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    Et la fête continue !
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    Séverine
    Séverine

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Tout est dit dans la chanson de Charles Aznavour "emmenez moi au bout de la terre........Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil." Malgré les drames vécus il faut toujours garder l' espoir. Un bon film qui rend hommage aux sinistrés de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018.
    Caroline RAGODY
    Caroline RAGODY

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    "Rien n'est fini, tout commence". Cette parole pleine d'espoir referme l'analyse de Rosa (lumineuse Ariane Ascaride) sur sa vie de femme militante, Arménienne et Marseillaise.
    Avec comme introduction le drame de la rue d'Aubagne survenu il y a cinq ans, on assiste à la rencontre amoureuse, sincère et pudique d'un couple senior, on comprend le difficile contexte politique de Marseille, on est confrontés pour rappel à la situation hospitalière, on s'initie à la culture Arménienne et à sa cuisine, on entend aussi de très beaux textes.
    Film engagé certes mais peut-on ne pas l'être face à tant de dysfonctionnements ?
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    On ne peut que se réjouir d'assister au retour à Marseille de Robert Guédiguian après son escapade à moitié réussie au Mali : c'est en effet à Marseille que, à mon avis, tous ses meilleurs films ont été tournés. On ne peut que de réjouir, également, de retrouver chez lui une forme d'optimisme, certes très mesurée mais qui tranche quand même avec le pessimisme de "Gloria Mundi". C'est fou comme la ressemblance entre Guédiguian et Ken Loach est importante sur ce sujet : depuis des années, ils alternent optimisme plus ou moins mesuré et profond pessimisme.
    "Et la fête continue !" ne commence pas dans la joie et l'allégresse, avec les images d'archives de l'effondrement des 2 immeubles de la rue d'Aubagne le 5 novembre 2018, effondrement qui a causé la mort de 8 personnes et mis beaucoup d'autres à la rue. Le film va se placer ensuite au sein de la famille de Rosa, prénommée ainsi en hommage à la militante révolutionnaire Rosa Luxemburg. Rosa est infirmière à l'hôpital de la Timone et militante chez les écolos. Alors que les élections municipales de 2020 se rapprochent, elle se bat avec véhémence pour que, enfin, les différents partis de gauche s'entendent pour mettre à la tête de la mairie une équipe apte à prendre en compte ce que le peuple marseillais attend et capable de faire en sorte que des drames comme celui de la rue d'Aubagne n'arrive plus jamais. A noter que Robert Guédiguian ne se cache pas (c'eut été difficile de s'en cacher !) d'avoir été inspiré par l'histoire de Michèle Rubirola, qui mena la liste du Printemps Marseillais vers la victoire en 2020.
    "Et la fête continue !", vous l'avez compris, a donc une composante politique importante avec un fort message donné par Guédiguian à la gauche française avec des propos comme "on ne peut pas gagner quand on fait tout pour perdre" ou "la bourgeoisie peut dormir sur ses 2 oreilles : on ne gagnera jamais". En pointillé : ce que Marseille a réussi à faire, pourquoi la France n'arriverait-elle pas à le faire ? Film dans lequel la politique est présente, oui, mais pas que, loin de là : c'est aussi un plongeon dans une famille arménienne de Marseille, une famille au sein de laquelle la situation au Karabagh est suivie de près ; c'est aussi un film qui nous parle avec tendresse de 2 histoires d'amour ; c'est aussi un film qui, au travers de Rosa et de sa collègue Laetitia, nous parle de l'état désastreux de l'hôpital public, abandonné à son triste sort par les gouvernements successifs ; c'est aussi, et peut-être surtout, un film qui nous parle d'une autre façon de faire de la politique, une façon de faire qui rencontre un certain succès chez les "jeunes", moins dogmatique, plus près des choses concrètes, celle des associations, des comités de quartiers. A ce sujet, les spectateurs attentifs remarqueront qu'à deux ou trois reprises, on peut voir des affiches de SOS Méditerranée apparaître à l'écran. Par ailleurs, Robert Guédiguian s'est fait à lui-même un petit clin d'œil en plaçant une affiche de "Le voyage en Arménie" dans l'appartement de Rosa. Quant aux marseillais, ils ne manqueront pas de reconnaître le théâtre Sylvain, vers la fin du film, un théâtre en plein air qui se situe sur la Corniche, à proximité de l'hôtel où loge Henri, le père d'Alice, la fiancée de Sarkis, fils de Rosa, Henri, un ancien libraire venu de Haute-Savoie pour rendre visite à sa fille, un homme de grande culture dont Rosa va tomber amoureuse et réciproquement.
    Quant à l'interprétation, c'est simple : il continue de tourner avec sa "troupe", avec Serge Valetti comme coscénariste, avec Pierre Milon comme Directeur de la photographie et avec les fidèles et remarquables comédiennes et comédiens Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Robinson Stévenin, Gérard Meylan, Grégoire Leprince-Ringuet. On note qu'Anaïs Demoustier n'est pas là (absence provisoire ?) et que la lumineuse Alicia Da Luz Gomes revient après être apparue dans "Twist à Bamako". C'est dans un petit rôle, celui du père de Rosa que celle-ci voit dans ses rêves, qu'on peut voir aussi Xavier Mathieu, qui fut délégué syndical de la CGT dans l'usine Continental AG de Clairoix et qui s'est reconverti comme comédien, n'ayant de toute façon plus la possibilité de retrouver un poste dans l'industrie !
    On peut remarquer quelques temps faibles dans "Et la fête continue !" mais, par ailleurs, que de scènes très fortes et/ou très émouvantes dans ce film ! Une émotion que, bien sûr, un certain public n'arrivera jamais à comprendre et, encore moins, à partager. Ken Loach a 87 ans et on peut craindre que "The old oak" ait été son dernier film. Robert Guédiguian n'a pas encore 70 ans (il les aura le 3 décembre), on peut donc espérer le retrouver bientôt dans un nouveau film. Sera-t-il, cette fois ci, optimiste ou pessimiste ?
    Yann C.
    Yann C.

    31 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    La succession de sympathiques scènes familiales peuvent devenir lassante. Et ce n’est pas le listing des problèmes rencontrés dans une ville qui donne du relief et une cohérence au film. Pour le reste, la musique est parfaite et les acteurs sont merveilleux.
    christine duprat
    christine duprat

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    un film qui fait du bien. un régal !superbement interprété, belle musique et un Daroussin craquant .
    PLR
    PLR

    464 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Si on aime l’ambiance familiale, solidaire, revendicative, sociale, humaniste (et Marseille ! avec ici un focus sur la communauté Arménienne), signatures habituelles du réalisateur, on s’y retrouve sur la forme. Mais sur le fond, ça manque singulièrement d’intrigue et même de fil conducteur cohérent. Ce sont seulement des petits morceaux de vie avec leur lot d'interrogations (ordinaires !) et leurs problématiques (pas si dramatiques que ça ! sauf la scène de début - l'effondrement de deux immeubles d'habitat précaire - tirée de l'actualité) qui sont mis bout à bout. On ne peut même pas parler d’un puzzle car c’est décousu. Deux étoiles mais deux étoiles et demie quand même parce que c'est du Robert Guédiguian, en famille (son épouse, Ariane Ascaride) comme d'habitude et avec Jean-Pierre Darroussin comme d'habitude aussi, et Gérard Meylan comme d'habitude encore. C'est un genre spécifique dans le cinéma français !
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Guediguian, c'est toujours pareil, mais c'est jamais la même chose. Forcément politisé, Avec sa bande d'acteurs habituels plus quelques nouveaux, comme la solaire Lala Naymark, on passe un agréable moment, qui laisse a réfléchir...
    Hortense Pradier
    Hortense Pradier

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Franchement agréablement surprise ! Mon deuxième Guédiguian après Marius et Jeannette, un tout autre climat mais la même force de frappe... pas facile de me convaincre - mais il faut le dire : une réussite ! Foncez sans hésiter
    Julie RHONE
    Julie RHONE

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    C'est sensible, c'est poétique et on en ressort avec l'espoir que les choses peuvent changer.
    A voir de toute urgence.
    Cissekadi
    Cissekadi

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    À regarder, un film génial qui rend hommage aux victimes de l’effondrement des immeubles rue d’Aubagne
    Nadine D.
    Nadine D.

    6 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Un film engagé et poignant, marque de fabrique de Robert Guédiguian, et que dire de l'interprétation de très haute tenue de ses acteurs de toujours. Du cinéma haut de gamme, intense et qui parle de l'essentiel, à des années-lumières des films jetables dont on nous abreuve à longueur d'année.
    jean-rené
    jean-rené

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Un film très touchant et lumineux .
    Pas mal de COMEDIE aussi.
    Bref un film qui fait du bien dans une époque où on en a vraiment besoin.
    La musique est incroyable
    capirex
    capirex

    91 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Intéressant film de Robert Guédiguian , Politique et Poétique puisque le film est dédié et parle du Drame survenu rue d’Aubagne à Marseille avec l'effondrement des immeubles ayant fait huit morts en 2018 , Poétique ensuite car beaucoup de citations sont faîtes notamment et surtout par le personnage interprété par Jean-Pierre Darroussin qui est libraire ceci expliquant probablement cela !
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    A l’ombre d’Homère

    Depuis 1981, Robert Guédiguian nous parle sans relâche de politique, des petites gens qui sont le creuset de notre société, d’amitié et de… Marseille. A 70 ans et pour son 23ème film, il nous offre ce cadeau de 106 minutes de tendresse et d’intelligence. A Marseille, Rosa, 60 ans, a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Tous pensent qu’elle est inébranlable d’autant que Rosa est la seule qui pourrait sceller l’union de la gauche à la veille d’une échéance électorale décisive. Elle s’accommode finalement bien de tout ça, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter. Cette comédie dramatique parle à la fois de beaucoup de sujets graves – je vais y revenir -, mais notre arménien de la Canebière maîtrise son scénario, le rythme de son récit et baigne l’ensemble dans la mélancolie d’un passé qui n’est plus et d’un avenir qu’on voit mal se dessiner. Que du bonheur !
    C’est le parcours de Michèle Rubirola, ancienne maire de Marseille, qui a inspiré Guédiguian lui donnant l’idée d’interroger le rapport que nous entretenons aujourd’hui avec l’action politique via quelques personnages de différentes générations. Car, parmi les thèmes traités dans ce film, il y a celui de la transmission entre les générations. Mais aussi, le malaise des Gauches incapables de s’entendre alors que, peut-être, le pouvoir était à leur portée, la cause arménienne, la crise à l’hôpital, le mal-logement, l’engagement politique et même, fugitivement, l’accueil des migrants. Pour un autre cinéaste, cela aurait été rédhibitoire, mais pas pour Guédiguian, qui assume, au milieu de tout ça, une superbe romance entre sexagénaires. Il fait, ici, ce qu’il sait faire le mieux : donner la parole à ceux qu’on écoute rarement. Faire parler les gens gris (sic). Son message est à la fois, teinté d’une pointe de désespérance mais aussi porteuse d’un autre avenir. Car même si le capitalisme a triomphé, il faut avancer en y croyant encore et toujours. On ne peut pas lui reprocher que son discours est toujours identique puisqu’il parvient à raconter à chque fois une histoire différente. Un magicien.
    Ce qui ne change pas par contre, c’est bien sa « tribu », avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Robinson Stévenin, Gérard Meylan, Grégoire Leprince-Ringuet, Alicia Da Luz Gomez, rescapée de l’échappée malienne du réalisateur, qui, après son magnifique Gloria Mundi, qui était très sombre, revient avec ce film lumineux submergé de mélancolie joyeuse. En ces temps étranges de régression et d’égoïsme qui touchent toutes nos sociétés, un cinéaste ne peut se contenter de décrire la misère du monde, comme c’est trop souvent le cas. Il doit aussi montrer des voies nouvelles grâce auxquelles les idées de partage et de démocratie peuvent l’emporter… et ça fait du bien ! J’entends bruisser le mot « utopie »… et alors !
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Plurielle la vie ! Et Robert Guédiguian, plus que jamais chantre de Marseille, poursuit dans sa veine humaniste et chorale dans Et la fête continue. Bien des choses ne vont pas dans la cité phocéenne et au-delà : deux immeubles s'effondrent rue d'Aubagne, les militants s'écharpent avant les élections municipales, écoles et hôpitaux souffrent, tandis que l'Arménie est agressée. Mais en même temps, chez Guédiguian, il y a le sens de la famille, la solidarité, l'air de la mer et des rougets au menu des restaurants. Placé sous le signe de la tendresse et de la bienveillance, face à une société de plus en plus marquée par la régression et l'égoïsme, le cinéaste pourrait sembler excessivement empathique envers ses personnages mais c'est cette chaleur qui en fait le prix, dans un récit qui surfe adroitement entre eux, tout en réservant la meilleure place à un magnifique portrait de femme, engagée, parfois fatiguée, et toute surprise de succomber à une nouvelle (dernière ?) histoire d'amour. C'est évidemment l'incomparable Ariane Ascaride qui interprète le rôle, avec tout le talent et la subtilité dont elle est coutumière. Nettement moins sombre que son Gloria Mundi, par exemple, Et la fête continue renoue avec une veine plus optimiste, et même idéaliste, du cinéma de Guédiguian. On ne va pas s'en plaindre, de ces petits bonheurs.
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