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vadorbane93
19 abonnés
557 critiques
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5,0
Publiée le 20 avril 2009
Le meilleur du roi du mélodrame à savoir douglas sirk. Ecrit sur du vent ou mirage de la vie ne parviendront jamais à atteindre un tel degré de lyrisme malgré leurs qualités indéniables.
lDouglas Sirk est un peu au mélo ce qu' Hitchcock est au suspense. Ses mélodrames sont des roses pleines de beauté et d'épines. Romanesque, élégance porté par un Technicolor flambloyant et partition musicale n'empechent pas un constat amer sur une société écrasé par les conventions et les apparences. Jane Wyman, par son regard si expressif emporte le morceau et Rock Hudson en homme sincère et solide comme un arbre est très bien aussi. ce film est un plaisir désuet par la rigueur morale qui accompagne les personnages et qui n'a plus spécialement cours aujourd'hui.
Un chef d'oeuvre du mélodrame datant de 1955 signé Douglas Sirk !! Troisième long métrage que je visionne de ce cinéaste talentueux et "Tout ce que le ciel permet" est tout ce que j'aime a voir souvent au cinéma, des plans somptueux qui vont des décors superbes de cette petite ville qui donne envie d'y vivre d'Automne en Hiver (surtout la maison de Rock Hudson), des lumières qui jouent en couleurs de l'époque magnifiques et une histoire d'amour entre une veuve qui a deux enfants et un jardinier paysagiste plus jeune qu'elle mais moins riche ce qui posera un problème pour la famille, pour l'héritage de la maison familiale et des enfants qui y voient un inconvénient pour la relation de leur mère et leurs avenirs, il faut faire un choix, pas facile ? Je me suis régalé devant ce film qui donne envie de le voir plusieurs fois et découvrir le reste de la filmographie de Douglas Sirk. Les deux interprètes principaux Rock Hudson et Jane Wyman sont superbes. Magnifique.
Un excellent film du genre romance dramatique, beaucoup plus fin et subtile qu'il ne le laisse penser quand on regarde de près la mise en scène et certains dialogues car il aborde un sujet très peu exploité à l'époque.
Sublime mélodrame. Quel maître incroyable. Tout est réussi et l'émotion entre les amants est très fortement ressentie par les spectateurs. Quelle belle histoire poignante. C'est extraordinaire
Un mélodrame un peu kitch mais vibrant où la passion entre une jeune veuve bourgeoise (Jane Wyman émouvante) et son jardinier tente (Rock Hudson assez pipé) de briser le mur des préjugés de l'Amérique corsetée des années 50. 2,75
les films de Douglas Sirk sont considérés comme des chef d'oeuvre en général ! Si on regarde de près, ils s'agit quand même de gros mélos, dont on a du mal se passionner réellement pour l'histoire, même si ils sont sympathique et surement illustrateur ds problèmes sociaux du temps. Un autre problème en général non soulevé est le physique assez ingrat de Jane Wyman, dont on a du mal a comprendre qu'elle déclenche la passion, fut elle cinématographique. Rock Hudson lui étant supérieur en tous points.
On comprend aisément en voyant "Tout ce que le ciel permet" pourquoi Douglas Sirk est considéré comme le roi du mélodrame. Sacrifice du personnage principal qui renonce à son bonheur pour celui de son entourage, mise en scène flamboyante, et des acteurs parfaitement dirigés dont Rock Hudson, déjà épatant dansl' un des meilleurs films de Doublas Sirk "Ecrit sur du vent".
Avec un talent certain, Douglas Sirk réussi à associer ironie et émotion et donne ainsi à son oeuvre une complexité proche de celle de la vie. Excellent film !
quelle découverte que ce film qui malgré ses presque soixante ans , nous pose les mêmes questions intemporelles : superficialité ou intériorité ?? madame d'âge mûr et de bonne société tombe amoureuse du beau jardinier bien jeune , tendance beatnik mais bobo. que faire ? vivre l'amour sans souci du qu'en dira-t-on ? céder à la pression sociale de caste ??. mise en scène , lumières décors , interprétation , tout est magistral et chacun devrait absolument voir et se poser les questions essentielles !
Je suis un peu partagé sur ce film car j'ai adoré jusqu'au dernier quart d'heure on va dire, qui lui m'a laissé assez dubitatif. Déjà visuellement le film est juste sublime (et encore je l'ai vu dans une qualité sur Mubi qui était loin d'être optimale), ces décors automnales avec cette perpétuelle lueur de coucher de soleil qui vient réchauffer les cœurs alors que l'on voit déjà les premiers signes du froid arriver. Le jeu sur les couleurs, bien que classique fonctionne à merveille ici. Froid et bleu lorsque les personnages sont sur le point de se séparer, avoir de revirer à un rouge vivifiant lorsque l'orage et le tourmente sont passés. Disons que durant tout le début du film c'est un film dans lequel il ferait bon vivre et on ne peut plus réjouissant. Je crois que c'est la photographie qui apporte le plus de chaleur que j'ai pu voir depuis Winter Sleep. Par contre j'avoue avoir du mal avec la structure du film. Tout était là pour faire un drame fort et poignant, le film avait plusieurs occasions de s'arrêter et jamais il ne les saisit et termine sur ce final qui me semble sorti de nulle part, voire même détruisant toute la construction tragique qu'il y avait dans les minutes précédentes. Parce que franchement voir dès le début la fille annoncer à la mère que les femmes en Égypte étaient emmurées avec leur mari comme une de leur possession et donc faire une promesse au spectateur que c'est ce que risque le personnage principal... puis la voir se faire visuellement enfermer dans le cadre de la télévision qui est là pour lui tenir compagnie et qu'elle ne se sente plus jamais seule, malgré le départ de ses enfants pour lesquels elle a tout sacrifié, c'est d'une puissance évocatrice rare et d'une violence absolue. Ce qui suit me semble inutile, inintéressant... pire, là juste pour que la fin soit plus acceptable... La fin me donne le sentiment d'être bricolée... artificielle, là où tout le reste du film était d'une immense justesse, notamment avec un duo d'acteur absolument parfait pour lequel on sentait une réelle alchimie. J'ai donc passé un excellent moment, mais je suis vraiment partagé sur la fin qui n'est pas aussi satisfaisante qu'elle aurait pu l'être et pas aussi tragique qu'elle aurait pu l'être également...
Connaissant des déceptions dans sa carrière aussi bien aux États-Unis qu'en Allemagne, Douglas Sirk se décide à revenir dans les années 1950's vers l'Amérique où il rencontre le succès avec ses mélodrames dont le plus culte et le plus apprécié est Tout ce que le Ciel Permet. Ce classique hollywoodien parle d'oppositions et d'affirmation, d'une idylle impossible entre une veuve issue de la société mondaine et d'un homme plus jeune et bien bâti. Un portrait manichéen aurait été très facile à peindre pour interpeller le spectateur sur la frontière entre les quartiers aisés et les familles modestes mais Douglas Sirk n'emprunte pas la voie de la facilité et ne ment pas sur les modes de vie des ménages. Le milieu humble est naturellement plus mis en valeur que la bonne société mais les intérêts et les vraies pensées des foyers sont évoqués, il faut savoir contre-peser le pour et le contre, il n'y a pas de secret, la seule solution pour bien vivre au-delà des moyens financiers est l'amour, peu importe le jugement d'autrui. Jane Wyman et Rock Hudson forment un couple emphatique et magnifique, la première manquant d'assurance pour assumer son désir et le deuxième lui transmettant sa force et sa vivacité au fil du film. Ce combat pour se libérer est orné de couleurs chaudes, de scènes délicates et d'une réalisation ravissante au service d'un message puissant. Une superbe histoire à se remémorer encore et encore.
Encore un superbe mélodrame de SIRK qui reprend quelques ingrédients du film « Le secret magnifique » (1954) : Cary Scott (Jane WYMAN, 37 ans), veuve, s’éprend de son jardinier, passionné d’arbres, plus jeune, Ron Kirby (Rock HUDSON, 30 ans) mais cette fois-ci, le film est empreint d’une forte critique sociale d’une petite ville de Nouvelle-Angleterre (Stoningham dans le Connecticut) et du mode de vie américain (arrivée de la télévision dans les foyers pour combler l’ennui), d’autant plus pertinente qu’elle provient d’un réalisateur européen : puritanisme, colportage des rumeurs, culture de l’entre soi et non-mixité sociale et égoïsme des enfants de Cary Scott. Ron Kirby, dont le couple d’amis (le mari a fait la guerre de Corée avec Ron) est lecteur de « Walden ou la vie dans les bois » (1854) d’Henry David Thoreau (1817-1862), récit du séjour de son auteur dans une cabane près d’un étang de la commune de Concord (Massachussetts), est un homme libre, qui ne tient pas compte de l’avis des autres. Contrairement à Carry Scott, qui se sacrifie (en vain) pour ses enfants et trop sensible au quand dira-t-on, laissant les autres décider à sa place. Le film bénéficie aussi du Technicolor, du directeur de la photographie Russel METTY (4e collaboration sur 9) et du compositeur Franck SKINNER (5e collaboration sur 7). Le regard critique des enfants sur leur mère sera développé brillamment (dans un autre contexte) plus tard dans « Sur la route de Madison » (1995) de Clint Eastwood.