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Pascal P.
3 abonnés
31 critiques
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4,5
Publiée le 21 septembre 2022
Voilà une belle surprise! Grand fan d'Isabelle Carré, je partais un peu méfiant dans la séance en imaginant tomber sur un film plombant, une sorte de documentaire sur les migrants qu'on aurait vu dans un magazine d'actualités à la télé. Et boum, le film part peu à peu dans une autre direction, à savoir la relation conflictuelle entre une mère et son fils (Théodore Pellerin qui mérite le César du meilleur espoir tant il est formidable). Mais alors les migrants? C'est justement parce qu'on les "oublie un peu" qu'ils nous reviennent comme un véritable boomerang au cours du film. Je ne dirai pas comment, bien sûr, mais cette ingénieuse construction scénaristique fait qu'on est replacés d'une façon bouleversante devant la tragédie de ces destins humains, "parqués" dans des camps de réfugiés. Et ça m'a fait pleurer. Cela m'a bouleversé. On pourra trouver certaines scènes téléphonées ou un peu trop surjouées, mais perso, ça ne m'a pas dérangé. Le duo-duel d'acteurs entre Isabelle Carré et Théodore Pellerin est absolument magistral!!!!!
En 2013, j’avais adoré la comédie politique du suisse Lionel Baier, Les Grandes ondes (à l’ouest). Cette fois, on ne sait pas grand-chose sur cette comédie dramatique sinon qu’il a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2022. Nathalie Adler est en mission pour l’Union Européenne en Sicile. Elle est notamment chargée d’organiser la prochaine visite de Macron et Merkel dans un camp de migrants. Présence à haute valeur symbolique, afin de montrer que tout est sous contrôle. Mais qui a encore envie de croire en cette famille européenne au bord de la crise de nerfs ? Sans doute pas Albert, le fils de Nathalie, militant engagé auprès d’une ONG, qui débarque sans prévenir alors qu'il a coupé les ponts avec elle depuis des années. Leurs retrouvailles vont être plus détonantes que ce voyage diplomatique… 90 minutes qui laissent un sentiment étrange d’inabouti. Beaucoup de bonnes intentions, mais le film se perd entre deux histoires très différentes sans jamais choisir. Le spectateur se perd aussi. Autant le volet politique s’annonce passionnant voir subversif, autant le volet drame familial s’étire en longueur. Fustiger l’Union européenne incapable de faire face aux tragédies humaines sur son propre sol est un objectif louable voire utile. Traiter le sort réserver aux migrants sur le sol italien – le film est tourné en Sicile, à l’époque de Salvani -, sous l’angle de la satire voire du burlesque est un pari osé mais, en l’occurrence, gagnant. Hélas, le mélo familial prend trop rapidement le pas sur le pamphlet politique. La comédie de mœurs n’étant pas vraiment palpitante, même mêlée d’absurde et d’étrange, un petit goût d’ennui s’empare du spectateur et c’est bien dommage car le casting est épatant. Le scénario s’interroge sur l’engagement, qu’il soit politique ou personnel. Bravo ! Mais deux films en un… il y en a forcément un de trop. Isabelle Carré est une merveilleuse actrice, d’une justesse et d’une sobriété jamais prises en défaut. Le jeune Théodore Pellerin lui donne la réplique ainsi que l’impeccable Ursina Lardi. Citons encore Ivan Georgiev, Tom Villa et Adama Diop. Tout serait bien, si ce drame des sentiments égarés n’était pas mélangé à ma satire politique. On aurait aimé s’intéresser au deux, en fin de compte, on n’y arrive pas. Qui trop embrasse mal étreint…
Le début est prometteur avec l'arrivée d'une délégation étrangère et les points de vue et souhaits qui s'entrechoquent jusqu'au ridicule. Ensuite, le film s'enlise dans une histoire mère-fils pas captivante du tout et une relation amoureuse entre deux femmes pas réussie du tout. On s'ennuie ferme malgré le bon jeu des acteurs
En première intention, on pense à un film sur une trame géopolitique (les relations franco-allemandes qui font et défont l’Europe), occasion de quelques piques, moqueries et flèches diplomatiquement assassines. Le tout sous le regard affuté (neutre ?) d’un réalisateur... suisse, permet ainsi d’espérer une petite pépite sortant de l’ordinaire. Mais las, le thème quitte rapidement le cœur de son sujet (les flux migratoires incontrôlés et incontrôlables aux frontières de l’Union Européenne et le militantisme parfois trop bien pensant ou l’agitation politique et le show médiatique qui vont avec) pour une histoire familiale, somme toute assez (trop) banale. Et, sauf à y voir une allégorie ou une métaphore, pas vraiment dans l’esprit du titre : « La dérive des continents ». Pourquoi « au Sud » ? Mystère. Mais il y a sans doute une explication ! Les secrets de tournage étant réduits à leur plus simple expression, le spectateur lambda n’en saura pas plus.
Film fourre toit dans les thématiques juif non pratiquant... Lesbienne avec un fils.. Abandon d'enfant migrants qu'on ne voit quasi jamais... On s'emm... E quand même.. Isabelle qui d'habitude est assez attachante est vraiment antipathique... Comme d'hab les scenarios français manquent de. Profondeur... A éviter
Isabelle Carré incarne Nathalie chargée de mission pour l’Union Européenne en Sicile. Elle organise avec les représentants de la France et de l’Allemagne une visite des chefs d’Etats d’un centre d’accueil des migrants alors que la crise migratoire bat son plein. Ce film est une photographie d’une époque, où tout s’emballe, et propose une critique par l’absurde de ces drames. Dans le même temps, le film raconte l’histoire d’une maman dont la relation avec son fils semble irrécupérable… Une histoire ancrée dans l’actualité mais touchante.
Le dernier Opus de Lionel Baier nous invite avec Brio à nous arrėter pour réfléchir à qui nous voulons être face aux personnes migrantes.
La dérive des continents (au sud) n'est pas un film sur les migrants. Il évite avec tact et pudeur d'instrumentaliser leur cause, préférant adopter un humour décapant pour décrire qui nous sommes face à leur présence soigneusement encadrée de barbelés.
Avant de pouvoir tenter une intégration lente et semée d'embûches, ces personnes ne vivent pas seulement dans des camps en marge de nos sociétés, elles font aussi l'objet d'une instrumentalisation politique et de récupération par différents organismes plus ou moins utiles ou efficaces.
Le regard que Lionel Baier nous propose d'adopter est celui d'un miroir sans concession qui nous renvoie avec humour et finesse au ridicule de nos propres postures.
Ce film servi par une brochette d'acteurs de talent est incontestablement une réussite. C'est aussi un concentré de la patte Lionel Baier, faite d'humour, de tendresse et d'autodérision.
Un film intéressant qui présente les relations conflictuelles d'une mère qui a choisi de vivre sa vie et de son fils qui lui reproche de l'avoir abandonné. C'est assez juste et très bien joué, dommage que les dialogues soient un peu bêtes par moments mais autrement cela se tient bien et je n'ai pas vu d'errements ou de sujet mal maîtriser comme certains critiques. Les relations entre personnes sont fortes et justes. Et bien sûr le côté "politique" est aussi bien traité : les migrants sont des personnes comme nous et ils méritent toute notre attention.
Au départ on pense partir sur une réflexion sur la communication politique et sa spontanéité. Sujet intéressant a une époque où les chaines d'actualité sont reines au travers la préparation d'un voyage qui sera bien entendu vendu comme non prévu. Un excellent sujet.
Puis vient se greffer les conflits de prise en charge entre les organismes officiels (ici la commission de l'UE) et des organisations non gouvernementales, des groupes d'activistes.
Ensuite les relation familiales car coïncidence un des leaders des activistes se trouve être le fils de la responsable de l'UE.
Et pour terminer un coming out comme si le film manquait de sujet...
Quatre sujets, un seul film, le tout en une heure trente... Ce ne peut donner que quelque chose de pas fini, superficiel ce qui est hélas le cas.
Fadeur, mauvaise conscience, vaine prétention de montrer un état du monde sont au rendez-vous de ce film grotesque. Un pseudo humour plein de dérision qui colle mal à ce qui est montré : la réalité d'un camp de migrants. Isabelle Carré joue (mal) la progressiste de service. Les seconds rôles sont unanimement des caricatures. Le film est tellement largué, arriéré, insipide, tellement en retard sur le mouvement du monde qu'il en devient révulsant. À boycotter de toute urgence !
Un sujet sensible traité avec réalisme et humour. L'Europe face à l'afflux de migrants cherchant l'Eldorado et les difficultés politiques et humanitaires que cela engendre. Sur cette toile de fond d'une actualité récurrente, les relations compliquées d'une mère et de son fils que la vie a éloignés. Isabelle Carré incarne majestueusement cette mère pleine de doutes et de culpabilité.
Film irréaliste qui ne reflète absolument pas les conditions de vie sur les camps de migrants. Le film parle très peu de ce sujet d'ailleurs. Certaines scènes sont tirées par les cheveux.
Ce film ne parle presque pas des migrants, le sujet principal est le fils et la mère qui se retrouvent. On ne comprend pas pourquoi le film s'appelle comme ça. On ne comprend pas non plus hyper bien certains moments. Très déçue