, des notes de synthétiseur et des touches de bizarrerie ne suffit pas . La mise en scène épurée sonne plutôt creux, en caressant de manière superficielle tout ce qui aurait pu rendre ce récit bien plus riche. J'ai eu l'impression d'un film avec beaucoup d'idées très belles, mais qui n'avait jamais vraiment trouvé sa matière, son lieu, ses axes de caméra, le fil le plus solide de son récit… la forme d'un voyage initiatique qui ne décolle jamais vraiment, engoncé dans un symbolisme qui ne dit pas son nom …. On nous suggère que Maher doit débloquer le barrage qui existe métaphoriquement en lui, et physiquement dans le monde extérieur. Le résultat est que le message du film est si obscur qu’il laisse de la place à de nombreuses interprétations….
    Le film ne trouve jamais vraiment le lien entre sa piste fantastique et le propos politique qu'il sous-tend . Ainsi, pourquoi refuser de traiter plus en profondeur les enjeux sociétaux ou écologiques du barrage. Les suggestions et les symboles peinent à satisfaire le public …surtout si celui-ci est plus avide de géopolitique que d’art élitiste. Et malgré une durée d’1h21, "Le Barrage" semble interminable…
    Pascal C.
    Pascal C.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Un film comme une poésie. L'asservissement d'hommes au travail harassant à la briqueterie. Le barrage dangereux comme frontière inaccessible. Et un homme Maher different qui cherche un dépassement à tout cet univers et lui-même.
    Comment cet homme triste va-t-il aller vers une vie qui a du sens, lui enfant de cet univers clostrophobique et désertique ?
    Une quête lente et méthodique comme une pratique spirituelle.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Alors qu'un vent de révolte se lève sur Khartoum un brave briquetier dont la vie est faite de boue érige une statue monumentale auprès du barrage qui le nourrit et l'asservît. Ce film co-écrit par Bertrand Bonello est sensoriel, hypnotique et par moment ésotérique. Le genre d'œuvre où l'esprit du spectateur peut vagabonder de sa liste de courses à l'écran sans perdre le fil de ce qui y est projeté. Proche de l'art vidéo cette séance est destiné en priorité aux amateurs de cinéma sans œillères, sans frontières et sans narration.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Soporifique et douloureux. Malgré la beauté des paysages, notre regard est mis à rude épreuve et on souffre devant ce film énigmatique et ce soleil asphyxiant. Le réalisateur ne parvient pas à choisir entre fiction et documentaire ou entre rêve et réalité. On a bien du mal à déchiffrer les motivations du personnage principal. On reste perplexe devant cet homme comme devant ces plans contemplatifs qui épuisent littéralement le spectateur.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2023
    Avec 2 court-métrages, "The disquiet" réalisé en 2013, et Al haffar, réalisé en 2015, "Le barrage" constitue une trilogie sur les géographies et les paysages de violence". "Le barrage" a été tourné à proximité du barrage de Merowe, bâti par les Chinois au Nord Soudan et le réalisateur explique "Comme souvent dans ce type d’infrastructures, ce barrage est aussi un projet destructeur, qui a entraîné l’expulsion violente de ceux qui habitaient à proximité, les Manasir, et qui matérialise la brutalité de la dictature d’Omar el-Bechir, maître du Soudan de 1989 à 2019. C’est également un ouvrage catastrophique en termes d’environnement". Centré sur Maher, un ouvrier qui travaille dans une briqueterie et qui disparaît régulièrement pour aller construire une petite pyramide, "Le barrage" est un film contemplatif, un film d'atmosphère qui se situe à mi-chemin entre fiction et documentaire.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Ce premier long métrage de ce réalisateur qui est aussi un grand artiste plasticien est un film d’une grande beauté poétique. Il raconte le quotidien d’un ouvrier dans une briqueterie au Soudan. Malgré la quasi absence de dialogue et un scénario assez minimaliste, le film d’une bonne maitrise technique dégage une sérénité apaisante.

    Bernard CORIC
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Les portraits de vies mutilées et en résonnance avec une conscience, parfois supérieure à elles, font partie intégrante de la sélection de la Quinzaine cannoise. Le cinéaste franco-libanais, Ali Cherri, déjà connu pour deux courts-métrages, « The Digger » et « The Disquiet », n’hésite donc pas à étoffer le paysage d’une nation africaine à l’agonie et plongée dans la terreur, face à un gouvernement des plus rigides. Ce dernier entretient ainsi l’esclavage des habitants par la rétention d’eau, au niveau du barrage de Merowé. Bastion de leur suprématie et d’un contrôle total sur le courant du fleuve, le récit nous balade entre un format quasi-documentaire et l’allégorie.

    Il prend place sous le soleil brûlant au nord du Soudan, où l’on évoquera la collision entre le corps d’un homme et la matière argileuse qu’il manipule. Il s’agit de son dur labeur quotidien, qui le confine et qui le prive de liberté. Maher El Khair, véritable briquetier, n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’est plus que Maher, un homme qui bâtit une structure qui n’a pas d’autres prétentions que de représenter une nature en colère. Cherri parvient ainsi à sonder l’émotion de son personnage à travers le toucher, une sensation boueuse et préventive du futur coup d’état, qui a renversé la dictature d’Omar al-Bashir, un an après le tournage. Les manifestations semblent s’amplifier à la radio, mais la connexion avec ce monde extérieur se fait rare pour Maher, prisonnier de sa condition et d’un éveil spirituel, qui offre au spectateur suffisamment d’éléments pour en étudier les formes. La partition de Robin Coudert ajoute également plus de teneur à cette exploration.

    C’est à partir de ce moment que « The Dam » (Le Barrage) se distingue du monstre solide de Merowé, car on entre lentement dans la psyché du protagoniste, en proie au doute et à une fatalité qui ne présage rien de bon. La réussite du renversement politique n’est qu’éphémère, face à une nature, qui aspire la moindre goutte d’eau, avant de catalyser sa mutation, difforme et qui se prête à l’analyse sensorielle. Chacun est libre d’y voir son analogie, mais le format abstrait du cadre peut renvoyer le spectateur à la même solitude que le héros, qui cherche une réponse au bout de son chemin de croix.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2023
    J'avoue ne pas avoir bien compris.

    Il y a un barrage, El-Bechir est en train de se faire chasser, des pauvres types exploités font des briques en terre, un type meurt sans doute noyé, un autre fait un monument en terre, qui s'anime ... et ce type semble mettre, à dessein, le feu à la briqueterie et à ce qui l'entoure...

    Est-ce mystique ? est-ce symbolique ? En tout cas, c'est mystérieux !

    J'ai lu des critiques qui m'ont montré que je suis passé à coté de beaucoup de choses, qui ne m'étaient en fait clairement pas accessibles, non pas faute d'imagination, mais du fait d'une connaissance insuffisante du contexte politique et culturel.
    NB. Ce type de film justifierait l'existence des critiques de cinéma, si certains en doutaient...
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    La boue est plus qu'un symbole dans le film d'Ali Cherri : elle est la matière première sur laquelle travaillent les ouvriers d'une briqueterie près d'un barrage sur le Nil, et notamment pour l'un d'entre eux qui possède son propre secret. Il n'est pas question de le dévoiler ici, non par peur de divulgâcher, mais parce que le mystère qui entoure ses préoccupations (mystiques ?) ne sont jamais révélées. Ce long-métrage soudanais ne comporte presque aucun dialogue, moins en tous cas que de nouvelles diffusées par la radio sur la situation révolutionnaire dans le pays. De cette violence, le héros du Barrage en est très éloigné, obsédé qu'il est par une tâche qui semble beaucoup compter pour lui. Une grille de lecture ou, autrement dit, quelques indications du réalisateur, ne seraient pas de trop pour comprendre plus clairement de quoi il retourne. Mais malgré ce côté énigmatique, le film parvient à ne pas ennuyer grâce à une densité poétique et contemplative assez prégnante, qui n'est pas exempte de beauté, surtout dans les paysages proches du Nil ou plus loin dans le désert. Il n'y a donc pas de raison de bouder ce nouveau long-métrage soudanais (après Tu mourras à 20 ans), à condition d'être d'une humeur conciliante lors de sa projection, le film nous laissant finalement libre de notre interprétation, avec pour thème majeur, peut-être, le constat que les entreprises humaines ne sont que pure vanité face à la perfection de la nature.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    (...) La terre et l’eau sont la matière des mythes fondateurs. Leur mélange donne naissance à la vie. Le déluge, par contre, force à redémarrer l’Histoire. Le parcours initiatique de Maher, annoncé dans un rêve, passe comme le combat politique par la blessure, la douleur de l’échec et les funérailles des sacrifiés. Le soufisme nubien établit un rapport très étroit avec la nature où tout est sacré. Le régime, au contraire, cherchait avec le barrage à dompter la nature comme il assouvit les hommes. Face aux caresses du pouvoir, la rupture ne peut être que brutale, comme pour le chien. Tout prend feu…
    Maher doit donc reprendre possession de son imaginaire pour dépasser sa condition. C’est cette stratégie politique que cherche à promouvoir ce film, que confirment ses nombreuses références à l’actualité. Il adopte pour cela une esthétique de type expérimentale (longueur des plans, quasi-absence de dialogues, approche contemplative) qui n’est pas sans le couper d’un large public mais s’assume en tant que proposition d’expérience, à prendre ou à laisser. Dans le cadre d’une salle de cinéma, espace clos et obscur permettant l’attention aux détails et la concentration sur le sens, le spectateur est invité à accepter une certaine ascèse pour entrer dans une démarche proche de la méditation, en rupture avec le flux actuel des images multi-écrans. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
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