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    Les Gens d’à côté
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    2 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Un film assez bien.

    J'ai adoré l'idée de base et tout le drame engendré par celle-ci tout au long du film.

    Les personnages sont assez attachants et ont une personnalité différente ce qui rend le film plus varié.

    Le film reste quand même trop simple. Il frappe fort dès l'intro mais après il tourne trop en rond.

    À voir.
    Philippe V
    Philippe V

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Un des plus beaux films d'André Téchiné qui retrouve 45 ans après Les soeurs Brontë l'immense Isabelle Huppert ! Tout en subtilité, tout en finesse, ce film aborde sans appuyer de nombreuses problématiques actuelles comme le rapport à l'autre, le fait de pouvoir dialoguer sans s'invectiver. Ce qui fait un bien fou par les temps qui courent. Quant à Hafsia Herzi, elle est désormais une des plus grandes actrices du cinéma français et ce grand duo Huppert/Herzi reviendra à la rentrée dans La prisonnière de Bordeaux, signé Patricia Mazuy (Saint-Cyr). Que du bonheur !
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2024
    Lucie (Isabelle Huppert), la soixantaine, travaille à la police de Perpignan. Elle peine à se remettre du suicide de son mari, policier lui aussi, survenu un an plus tôt. Un jeune couple et leur ravissante gamine viennent de s’installer dans le pavillon voisin du sien. Julia (Hafsia Herzi) est enseignante ; Yann (Nahuel Pérez Biscayart) est un artiste qui se révèle activiste anti-fa, partisan de l’action violente, sous le coup de plusieurs condamnations judiciaires. Lucie est écartelée entre l’amitié qu’elle ressent pour ses voisins et la réserve que sa profession lui impose.

    À quatre-vingts ans passés, André Téchiné cumule deux qualités rares. Il est d’une part l’une des figures tutélaires du cinéma français. Il est d’autre part toujours aussi productif – à l’instar de ces grands cinéastes du monde entier (Eastwood, Miyazaki, Scorsese, Polanski, Loach…) qui continuent à réaliser des films comme si les ans n’avaient aucune prise sur eux.
    André Téchiné ("Hôtel des Amériques", "Ma saison préférée", "Les Roseaux sauvages"…) est le cinéaste de l’intime, de l’homosexualité, de la confusion des sentiments. Mais son cinéma s’inscrit dans un environnement social et politique. Cette attention portée au contexte est de plus en plus marquée ces dernières années, au point d’en faire presque un réalisateur « à thèmes » : la radicalisation des jeunes attirés par le jihad en Syrie dans "L’Adieu à la nuit", le TPST des soldats français de retour d’opérations extérieures dans "Les Âmes sœurs"…

    "Les Gens d’à côté" s’inscrit dans cette généalogie-là. Ses premières images quasi-documentaires rappellent les films de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, ayant pour cadre le monde du travail et ses luttes. Sauf qu’ici, il s’agit de la police et de ses syndicats qui alertent les pouvoirs publics sur le nombre alarmant de suicides dans ses rangs.

    Entre ACAB (All Cops are Bastard) et #JesoutiensnosFDO, André Téchiné, comme toujours, évite le manichéisme. Son film ne prend pas la défense de la police pas plus qu’il ne fait l’apologie de la violence révolutionnaire. Il se place à hauteur d’hommes – ou plutôt de femme. Car le film est raconté à travers les yeux de Lucie, doublée d’une voix off redondante, dont la loyauté est mise à mal : loyauté d’une part à l’égard de ses voisins avec lesquels des liens d’amitiés se sont noués, d’autant plus puissants que Lucie n’en a pas beaucoup d’autres, loyauté d’autre part à l’égard de ses collègues, de son mari décédé et de sa profession.

    Le problème des "Gens d’à côté" vient à mon sens de son scénario, trop appliqué, trop lent, trop prévisible et pas toujours très crédible. Il vient aussi de ses acteurs. Isabelle Huppert a au moins dix ans de trop pour le rôle. Ses séances de jogging répétitives, dans son sweat shirt et sous sa capuche, frisent le ridicule. Hafsia Herzi est à mes yeux, presque aussi calamiteuse, dont je trouve le jeu terriblement faux. Échappe à mon courroux le seul Nahuel Perez Biscayart qui, décidément, d’un film à l’autre, habite toujours ses rôles avec la même incandescence. Les quelques pas de danse improvisée qu’il esquisse sur un parking nocturne constituent ma séquence préférée de ce film moyen.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2024
    Lucie travaille dans la police. Un jour, de nouveaux voisins s’installent à côté, elle est professeure, lui est artiste et activiste. Ensemble, ils élèvent une petite fille dont Lucie se prend d’affection. Une cohabitation étonnante tant tout semble les opposer. C’est touchant.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    193 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2024
    Les téléfilms moisis d'André Téchiné n'ont plus la côte, ils sont délaissés, ne font plus recette, n'intéressent plus grand monde. Ce n'est pas le duo Isabelle Huppert - Hafsia Herzi qui va sauver la mise. Pourtant les deux comédiennes sont justes, correctes en tous points mais on est las de les voir à longueur d'année. Elles ne provoquent ni l'une ni l'autre la moindre surprise. Enfin l'histoire, la mise en scène appliquée, académique de Téchiné découragent toute virtualité
    jean-christian F.
    jean-christian F.

    20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    Les ambiguïtés et les contradictions : comment les gérer ?c est la question pour les 3 personnages principaux : un très bon casting ; bravo à tous 3 et au magicien Techiné
    Jacqueline Guenin
    Jacqueline Guenin

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    J'ai beaucoup apprécié ce film qui traite d'un sujet délicat. Les rapports police activisme. En effet une policière à l'écoute du monde dans lequel elle vit suite à une épreuve à la fois humaine et professionnelle et un activiste engagé à fond dans une colère qui refuse de s'apaiser. Comment se rencontrer, échanger sans choisir un camp ? Impossible aux yeux d'une organisation sociale qui est remise en cause et défendue aveuglément. Respecter l es lois républicaine s oui mais à quel prix ?. Isabelle Huppert touchante et digne nous pose ces questions. Une mise en scène subtile et une interprétation à la hauteur de l'importance du sujet. Abandonner la violence pourrait être un autre sujet. Bravo à tous et toutes. J'ai beaucoup aimé ce film.
    Boby 53
    Boby 53

    13 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    Sur un thème assez classique et une trame contemporaine, Téchiné arrive à nous attacher à ses personnages, même si le scénario au final nous laisse un peu en suspend. Reste une interprétation sans failles, Huppert nous bluffe encore dans un naturalisme sans fards ( au propre et au figuré).
    Michel C.
    Michel C.

    260 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2024
    Comédie assez sombre, qui m'a attiré pour la présence d' Isabelle Huppert ( Lucie ) mais aussi Hafsia Herzi ( Julia ). André Techiné à la réalisation, c'est bien une intrigue qui se met rapidement en place, dans un climat cher à I Huppert. C'est ce que j'adore chez elle : on ne peut vraiment pas deviner son attitude et on comportement a priori. Le film n'est pas très long et pourtant quelques longueurs nuisent au scénario. Idée intéressante de construire un suspense entre voisins, ce jeune couple ayant emménagé dans le pavillon juste en face de celui de Lucie, femme seule. Moins heureuse celle de la voix off dans les flash-back nombreux qui compliquent la compréhension. Les deux femmes jouent très bien cette complexité de la mixité sociale, à un degré moindre Nahuel Perez Biscayart, son rôle restant dans l'ombre. Au global, une petite déception, dommage de ne pas avoir poussé un peu plus loin..... !!**
    Bernard M
    Bernard M

    22 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    Le film d'André Téchiné est une bonne réalisation de ce vieux routier du cinéma .Sa construction, le jeu des acteurs sont irréprochables.Bien sûr, le cinéma de Téchiné va droit au but et il est assez épuré alors décors et seconds rôles sont parfois escamotés, mais on en sort frustré non pas à cause de ces manques qui ne nuisent pas à l'action mais d'une fin qui n'en est pas uneet il manque clairement un bon quart d'heure au film pour qu'il donne l'allure d'un film achevé.
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2024
    Dans un style très romanesque, alliant narration fluide et élégante mise en scène, Téchiné scrute les fractures et les maux qui déchirent notre société.
    Lucie (Isabelle Huppert) policière en fin de carrière, éprouvée par le récent suicide son compagnon, vit seule dans son pavillon. Dès leur emménagement, elle se prend d’amitié pour ses nouveaux voisins (Hafsia Herzi et Nahuel Perez Biscayart), bien que lui soit activiste anti-flics assigné à résidence, maintes fois condamné. Cette histoire d’empathie réciproque qui aborde tant le problème de la violence policière, que la difficulté du métier n’est finalement qu’un prétexte pour illustrer le propos dont la portée est bien plus générale…. Avec les gens d’à côté, Téchiné met en scène une histoire banale du quotidien pour évoquer une relation pleine de contradictions pourtant construite sur une simple envie d’entraide, de recherche d’affection, de possible vivre ensemble, de réconciliation des contraires au-delà de tous clivages idéologiques.
    selenie
    selenie

    5 988 abonnés 6 128 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Cette ouverture inédite sur grand écran est pourtant symptomatique de l'écueil du film, à savoir qu'il repose sur un scénario très manichéen alternant entre blanc et noir, entre l'anar gauchiste black block violent et une fonctionnaire de police en fin de carrière et veuve ce qui ouvre la porte à deux problèmes : 1- les deux discours sont trop marqués et oublient que le monde est plus dans des teintes de gris, 2- le personnage de Lucie/Huppert n'est pas policière mais technicienne de police scientifique, nuance ! Les deux discours sont sur le fond réalistes et crédibles mais sont trop démonstratifs pour ne pas dire caricaturaux, notamment la faute à des dialogues hyper écrits et donc peu naturels, voir pompeux ou solennels qui ne permet pas d'y croire ou, plutôt, de subir des messages moralisateurs et donneurs de leçon que ce soit d'un côte comme de l'autre. On reste perplexe sur les quelques passages oniriques ou propos spirituels qui sont presques hors sujets si ce n'était pour "atténuer" le position policière de Lucie. On sent surtout qu'en vérité les auteurs ne connaissent pas leur sujet, à croire que la partie de Yann/Biscayart a été écrite pas un journaliste de Libération, et que celle de Lucie/Huppert par un syndicaliste de Alliance Police.
    Site : Selenie.fr
    Jipéhel
    Jipéhel

    51 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Loin des clichés

    André Téchiné a 81 ans et depuis 197e – et Souvenirs d’en France -, il trace une route très personnelle, tout en finesse et délicatesse dans le panorama français du film d’auteur, avec un grand A. Près de 30 films ont jalonné cette carrière avec pas mal de perles comme Les Roseaux sauvages, Ma saison préférée, Hôtel des Amériques, La fille du RER, L’homme qu’on aimait trop, L’adieu à la nuit¬, – liste non exhaustive -. Pour ces nouvelles 85 minutes, le cinéaste, comme à son habitude traite avec subtilité un fait de société et pose des questions graves. Lucie est une agent de la police technique et scientifique. Son quotidien solitaire est troublé par l’arrivée dans sa zone pavillonnaire d’un jeune couple, parents d’une petite fille. Alors qu’elle se prend d’affection pour ses nouveaux voisins, elle découvre que Yann, le père, est un activiste anti-flic au lourd casier judiciaire. Le conflit moral de Lucie entre sa conscience professionnelle et son amitié naissante pour cette famille fera vaciller ses certitudes… Encore une fois, un excellent film de Téchiné porté par un trio formidable. A voir pour tenter de répondre à des questions qui agitent notre société.
    Le film s’ouvre par une scène de manifestation de la police, mettant en avant, d’emblée, cette part sensible, vulnérable de cette police. Cette face cachée liée à un dysfonctionnement de la profession dont on parle finalement assez peu. Ce n’est hélas pas dans l’air du temps. Téchiné ose aller plus loin, dans une autre scène de réunion syndicale la déléguée syndicale pointe la souffrance au travail de ses collègues. Le scénario situe l’intrigue dans une zone pavillonnaire indéfinissable, entre ville et campagne. Le défi a été de filmer ces espaces comme ils sont. Puis à s’intéresser au plus près aux émotions des acteurs, à leurs gestes, leurs regards, leurs tremblements dans ces lieux à la fois étranges et familiers. Téchiné, sur un sujet aussi sensible, parvient à éviter à la fois, les clichés faciles et trop largement répandus dans l’imaginaire des français et le manichéisme d’un monde où tout serait blanc ou noir, sans nuances. Ici, le monde est gris avec des moments solaires. Un film qui regarde la France dans le blanc des yeux.
    Alors que Téchiné a déjà tourné près de 10 films avec Catherine Deneuve, il n’avait encore travaillé qu’une seule fois – il y a 45 ans, pour Les Sœurs Bronté - avec Isabelle Huppert, qui, ça ne vous surprendra pas, est parfaite en tous points dans ce rôle délicat et sensible. Elle forme un magnifique trio avec Hafsia Herzi et Nahuel Perez Biscayart. Ce drame est d’une justesse et d’une intelligence rares. Peut-on encore réconcilier les contraires ? Le fossé qui s’est creusé entre des « France » si différentes et antagonistes peut-il être comblé un jour ? Téchiné, cinéaste des dilemmes et des déchirements, se garde bien de répondre et nous laisse proches du malaise. Et vous ?
    O.M.A.
    O.M.A.

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2024
    J'ai cru un moment que le script avait été rédigé par le ministère de l'intérieur lui-même. Puis j'ai compris que Téchiné fait montre d'irénisme dans une volonté de reconsidérer les métiers publiques en général.

    Il donne donc à voir une police idéale spoiler: , exempte de racisme, comprenant dans ses rangs une proportion significative de non blancs, notamment à des postes importants, et même des immigrés de la première génération. Il aborde bien la question des suicides, mais ceux-ci sont déclenchés par la confiscation de l'arme à feu. Et leur motivation demeure dans le flou. A contrario, il va de cliché en cliché concernant les antagonistes à la police : ce sont eux les idéalistes, forcément des artistes et des punks.


    Point positif : il est bon se leurrer pour permettre au personnage d'Isabelle Huppert de faire faux bond à la tradition française de la délation.

    Sur le plan de la forme, la voix off sonne artificielle, les dialogues ne sont pas naturels et le jeu d'Hafsia Herzi est ici très monotone.
    Maquisard 21
    Maquisard 21

    2 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2024
    Partant d'un sujet intéressant , le film n'est pas à la hauteur de mes attentes tout simplement car même si l'histoire est loin d'être déplaisante à suivre et que l'on éprouve de l'affection pour les personnages surtout pour celui de Julie et de Julia sans oublier celui de la petite Rose , le film manque de dialogues percutants et argumentés entre les deux personnages en opposition , à savoir celui de la policière et le voisin anti flics.
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