Anecdotes du film Opération Père Noël

Opération Père Noël

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Opération Père Noël" et de son tournage !

Au plus proche...

Côté mise en scène, Marc Robinet a cherché à rester le plus proche possible de l’univers graphique de Samuel Ribeyron. Le réalisateur développe : "Comment garder la force et l’expressivité des illustrations, tout en donnant vie à ces personnages qui n’ont pas de réel volume ?"

"Cet enjeu, tout comme le traitement des décors en aplat et fausse perspective, nous a orientés vers un parti pris de mise en scène beaucoup plus graphique que réaliste, vers une animation plutôt retenue et juste, donnant la part belle aux expressions et sentiments des différents protagonistes."

"Pour ces raisons, nous avons effectué des essais d’animation, ainsi que des recherches sur un procédé de mise en couleurs tenant compte des trous dans le contour des personnages et des effets de matière sur certains éléments vestimentaires."

Qui est Samuel Ribeyron ?

Samuel Ribeyron est auteur et illustrateur et publie ses albums chez Milan, Le Seuil, Hong Fei, Didier jeunesse… Son dernier livre « Puisette et Fragile » est une adaptation en BD du spectacle jeune public du même nom dont il a réalisé la scénographie. Parallèlement, il est décorateur volume.

Diplômé de l’Ecole d’art Emile Cohl, il a débuté dans le cinéma d’animation sur la série francobritannique L’Hôpital Hilltop.

Depuis, il collabore avec les studios Folimage et Foliascope soit en tant qu’auteur graphique (Les 4 saisons de Léon/4x26’, Opération Père Noël/26‘ ou Le Secret des mésanges/70’) soit en tant que chef décorateur (Neige/26‘, Wardi/72’). Son premier court métrage Beau voyage est édité par les éditions Corridor.

Décors

Samuel Ribeyron a imaginé des décors très riches, tout en gardant une lisibilité sur les personnages. Il se rappelle : "J’utilise des papiers scannés et des vieilles gravures que je transforme pour les intégrer au mieux dans l’ambiance. C’est dans ce style graphique, peaufi né sur mes albums jeunesse que je voulais voir évoluer William et Alice ; dans un univers fait d’éléments à plat, posés en façade comme une scène en papiers découpés."

Note d'intention du scénariste Alain Gagnol

Le début de l’histoire est construit autour du désir de William d’avoir le Père Noël en personne comme cadeau. On suit la mise en pratique très concrète de cette demande. Mais, une fois le but atteint, le film est loin d’être fini."

"Car à partir de cet instant, c’est une autre histoire qui se développe. Le garçon est brutalement confronté à la réalité de son désir et à ses effets."

"La deuxième grande partie est comme le miroir de la première puisque, cette fois-ci, il ne s’agit plus d’avoir en sa possession le Père Noël mais de le libérer. Comme tous les contes, cette histoire est le récit d’une initiation. Dans ce cas précis, la fin de l’innocence du garçon."

"Mais l’innocence de William n’a rien d’idéal. Elle le pousse à réclamer l’impossible. Il ne mesure pas la portée de ses actes, pas plus qu’il n’est capable d’envisager le monde en dehors de son propre point de vue."

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