Et la fête continue !
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Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

121 abonnés 355 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 novembre 2023
A vu "Et la fête continue". C'est toujours une joie d'attendre à saison régulière le nouveau film de Robert Guédiguian accompagné de toute sa troupe habituelle et familiale. C'est un peu comme un roman de Zola, chaque personnage rempli une fonction, chaque épisode est la peinture d'un milieu social, c'est prévisible et l'on est tout de même surpris par la démonstration qui emprunte à la politique et à la poésie. Depuis les années 80 nous suivons les mêmes acteurs, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Maylan que l'on a vu vieillir (comme nous et avec nous) et maintenant accompagnés d'une nouvelle génération de jeunes adultes (Grégoire Leprince-Ringuet et Robinson Stevenin, Lola Naymark depuis plusieurs opus). Dans ce nouvel épisode nous suivons Rosa, infirmière désabusée bientôt à la retraite qui va se lancer petit à petit dans la politique en même temps qu'elle rencontre un dernier grand amour. Ce qui caractérise le mieux le cinéma de Guédiguian c'est son amour des gens et sa générosité. Mais trop de générosité peut aussi vite devenir de l'éparpillement. Le metteur en scène veut étreindre bien trop de sujets : les immeubles insalubres de Marseille qui s'écroulent avec ses habitants, les hôpitaux qui s'effondrent faute de budget et d'une politique digne de ce nom, le Parti Communisme qui s'éboule avec le temps à la faveur du RN, puis l'Arménie, Homère, la stérilité... Tout comme la bande originale du film qui passe d'Aznavour à Schubert, Mozart, au folklore arménien en passant par Delerue sans aucune logique, les thématiques s'enchainent sans rien creuser, ni analyser. Certains personnages ne sont guère qu'esquissés. Seule Ascaride réussi à traverser le long métrage et cette succession de problématiques avec émotion et consistance. C'est foutraque mais ça reste sympathique. Un peu comme pour un rendez-vous trop espéré et dont on ressort déçu. Ce n'est pas si grâve, la fête continue... et l'on attend avec impatience la prochaine en espérant qu'elle soit mieux organisée et consistante.
Belloux
Belloux

5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 19 novembre 2023
Quelle déception ce film pour moi qui ai tant aimé "Marius et Jeanette " "Marie-Jo et ses deux amours" "Les neiges du Kilimandjaro" ... vus et revus ... Et pourtant quelle joie de revoir Ariane Ascaride et Jean Pierre Daroussin ensemble !! Le film passe complètement à côté de la réalité des sujets qu'il aborde et tellement il se veut avant tout donneur de leçons (lesquelles d'ailleurs?) , même la poésie y sonne faux ... C'est bien dommage !
Supfan
Supfan

42 abonnés 127 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 novembre 2023
Film bouleversant, réalisé et interprété avec talent. Cette comédie dramatique nous entraine et nous captive par sa justesse et la force des sentiments .
N Nicole75
N Nicole75

1 abonné 2 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 20 novembre 2023
c'est très rare que je sorte en cours de projection, mais là je n'ai pas pu résister. Rien ne tient dans ce film ni le scénario, ni les acteurs, j'avais entendu de la part de certains critiques d'un film qui faisait du bien, pour moi c'est raté...
christophe D10
christophe D10

19 abonnés 681 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 juillet 2024
J’ai vu pas mal de films de guediguian, et la plupart du temps, j’ai trouvé ca plutôt pas mal, mais la franchement je n’ai pas vraiment adhéré.
Ca ronronne gentiment avec un scénario très leger, et on s’ennuie devant des scènes qui traînent passablement en longueur.
Les opinions politiques du metteur en scène ne sont un secret pour personne mais la c’est vraiment too much, et le gauchisme sans nuance, ultra militant et radical de la mise en scène, m’a personnellement assez vite fatigué.
Pas terrible pour un metteur en scène qui a déjà fait mieux
Sylviane44
Sylviane44

10 abonnés 28 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 20 novembre 2023
Je me suis faite bernée par le titre, mais me suis bien ennuyée avec ce film. La rue d’Aubagne, les immeubles insalubres, les migrants, la crise de l’hôpital… pire qu’au JT de 20h ! Je croyais retrouver la gaité, l’insouciance, la joie de vivre de certains de ses films mais ai été replongée dans cette actualité déprimante. Besoin d’un peu d’optimisme en ce moment et de parler d’autre chose que de tous ces problèmes que l’on connaît. A la prochaine Mr Guededian.
nicole Wacrenier
nicole Wacrenier

12 abonnés 27 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 décembre 2023
Guediguian me convie à ses émotions et j'ai l'impression de faire partie de la famille. La famille de ses acteurs, de ses actrices. Ils changent de place et de coiffure mais c'est le même petit théâtre que j'aime. Les acteurs vieillissent, les désillusions grandissent, je les ressens, je suis comme eux. Le petit théâtre, c'est aussi Marseille et la Méditerranée. La ville s'écroule à travers les deux immeubles de la rue d'Aubagne. Les Arméniens résistent dans leur bar où les néons disent leur amour pour le pays lointain, nouvellement menacé. La gauche fout le camp et se réduit comme peau de chagrin. Le regard de Guédiguian est profondément désabusé mais pas amer. Chez lui les liens de l'amour sont les plus forts. Et les plus lyriques. Parce que les émotions sont sur le fil. Elles passent ou elles cassent. Le vieux couple ( Ascaride-Rosa et Darroussin) s'invente et danse. Ridicule? Non car Guediguian ose et choisit la clarté et la force de l'émotion. Il ose aussi le lyrisme et l'hommage incroyable à Godard et Delerue avec le thème de Camille. Guediguian choisit Homère, "aveugle mais pas sourd" pour dire dans une scène magnifique que les immeubles effondrés de la rue d'Aubagne sont une Tragédie et que les jeunes générations n'oublieront pas.
Caroline RAGODY
Caroline RAGODY

6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 novembre 2023
"Rien n'est fini, tout commence". Cette parole pleine d'espoir referme l'analyse de Rosa (lumineuse Ariane Ascaride) sur sa vie de femme militante, Arménienne et Marseillaise.
Avec comme introduction le drame de la rue d'Aubagne survenu il y a cinq ans, on assiste à la rencontre amoureuse, sincère et pudique d'un couple senior, on comprend le difficile contexte politique de Marseille, on est confrontés pour rappel à la situation hospitalière, on s'initie à la culture Arménienne et à sa cuisine, on entend aussi de très beaux textes.
Film engagé certes mais peut-on ne pas l'être face à tant de dysfonctionnements ?
Jipéhel
Jipéhel

33 abonnés 195 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 novembre 2023
A l’ombre d’Homère

Depuis 1981, Robert Guédiguian nous parle sans relâche de politique, des petites gens qui sont le creuset de notre société, d’amitié et de… Marseille. A 70 ans et pour son 23ème film, il nous offre ce cadeau de 106 minutes de tendresse et d’intelligence. A Marseille, Rosa, 60 ans, a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Tous pensent qu’elle est inébranlable d’autant que Rosa est la seule qui pourrait sceller l’union de la gauche à la veille d’une échéance électorale décisive. Elle s’accommode finalement bien de tout ça, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter. Cette comédie dramatique parle à la fois de beaucoup de sujets graves – je vais y revenir -, mais notre arménien de la Canebière maîtrise son scénario, le rythme de son récit et baigne l’ensemble dans la mélancolie d’un passé qui n’est plus et d’un avenir qu’on voit mal se dessiner. Que du bonheur !
C’est le parcours de Michèle Rubirola, ancienne maire de Marseille, qui a inspiré Guédiguian lui donnant l’idée d’interroger le rapport que nous entretenons aujourd’hui avec l’action politique via quelques personnages de différentes générations. Car, parmi les thèmes traités dans ce film, il y a celui de la transmission entre les générations. Mais aussi, le malaise des Gauches incapables de s’entendre alors que, peut-être, le pouvoir était à leur portée, la cause arménienne, la crise à l’hôpital, le mal-logement, l’engagement politique et même, fugitivement, l’accueil des migrants. Pour un autre cinéaste, cela aurait été rédhibitoire, mais pas pour Guédiguian, qui assume, au milieu de tout ça, une superbe romance entre sexagénaires. Il fait, ici, ce qu’il sait faire le mieux : donner la parole à ceux qu’on écoute rarement. Faire parler les gens gris (sic). Son message est à la fois, teinté d’une pointe de désespérance mais aussi porteuse d’un autre avenir. Car même si le capitalisme a triomphé, il faut avancer en y croyant encore et toujours. On ne peut pas lui reprocher que son discours est toujours identique puisqu’il parvient à raconter à chque fois une histoire différente. Un magicien.
Ce qui ne change pas par contre, c’est bien sa « tribu », avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Robinson Stévenin, Gérard Meylan, Grégoire Leprince-Ringuet, Alicia Da Luz Gomez, rescapée de l’échappée malienne du réalisateur, qui, après son magnifique Gloria Mundi, qui était très sombre, revient avec ce film lumineux submergé de mélancolie joyeuse. En ces temps étranges de régression et d’égoïsme qui touchent toutes nos sociétés, un cinéaste ne peut se contenter de décrire la misère du monde, comme c’est trop souvent le cas. Il doit aussi montrer des voies nouvelles grâce auxquelles les idées de partage et de démocratie peuvent l’emporter… et ça fait du bien ! J’entends bruisser le mot « utopie »… et alors !
Francois C.
Francois C.

28 abonnés 8 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 janvier 2024
Évocation douce et triste à la fois du combat politique exténué pour relever Marseille.
Un choix pas complètement fait entre romantisme et militantisme. Je reste un peu sur ma faim pour cette raison.
Quelques effets de montage (ou non) surprenants.
Jeux facteurs très justes.
Iloonoyeil
Iloonoyeil

48 abonnés 290 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 septembre 2024
Bonjour tout le monde ,

 

 

Le film: " Et la fête continue!"

Réalisation : Robert Guédigian 

Acteurs principaux : Ariane Ascaride dans le rôle de Rosa et Jean Pierre Darroussin dans le rôle d' Henri et toute l ' équipe habituelle de Robert Guédigian.

 

Un 5 novembre, assez récent dans le passé, deux immeubles s' efondraient au 63 et 65 rue Aubagne à Marseille. Ce drame aurait pu être évité car tout le monde savait que ces deux  immeubles étaient plus que vétustes..........

Ce film est dédié aux humains qui ont ainsi  disparu.

 

Notons, au passage,   qu' il existe encore un cinéma social en France et c ' est positif .

 

Rosa, 60 ans, qui est infirmière, essaie de faire que son éthique de conviction soit en harmonie avec son éthique de responsabilité au quotidien pour sa famille , pour ses proches et pour les humains qu' elle croise  et Henri est un philosophe humble et contemplatif et ils se rencontrent de manière fort originale ...........

 

Avez-vous envie de manger du rouget qui est le poisson qui " dit " cette douce ou amère mer d ' entre les terres à savoir la mer Méditerranée? 

 

Savez-vous que les Arméniens ont bâti et fondé Marseille? Peut-être..........peut- être pas..........

 

Savez - vous que dans le bar " La nouvelle Arménie " cela parle beaucoup et que le patron a pour tout bagage intellectuel un diplôme de médecin généraliste ?

 

Connaissez- vous la place du 5 novembre à Marseille ? Connaissez- vous vos voisins ?

 

On dit que le poète  Homère était aveugle mais non sourd et en somme il voyait par les oreilles ...........Droite comme un I majuscule, il y a une colonne et au sommet le buste d ' Homère qui nous interroge sur le monde actuel..........Cinq plans séquences de ce buste montrent,   sans dialogue et grâce   aux  jeux de lumière, le point de vue du cinéaste et nous font réfléchir sans détour..........

Ici peut-être une référence à un film de  Bela Tarr ( une petite séquence de "Satantango") ou celui de Laszlo Némes (  une courte séquence de " Le fils de Saul" )

 

Voilà un film social et poétique mais aussi une œuvre cinématographique qui est un  nouveau  chapitre de l ' œuvre marseillaise et  universelle de Robert Guédigian. 

 

Louons un magnifique rêve onirique qui  vous fera méditer sur la condition humaine..........

 

Un lent "  dézoomage" de quinze secondes environ vous étonnera et vous verrez ainsi le langage des images  et de la musique  ..........." Le dialogue des regards " est plus intense que les monologues emmêlés..........

 

Rosa   ..........Un peu comme Rosa Luxembourg évidemment...........

 

Antonio Gramsci,  dans les geôles fascistes de Benito Mussolini écrivait :"....entre l' ancien qui part et le nouveau qui tarde à venir ...surgissent les montres "( citation non exacte au mot à mot mais juste au niveau de la signification)........Ainsi nous avons nos " monstres" ou nos  " jalousies " mais nous avons notre raison et notre  émotion pour mettrent ces " monstres ou  tigres imaginaires" là où ils doivent rester ... dans des caves verrouillées par notre humanisme actif.........

 

Le cinéma de Robert Guédigian est le cinéma du quotidien, de la vie concrète teintée par les  couleurs des regards , par les   sentiments et les actes des gens simples ou intellectuels qui vivent bien ensemble en cette ville que Robert Guédigian connaît depuis longtemps. 

 

Aimerez- vous le début de la campagne municipale au travers des yeux de Rosa et des textes d' Henri ?La trouverez-vous à l 'unisson en regard  d' ici et  maintenant ?

 

Robert Guédigian filme les rues marseillaises et écrit puis  filme avec son langage cinématographique bien personnel mais aussi universel. 

 

Aider est mon maître verbe .

 

A mon avis, c ' est probablement un point de vue similaire à celui de Rosa et Henri et donc à celui de Robert Guédigian.

 

Il n ' y a pas de fatalité sauf si nous perdons l ' espoir ou l ' espérance............

 

Jardiner l' humanisme au quotidien entre tout ce qui vit doit  est notre maîtresse expression évidemment..........

 

Essayer de faire chacun une oeuvre d' art de nos vies serait un bel objectif avec les autres évidemment  ..........

 

A vous de continuer évidemment..........

 

Avec amitié.

 

Gérard Michel 

 

 
danivero
danivero

16 abonnés 128 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 avril 2024
un défilé de clichet de bonnes pensées de gauche. on n'y croit pas une seconde. le scenario est invisible, le jeux des acteurs tres faible même les meilleurs habituellement sont quelconque . bref un film a eviter
Marc
Marc

9 abonnés 47 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 décembre 2023
Quel erreur que ce mélange des problèmes : les quartiers déshérités de Marseille et l'attaque de l'Arménie par l'Azerbaïdjan. Les deux thèmes méritent à coup sûr d'être traités, mais le mélange les affaiblit tous les deux. Dommage, car Ariane Ascaride et J.P. Darroussin sont adorables, et Marseille mérite bien ce film.
Raphaël A.
Raphaël A.

18 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 28 novembre 2023
C'est très mauvais. C'est raté. On voit l'idée de départ, mais ça ne fonctionne pas. Personne n'y croit à commencer par les acteurs, qui malgré leur talent [on les connait], jouent mal. Le petit couple par exemple dégage autant d' émotion que des harengs. Bref, une erreur
felin908
felin908

13 abonnés 190 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 novembre 2023
Excellent film qui montre les périodes compliquées de la vie actuelle
Très bien joué et très bien construit par Robert Guédiguan
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