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    Et la fête continue !
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    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2024
    « Il va t'arriver quelque chose de bouleversant. Es-tu prête à être bouleversée ? » Ce chamboulement, c'est Rose qui est censée le vivre. Cette femme de 60 ans a toujours fait passer les autres avant elle que ce soit sa famille ou son combat politique. Lorsque Henri fait irruption dans sa vie, elle réfléchit à prendre sa liberté pour vivre pleinement cet amour. Autour d'elle, puisque le film n'est pas que sur cette relation, gravitent plusieurs personnages, dont chacun a sa propre histoire. "Et la fête continue!" est beaucoup (trop) de choses à la fois. Une lettre d'amour à Marseille en tant que terre d'accueil, un film sur les héritages familiaux avec un regard sur ce qui se passe en Arménie, sur la filiation, sur l'amour et le sexe à partir d'un certain âge, sur la famille, sur la crise du logement avec un drame bien connu comme référence, sur le deuil avec beaucoup de tendresse quand Rosa évoque son père, etc. Je pourrais continuer, car c'est un film fourre-tout qui veut cependant trop en dire. C'est plein de bonnes intentions et de candeur, mais je me suis ennuyé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    L’effondrement de deux immeubles d’habitation le 5 novembre 2018 dans une rue populaire du premier arrondissement de Marseille cause la mort de huit locataires et plonge la cité phocéenne dans la consternation et la colère.
    La gauche se déchire avant les prochaines élections municipales et peine à s’accroder sur un programme commun et une tête de listes.
    Rosa (Ariane Ascaride), la soixantaine, infirmière en chef à la Timone, est entourée de l’amour des siens : son frère (Gérard Meylan), Tonio, est un vieux chauffeur de taxi communiste, son fils aîné Minas (Grégoire Leprince-Ringuet) brûle de partir en Arménie y défendre son peuple malgré l’opposition de sa femme, son cadet (Robinson Stévenin) entretient la même flamme nationaliste et vient de rencontrer Alice (Lola Naymark) dont il est follement amoureux. Les deux fiancés présentent à Rosa Henri (Jean-Pierre Daroussin), le père d’Alice, libraire retraité.

    Robert Guédiguian est de retour à Marseille pour son vingt-neuvième film après "Twist à Bamako" et un détour par l’Afrique des indépendances. "La Villa" et "Gloria Mundi" avaient une tonalité crépusculaire et amère. Et la fête continue ! remplit la promesse de son titre optimiste et retrouve l’énergie dionysiaque d’"Au fil d’Ariane" et de "Marius et Jeannette".

    Avec Guédiguian, on est en terrain de connaissance. On rentre dans son film comme dans des pantoufles : c’est chaud, c’est doux, c’est confortable. On retrouve la même panoplie de personnages depuis bientôt quarante ans et on a l’impression d’avoir vieilli avec eux : Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Daroussin et même Jacques Boudet que l’âge (quatre-vingt-huit ans) cantonne à une courte apparition. Guédiguian n’a pas son pareil pour filmer ces quatre-là, au premier chef sa femme – dont je me suis toujours demandé comment il la dirigeait quand elle embrassait Daroussin et/ou Meylan.

    À cette génération d’acteurs-là s’en est adjoint une autre, trente ans plus jeunes, qui lui sont devenus fidèles : Anaïs Demoustier (qui bizarrement figure sur l’affiche du film mais n’y tient aucun rôle), Lola Naymarck, Louis Leprince-Ringuet, Robinson Stévenin, Yann Trégouët, Adrien Jolivet… On sent que Guédiguian voudrait filmer une transmission de flambeau ; mais force est de reconnaître hélas qu’il filme ces jeunes-là avec moins de réussite que ces vieux-ci. le public de ses films ne s’y trompe pas, qui vieillit gentiment avec lui : les cheveux blancs (ou les plus de cheveux du tout !) étaient majoritaires dans la salle où je l’ai vu.

    Les films de Guédiguian enthousiasment ceux qui les aiment et exaspèrent ceux qui ne les aiment pas. Ils ont les défauts de leurs qualités. Ouvertement militants, au risque souvent de verser dans la bien-pensance, ils affichent haut et fort leur message politiquement si correct : le refus de l’injustice, l’appel vibrant à la solidarité, le refus du repli sur soi… Guédiguian tombe souvent dans un défaut typiquement méridional : l’excès. "Et la fête continue !" ne l’évite pas qui traite tout à la fois de la crise du logement, de celle de l’hôpital, de la mémoire arménienne (encore et encore !), de l’impossible union de la gauche….

    "Les Neiges du Kilimandjaro" (2011) avait, de mon point de vue, marqué le sommet de la carrière de Guédiguian, où il est parvenu à doser à la perfection le lyrisme et l’intime. "Et la fête continue !" est nettement en dessous.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    155 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    "Et la fête continue !", film franco-italien réalisé par Robert Guédiguian, sorti en 2023.
    Nous y retrouvons les thèmes classiques de la filmographie de Guédiguian, Marseille, le multiculturalisme, l'union de la gauche, le militantisme et aussi les acteurs habituels, avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan Lola Naymark, Grégoire Leprince-Ringuet, Robinson Stévenin … Un film bien réalisé, touchant, non dénué de bien-pensance mais quelques peu désabusée. Une petite incursion dans la sympathique communauté arménienne marseillaise, des pâtes, des anchois, de l'ail et des noix. Un beau film qui plaira aux amateurs du réalisateur.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    Dans le paysage actuel du cinéma d’auteur français souvent prétentieux, qu’il est agréable de voir ce film de Robert Guédiguian. Tout y est juste, modeste et simple. Sorti en 2023, ce long-métrage réunit une nouvelle fois ses acteurs fétiches (Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin notamment) dans ce qui pourrait être une énième chronique marseillaise. Toutefois, les sujets abordés (la politique, la culture, l’amour, la famille, etc.) abondent sans jamais prendre le dessus l’un sur l’autre. On se laisse bercer par ces multiples intrigues, toutes plus humanistes les unes que les autres, sans se poser de question. Bref, une œuvre mélancolique teintée d’un idéalisme salvateur.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    A l’instar d’un Woody Allen, d’un Ken Loach ou encore d’un Almodovar, il y a des cinéastes qui, s’ils ne surprennent plus avec la teneur de leurs films, savent cueillir leur public en leur proposant des œuvres dans lesquelles on entre comme dans des pantoufles bien chaudes pour peu qu’on soit client. L’inamovible Robert Guédiguian est assurément de ceux-là avec ces chroniques humanistes et politiques entre légèreté et tragique selon les opus. Avec ces artistes, on sait ce qu’on plus ou moins ce qu’on va voir et à la surprise se substitue le réconfort d’artisans installés qui connaissent leurs sujets sur le bout des doigts.

    « Et la fête continue! » constitue d’ailleurs peut-être même l’un des films les plus symptomatiques et synthétiques de sa riche filmographie. En effet, on y retrouve presque la totalité de sa bande d’acteurs fétiches (ne manque peut-être qu’Anaïs Demoustier dans les ajouts les plus récents), une histoire chorale se déroulant à Marseille, sa ville de cœur, et toutes les thématiques qui lui sont chères réunies, du communisme à l’Arménie en passant par la lutte sociale et la famille auquel on ajoute en filigrane le système de santé français exsangue. Presque un film-somme en somme...

    Cette chronique bercée dans un doux soleil hivernal où Marseille est filmée comme toujours, sans cliché mais avec amour, nous enveloppe dans un certain confort. Les échanges entre les personnages sont malicieux, la plupart du temps intéressants, et véhiculent bon nombre d’idées qui caractérisent le cinéaste. On y parle du génocide arménien avec désespoir, d’une gauche fatalement et complètement désunie et exsangue ou encore du poids d’un passé communiste fantasmé. On passe d’un protagoniste à l’autre qu’incarne avec passion pour le cinéaste sa traditionnelle famille de comédiens mais il manque clairement d’une ligne directrice claire à « Et la fête continue! ».

    Cette absence de trame narrative se ressent aussi dans la manière dont Guédiguian aborde ses nombreux sujets. Il parle ici de beaucoup de choses mais les effleure, la surabondance de personnages et de thématiques empêchant vraiment d’en approfondir une. Il y a bien le mal logement et la crise des hôpitaux qui apportent un peu d’eau fraîche au moulin de sa filmographie mais ce n’est malheureusement que survolé. Alors on se régale d’une nouvelle œuvre agréable, sans prise de risque, mais qui ne nous marquera pas autant que d’autres par le passé. Un film mineur mais tout de même appréciable.

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    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2024
    La direction d'acteurs par GUÉDIGUIAN est apaisante, permettant les bons sentiments et l'empathie.
    Pas de colère, pas de cris, mais de belles envolées humanistes...La voix off de ASCARIDE est une astuce cinématographique de mise en abyme de cette militante fatiguée. Et puis l'Arménie transpire à chaque instant!
    J'irai voir la plaque commémorative à cette place du 5 novembre 2018 rue d'Aubagne... Emouvant!
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juillet 2024
    Un titre racoleur et enjoué pour un contenu aussi fade et insipide, quel dommage. Des monologues longs, inutiles et redondants pour "meubler" un scénario plutôt maigre et morne... Véritable perte de temps en ce qui me concerne.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Guédiguian ne se renouvelle pas vraiment dans ce film où l'on retrouve avec plaisir sa petite bande d'acteurs. Les thèmes abordés ici, de l'Arménie perdue à l'amour tardif en passant par la maternité impossible ou la décrépitude d'un Marseille qui s'écroule, sont plus gentillets que radicaux. On sent un peu la fatigue du réalisateur qui semble las de s'insurger contre tout et qui nous offre davantage un "feel good movie" du type "Plus belle la vie" que le brûlot révolutionnaire qu'on aurait attendu...
    À voir au moins pour la superbe interprétation de Lola Naymark !
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2024
    L'humanité magazine. Les combats de Guediguian. Le militant trouble fête tombe dans la routine marseillaise. Comme un air de famille, comme un air de déjà vu. Au fil d'Ariane, son port d'attaches subit les conséquences de son cinéma d'opinion.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Sous fond d’engagement et de messages politiques (notamment la situation du logement sur Marseille), une petite romance et comédie de quartier filmé avec précision et beaucoup de sentiments. Sous le soleil de Marseille et sans nous rappeler Marius et Jeannette, une comédie rafraîchissante.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2024
    On connaît Robert Guédiguian, son Marseille, son engagement politique et sa conscience sociale.
    Son dernier film « Et la fête continue ! » est un panier garni de divers thèmes : l’insalubrité des vieux immeubles marseillais, l’hôpital en crise, le Corona virus, l’Arménie de nouveau agressée, une gauche qui se déchire (presque un pléonasme tant c’est toujours d’actualité !) pour des municipales, l’amour à soixante ans, et j’en passe.
    Ça peut paraître un peu brouillon mais sa sincérité ne doit pas être mise en cause.

    Le film débute par l’effondrement de deux immeubles, rue d’Aubagne et se termine par un discours qui sous-entend qu'il ne faut jamais céder au découragement malgré un hôpital en crise, des comportements infantiles en politique (c’est toujours d’actualité à l’Assemblée nationale), une Arménie malmenée, une stérilité ; le redressement, la reconstruction doit être toujours possible.

    En ce qui me concerne, ce n’est pas le meilleur Guédiguian et j’ose même persister et signer : j’ai regardé tout son petit monde avec distance…
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2023
    De Robert Guédiguian (2023).
    Quand Guédigian fait du Guédigian. Un film sociétal comme tous ses films emplie de cette grande humanité et empathie qui caractérisent les films du réalisateur. Dans cet opus, il y a à la fois comme un désenchantement et pourtant aussi un semblant d'optimisme porté par l'actualité de la ville tant aimée du réalisateur et par les gens dits ordinaires et qui pourtant recèlent tout l'avenir du monde. En sortant de la salle on ne peut qu'^tre baigné par un vent (léger dirons certains) d'optimisme.Et c'est déjà pas mal. A noté comme à son habitude Ariane Ascaride excellente et plein d'autres personnages sympathiques comme Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    64 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Gros soucis de rythme c'est particulièrement long. C'est pas mauvais mais c'est pas non plus divertissant. Très mitigé. Quelque scène sympathiques avec des acteurs qui se donnent a 300 % mais ça prend pas je sais pas pourquoi.
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Ce film sent bon la famille ! ce n'est pas un cinéma engagé à gauche: c'est un milieu qui évolue dans ce monde avec ses joies, ses peines mais les sentiments prennent le dessus et le côté politique devient un simple prétexte...On a pris l'habitude de voir les résultats des films précédents de cette famille qui travaille ensemble ( Robert Guédiguian, Ariane Ascaride, Gérard Meylan...)et l'osmose se fait entre elle et le public donnant des comédies sans prétention mais sympathique à voir et on veut qu'on nous en redonne!Ariane Ascaride domine la distribution et c'est un enchantement de la voir jouer.Le seul bémol est l'absence d'un banc titre au départ et un sujet, certes intéressant, mais moins mais auquel j'ai moins bien adhéré
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Quand des arméniens qui vivent à Marseille et se retrouvent au cœur de l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne.
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