J'ai vu un film... qui m'a laissé un sentiment mitigé. Cette comédie romantique, à souhait, a un vraie avantage, c'est de nous replonger dans un contexte historique intéressant avec une toile de fond originale : la course à l'espace entre les États-Unis et l'URSS dans les années 60, au moment où la guerre du Vietnam prenait de l'ampleur... La malheur sur la Terre, l'espoir dans l'espace...
Le film met en scène l'étincelante Kelly Jones (Scarlett Johansson, un sex-appeal total...), une experte en marketing chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, et de trouver des sources de financement pour relancer la conquête spatiale... . Et gros comme une maison, elle va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis (Channing Tatum). Barbie et Ken dans l'espace... Lorsque la Maison-Blanche estime que le projet est trop important pour échouer, Kelly se voit confier la réalisation d'un faux alunissage en guise de plan B, et le compte à rebours est alors vraiment lancé (et le nom de Stanley Kubrick circule... Vous voyez ?... :) ).
Le film démarre sur une exposition un peu longue (j'avoue avoir piqué du nez pendant 10 mn, réveillé par le bruit d'une fusée qui décolle), mais (une fois la fusée en l'air,...), on est rapidement emballé par la mise en scène dynamique et le scénario. Scarlett Johansson est pas mal, dans ce rôle de "prête à vendre, même sa mère" pour réussir la mission et Channing Tatum (sa coupe, de playmobile), qui cache une douleur, et qui veut tout faire pour réussir le décollage d'Apollo 11 après le désastre d'Apollo 1. Ettces deux personnages que tout oppose (ils sont beaux quand même...) vont apprendre l'un de l'autre, dans une relation prévisible mais efficace. Le bisou, le bisou, le bisou...
Le film dure trop longtemps (2h11 au compteur !), et ne fonctionne pas vraiment... car tout est prévisible... Mais là encore, le contexte historique... et un forme de d'auto-critique de l'Amérique sont intéressants (Woody Harrelson... top) et apportent une originalité bienvenue. Mais cela ne suffit pas à faire un grand film.