AlloCiné
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Votre avis sur To The Moon ?
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JOHANSSON a du tonus à revendre (en tant qu'actrice et productrice), pilotée par un HARRELSON roublard à souhait!
L'idée est astucieuse d'attaquer la conquête spatiale par l'angle de la publicité : il faut vendre la lune". Et deuxième angle d'attaque : faire la peau aux complotistes en mettant en scène une simulation "lunaire", chorégraphiée par un Jim RASH drolatique. La BO elle aussi souligne le côté kitsch de cette comédie-romance avec des extraits d'Aretha Franklin (Moon river) ou des Bee Gees (projet ARTEMIS)! L'épilogue est sympatoche mettant en scène un animal familier, qui vole la vedette à tout le monde. Bien joué!
L'idée est astucieuse d'attaquer la conquête spatiale par l'angle de la publicité : il faut vendre la lune". Et deuxième angle d'attaque : faire la peau aux complotistes en mettant en scène une simulation "lunaire", chorégraphiée par un Jim RASH drolatique. La BO elle aussi souligne le côté kitsch de cette comédie-romance avec des extraits d'Aretha Franklin (Moon river) ou des Bee Gees (projet ARTEMIS)! L'épilogue est sympatoche mettant en scène un animal familier, qui vole la vedette à tout le monde. Bien joué!
Excellente restitution de l'atmosphère des années 60, avec force de voitures et de costumes magnifiques. les plus belles images du programme Apollo sont aussi judicieusement utilisées, avec un très bel hommage à l'équipage d'Apollo 1. Mais c'est surtout l'excellent jeu des acteurs qui est à Saluer. Scarlett Johansson est particulièrement étincelante et malicieuse. Pour finir, la partie burlesque du scénario est amenée avec intelligence et humour. Bref, on est transporté ailleurs l'espace de 2 heures et on sort avec un large sourire aux lèvres. À ne pas manquer !
J'ai bien aimé le film qui était sur la mission Apollon 11 pour que l'homme marche sur la lune .
Le duo Scarlett Johansson et Channing Tatum étaient top. L'un est occupé à assembler la fusée et que la mission soit un succès. L'autre à vendre au grand public la mission sur la lune.
Ce film pourrait être utilisé par les personnes qui ne croient pas que l'homme a marché sur la lune.
Le duo Scarlett Johansson et Channing Tatum étaient top. L'un est occupé à assembler la fusée et que la mission soit un succès. L'autre à vendre au grand public la mission sur la lune.
Ce film pourrait être utilisé par les personnes qui ne croient pas que l'homme a marché sur la lune.
Tout le monde a entendu parler de cette thèse conspirationniste selon laquelle l’alunissage d’Apollo 11 aurait été filmé en studio par Stanley Kubrick sous-entendant que l’homme n’a jamais marché sur la Lune, dans une course de l’espace plus politique qu’astronomique. La bonne idée, géniale même pourrait-on dire, de « In the moon » est de tisser une comédie romantique sur ce postulat. Sauf que malheureusement, c’est seulement dans la seconde partie de ce long-métrage que cette affaire prend véritablement forme dans le script. Et l’exécution de cette idée s’avèrera brouillonne et peu inspirée même si elle tente courageusement de faire rentrer la fausse et petite histoire dans la grande et vraie. On pourrait même avancer qu’elle n’est guère maîtrisée et que Greg Berlanti ne sait pas forcément comment s’en dépêtrer lorsqu’il décide de mélanger l’Histoire avec ce mythe qui lui est accolé. Et, avec le recul, ce postulat est plus un prétexte que le véritable sujet au centre de cette comédie romantique qui manque autant de romantisme que de comédie.
En effet, les âmes fleur bleue risquent d’être déçues tant « In the moon » manque de romance et de sentiments. Pas qu’on attendait une guimauve mais la base de ce type de films est de faire rêver avec une histoire d’amour magique. Ici, les scénaristes ont semble-t-il oublier la fonction première du film. On a le droit à deux bisous et quelques tentatives d’approche mais sur plus de deux heures c’est vraiment trop peu. Et il faut avouer que le manque d’alchimie et d’osmose entre Scarlett Johansson et Channing Tatum est assez criant. Les deux jouent leurs rôles de manière assez convaincante mais on a du mal à croire en leur coup de cœur. Et la seconde partie semble ne pas savoir comment compiler cette amourette avec l’histoire du premier pas de l’homme sur la Lune, le passé de ses protagonistes et une analyse bien sentie des fake news, de la publicité et des techniques de communication gouvernementale (un volet en revanche certes survolé mais de bonne manière ici et avec malice ici).
Mais, heureusement, le long-métrage de Berlanti, déjà auteur de la belle comédie sentimentale gay « Love, Simon » développe d’autres qualités notables qui nous font passer un bon moment. En tout cas, durant la première heure notamment. La mise en scène est clinquante dans le bon sens du terme. Nos yeux sont gâtés. Entre une direction artistique de premier ordre, des costumes, coiffures et décors peu communs pour le genre et un décorum sixties du meilleur effet. De plus, Berlanti nous offre une réalisation tout sauf statique ce qui n’est pas si courant dans l’univers des comédies romantiques. Et on a droit à un point de vue actuel et avec du recul sur ce qu’est la marketing et la communication d’état. Une vision que les gens de l’époque n’avaient pas et qui rend tout cela encore plus piquant. Le charme suranné, l’atmosphère vintage et le côté rétro de cet univers sont bien là et participent au plaisir relatif que l’on prend devant cette romance à l’ancienne sous fond de conquête spatiale. Johansson semble, en outre, s’éclater et quelques situations apportent leur lot de sourires. « In the moon » est donc plutôt correct grâce à une première moitié délicieuse et originale mais se prend ensuite les pieds dans le tapis de ses ambitions. Dommage!
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
En effet, les âmes fleur bleue risquent d’être déçues tant « In the moon » manque de romance et de sentiments. Pas qu’on attendait une guimauve mais la base de ce type de films est de faire rêver avec une histoire d’amour magique. Ici, les scénaristes ont semble-t-il oublier la fonction première du film. On a le droit à deux bisous et quelques tentatives d’approche mais sur plus de deux heures c’est vraiment trop peu. Et il faut avouer que le manque d’alchimie et d’osmose entre Scarlett Johansson et Channing Tatum est assez criant. Les deux jouent leurs rôles de manière assez convaincante mais on a du mal à croire en leur coup de cœur. Et la seconde partie semble ne pas savoir comment compiler cette amourette avec l’histoire du premier pas de l’homme sur la Lune, le passé de ses protagonistes et une analyse bien sentie des fake news, de la publicité et des techniques de communication gouvernementale (un volet en revanche certes survolé mais de bonne manière ici et avec malice ici).
Mais, heureusement, le long-métrage de Berlanti, déjà auteur de la belle comédie sentimentale gay « Love, Simon » développe d’autres qualités notables qui nous font passer un bon moment. En tout cas, durant la première heure notamment. La mise en scène est clinquante dans le bon sens du terme. Nos yeux sont gâtés. Entre une direction artistique de premier ordre, des costumes, coiffures et décors peu communs pour le genre et un décorum sixties du meilleur effet. De plus, Berlanti nous offre une réalisation tout sauf statique ce qui n’est pas si courant dans l’univers des comédies romantiques. Et on a droit à un point de vue actuel et avec du recul sur ce qu’est la marketing et la communication d’état. Une vision que les gens de l’époque n’avaient pas et qui rend tout cela encore plus piquant. Le charme suranné, l’atmosphère vintage et le côté rétro de cet univers sont bien là et participent au plaisir relatif que l’on prend devant cette romance à l’ancienne sous fond de conquête spatiale. Johansson semble, en outre, s’éclater et quelques situations apportent leur lot de sourires. « In the moon » est donc plutôt correct grâce à une première moitié délicieuse et originale mais se prend ensuite les pieds dans le tapis de ses ambitions. Dommage!
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Le film avait tout pour nous faire passer un bon moment avec plus d'autodérision et d'humours sur cette folle rumeur sauf que ils ont préféré jouer la carte du premier degré dommage mais le casting était bon.
Mélange des genres réussi ! A la fois romance, comédie et film de conquête spatiale, ce film déroule un scénario malin (dont les invraisemblances contribuent au charme), une héroïne fougueuse, malicieuse et pétillante (Scarlett Johansson impeccable) et des répliques vraiment drôles. Petite cerise sur le gâteau, un Woody Harrelson excellent en personnage de l'ombre aussi inquiétant que désinvolte. Quelques longueurs qui ne gâchent pas le plaisir.
Le réalisateur Greg Berlanti nous propose une comédie romantique sur fond de conquête spatiale, sur le papier on se dit « pourquoi pas ? ». Même s’il bénéfice d’idées sympathiques et autres petites qualités, le problème est que son long métrage est beaucoup trop long et nous fait carrément flirter avec l’ennui à de nombreuses reprises. On peut le découper en deux parties.
spoiler:
La première, qui consiste plus ou moins en une sorte de marivaudage entre une publicitaire fantasque et un directeur de lancement austère mais sexy, est tellement stéréotypée qu’on pourrait la croire écrite et tournée au second degré. Sauf que non, j’ai bien peut qu’on soit dans les codes de la comédie romantique pure et dure. La seconde partie est un peu plus réussie, quand on rentre dans le vif du sujet et du « faux film sur la Lune ».
Déjà, on peut souligner que la reconstitution des années 60, avec ses jolies tenus féminines, ses téléphones en bakélite, ses diners et des corvettes décapotables est soignée et coche toutes les cases de l’imaginaire américain des 60’s, cet âge d’or que l’Amérique n’en finit pas de regretter. Le film dure presque 2h15, et il parait nettement plus ce qui est mauvais signe. La faute surement à des scènes qui tirent trop en longueur quand elles ne sont pas superflues. On peut apprécier quelques traits d’humour discrets (le sbire de Nixon qui vante d’avoir « l’oreille partout ») spoiler: et surtout la scène finale sur le faux plateau, en miroir avec le vrai alunissage
, spoiler: et l’apparition d’un personnage imprévu (mais très amusant) sur le sol lunaire reconstitué
. Le film utilise pas mal les archives télévisuelles de l’époque, les vrais images de la NASA, ce qui fait toujours plaisir aux fans de la conquête spatiale. Mais ce long métrage, hyper produit, est réalisé sans magie et on s’y ennuie pas mal, quand on ne lève pas les yeux au ciel devant certaines scènes (par exemple, la réception chez le sénateur de Louisiane et la sempiternelle allusion à la « Foi en notre Seigneur »). Si les seconds rôles sont assez bien mis en valeur, par Woody Harrelson notamment, celui du metteur en scène efféminé et maniéré est carrément lunaire, c’est le cas de le dire. Jim Rash n’y est pour rien, le pauvre, si ce rôle est écrit comme une caricature à la limite de l’homophobie ! On peut faire crédit à Scarlett Johansson d’incarner, à l’aube des années 70, une femme moderne, dynamique et ambitieuse (mais très féminine et un peu midinette aussi, il ne faut pas exagérer la femme moderne !). En revanche, Channing Tatum en directeur de lancement de la NASA, il faut vraiment faire un gros effort pour y croire. Il est sanglé du début à la fin dans des polos moulants qui mettent bien en valeur ses muscles à une époque où tous les hommes sont en costume cravate et tirés à quatre épingles, c’est bizarre. Son jeu est peu expressif, il semble souvent ramer à côté de Scarlett Johansson, on est presque mal à l’aise pour lui dans ce costume beaucoup trop grand et trop improbable de directeur de lancement d’Apollo 11. Pour moi, là on est devant une vraie erreur de casting, et je ne dis pas souvent cela. Pour ce qui est du scénario, il voudrait surfer sur la théorie du complot qui voudrait que l’Homme n’ait jamais posé le pied sur la Lune et que Stanley Kubrick ait tout filmé en studio. Le film se moque de cette théorie farfelue et insultante pour les hommes courageux que furent Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin. Je comprends l’idée, mais je ne suis pas sure que « To the Moon » leur rende l’hommage qu’ils méritent. Pour cela, mieux vaut revoir « The First Man » de Damian Chazelle. Le scénario essaie de tout replacer dans le contexte de la Guerre Froide, du Vietnam qui s’enlise et de l’administration Nixon qu’il malmène copieusement. Il fallait du suspens pour que le film fonctionne et comme on ne peut pas le placer sur l’alunissage lui-même, on le place ailleurs : spoiler: est-ce que ce sont les vraies images que le monde entier à vu ce 21 juillet, ou la reconstitution de secours ? Le film y répond par une pirouette (plutôt amusante, surement le meilleur gag du film et de loin !).
« To the Moon » n’est pas désagréable à suivre, surtout si on est comme moi assez fan de tout ce qui est conquête spatiale. Mais ses longueurs, son coté très stéréotypé et le pauvre Channing Tatum gâche l’ensemble et en fait au final une comédie romantique sitôt visionnée, sitôt oubliée.
Déjà, on peut souligner que la reconstitution des années 60, avec ses jolies tenus féminines, ses téléphones en bakélite, ses diners et des corvettes décapotables est soignée et coche toutes les cases de l’imaginaire américain des 60’s, cet âge d’or que l’Amérique n’en finit pas de regretter. Le film dure presque 2h15, et il parait nettement plus ce qui est mauvais signe. La faute surement à des scènes qui tirent trop en longueur quand elles ne sont pas superflues. On peut apprécier quelques traits d’humour discrets (le sbire de Nixon qui vante d’avoir « l’oreille partout ») spoiler: et surtout la scène finale sur le faux plateau, en miroir avec le vrai alunissage
, spoiler: et l’apparition d’un personnage imprévu (mais très amusant) sur le sol lunaire reconstitué
. Le film utilise pas mal les archives télévisuelles de l’époque, les vrais images de la NASA, ce qui fait toujours plaisir aux fans de la conquête spatiale. Mais ce long métrage, hyper produit, est réalisé sans magie et on s’y ennuie pas mal, quand on ne lève pas les yeux au ciel devant certaines scènes (par exemple, la réception chez le sénateur de Louisiane et la sempiternelle allusion à la « Foi en notre Seigneur »). Si les seconds rôles sont assez bien mis en valeur, par Woody Harrelson notamment, celui du metteur en scène efféminé et maniéré est carrément lunaire, c’est le cas de le dire. Jim Rash n’y est pour rien, le pauvre, si ce rôle est écrit comme une caricature à la limite de l’homophobie ! On peut faire crédit à Scarlett Johansson d’incarner, à l’aube des années 70, une femme moderne, dynamique et ambitieuse (mais très féminine et un peu midinette aussi, il ne faut pas exagérer la femme moderne !). En revanche, Channing Tatum en directeur de lancement de la NASA, il faut vraiment faire un gros effort pour y croire. Il est sanglé du début à la fin dans des polos moulants qui mettent bien en valeur ses muscles à une époque où tous les hommes sont en costume cravate et tirés à quatre épingles, c’est bizarre. Son jeu est peu expressif, il semble souvent ramer à côté de Scarlett Johansson, on est presque mal à l’aise pour lui dans ce costume beaucoup trop grand et trop improbable de directeur de lancement d’Apollo 11. Pour moi, là on est devant une vraie erreur de casting, et je ne dis pas souvent cela. Pour ce qui est du scénario, il voudrait surfer sur la théorie du complot qui voudrait que l’Homme n’ait jamais posé le pied sur la Lune et que Stanley Kubrick ait tout filmé en studio. Le film se moque de cette théorie farfelue et insultante pour les hommes courageux que furent Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin. Je comprends l’idée, mais je ne suis pas sure que « To the Moon » leur rende l’hommage qu’ils méritent. Pour cela, mieux vaut revoir « The First Man » de Damian Chazelle. Le scénario essaie de tout replacer dans le contexte de la Guerre Froide, du Vietnam qui s’enlise et de l’administration Nixon qu’il malmène copieusement. Il fallait du suspens pour que le film fonctionne et comme on ne peut pas le placer sur l’alunissage lui-même, on le place ailleurs : spoiler: est-ce que ce sont les vraies images que le monde entier à vu ce 21 juillet, ou la reconstitution de secours ? Le film y répond par une pirouette (plutôt amusante, surement le meilleur gag du film et de loin !).
« To the Moon » n’est pas désagréable à suivre, surtout si on est comme moi assez fan de tout ce qui est conquête spatiale. Mais ses longueurs, son coté très stéréotypé et le pauvre Channing Tatum gâche l’ensemble et en fait au final une comédie romantique sitôt visionnée, sitôt oubliée.
Récemment le New York Times présentait To the moon comme le test ultime pour que les grands studios démontrent qu'ils sont encore capables d'attirer du public adulte dans les salles. C'est un peu excessif. To the moon est un petit machin qui fonctionne cahin caha, entre sciences, romance et comédie. L'ensemble est très balisé et pas très inspiré. Ça fonctionne mieux quand on commence à filmer un plan b lunaire avec un cinéaste complètement excentrique. Scarlett Johansson est très convaincante en menteuse séduisante. Comme ce n'est pas totalement abouti, on ne passe pas une si bonne soirée que cela car on a sans cesse un sentiment d'inachevé. Mais ça se regarde. Reste que le procès d'intention d'une partie de la presse qui regrette que ce ne soit pas plus documentaire et proche des faits est absurde : tout le monde a compris que c'était une comédie et que non, l’alunissage de 1969 n'a pas eu lieu en studio...
Ce film retrace les évènements qui ont précédé le lancement d’APOLLO 11 en 1969. C’est une réalisation prestigieuse avec beaucoup de moyens. Scarlett JOHANSSON y est éblouissante de talent en publicitaire gonflée et talentueuse. Woody HARRELSON dans le role du représentant du gouvernement NIXON est aussi formidable et réalise un jeu d’acteur très remarquable . On suit avec intérêt les dessous de la préparation de ce grand événement interplanétaire avec les coulisses et les enjeux inhérents.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
Ce film part dans plusieurs directions : la reconstitution historique, la romance contrariée, le complotisme pour les nuls et l'hommage patriotique.
C'est l'une des qualités de cette histoire : mettre au premier plans des personnages qui figuraient plutôt au second dans d'autres films sur le sujet (voire qui étaient ignorés). Je pense en particulier aux aspects publicitaires et commerciaux qui ont entouré le programme Apollo. A l'écran, c'est bien fichu et le ton de la comédie est maîtrisé.
La partie hommage (aux victimes d'Apollo 1 et aux héros d'Apollo 11) m'est apparue très convenue, peut-être parce que j'ai déjà vu et lu pas mal de choses sur le sujet. Il faudrait comparer avec le ressenti de jeunes spectateurs plus "naïfs" dans le domaine.
L'histoire d'amour est assez banale... mais elle s'appuie sur deux beaux acteurs talentueux (Scarlett Johansson et Channing Tatum). On a envie que ces deux-là finissent ensemble, quels que soient les obstacles rencontrés.
La partie complotiste spoiler: (l'existence -fictive- d'images alternatives)
est traitée avec humour. C'est parfois amusant, mais cela risque de conforter les esprits crédules.
Le film est une agréable détente, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux à voir actuellement sur les écrans.
C'est l'une des qualités de cette histoire : mettre au premier plans des personnages qui figuraient plutôt au second dans d'autres films sur le sujet (voire qui étaient ignorés). Je pense en particulier aux aspects publicitaires et commerciaux qui ont entouré le programme Apollo. A l'écran, c'est bien fichu et le ton de la comédie est maîtrisé.
La partie hommage (aux victimes d'Apollo 1 et aux héros d'Apollo 11) m'est apparue très convenue, peut-être parce que j'ai déjà vu et lu pas mal de choses sur le sujet. Il faudrait comparer avec le ressenti de jeunes spectateurs plus "naïfs" dans le domaine.
L'histoire d'amour est assez banale... mais elle s'appuie sur deux beaux acteurs talentueux (Scarlett Johansson et Channing Tatum). On a envie que ces deux-là finissent ensemble, quels que soient les obstacles rencontrés.
La partie complotiste spoiler: (l'existence -fictive- d'images alternatives)
est traitée avec humour. C'est parfois amusant, mais cela risque de conforter les esprits crédules.
Le film est une agréable détente, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux à voir actuellement sur les écrans.
Et si l’alunissage de juillet 1969 n’était en réalité qu’une production télévisée d’un réalisme trompeur ? Un chef-d'œuvre méconnu de Stanley KUBRICK, voire un des premiers de Steven SPIELBERG ? La comédie romantique envoûtante (FLY ME) TO THE MOON, produite par APPLE STUDIOS et distribuée en salles par SONY PICTURES, joue avec ces mythes du complot. Un film réalisé par des passionnés de technologie pour les passionnés de technologie.
En 1969, la NASA n’allait pas du tout bien. Le président Kennedy est mort depuis longtemps et les électeurs américains ne sont pas du tout heureux que tant d’argent continue à affluer vers la Floride pour le programme lunaire. Et cela malgré le fait que beaucoup de choses s’effondrent déjà à Cap Canaveral. Un obscur représentant (Woody HARRELSON, trois fois nominé aux ACADEMY AWARD) du nouveau gouvernement américain du président Nixon engage une rusée spécialiste de la publicité (Scarlett JOHANSSON) de Madison Avenue, un "Mad (Wo) Man" ! Elle est censée s'occuper d'une meilleure commercialisation du programme de la NASA, auquel la fringante dame s'attaque avec beaucoup d'enthousiasme. Mais elle doit faire face à un chef de projet absolument décent, Cole Davis (Channing TATUM), déterminé à impressionner par sa sincérité et son travail acharné.
La recette d’une comédie loufoque est donc prête. JOHANSSON (Nominé aux ACADEMY AWARD 2020 pour JOJO RABBIT) et TATUM jouent également cela à merveille, tout comme Doris DAY et Rock HUDSON dans LOVER COME BACK (1961), par exemple. Les deux stars d'aujourd'hui sont maquillées et habillées de la même manière que leurs prédécesseurs dans les comédies érotiques inoffensives d'Hollywood des années 1960. Alors qu'autrefois c'était Doris DAY qui devait incarner la pudeur et le courage, tandis que Rock HUDSON se permettait d'user de tous les trucs indécents du charmeur sans scrupules, dans FLY ME TO THE MOON les rôles sont répartis à l'envers. Ici, l'homme est le bon Mimosa, tandis que la femme représente ses intérêts commerciaux de manière astucieuse et sans scrupules. Mais il ne faut pas que cela reste ainsi...
La comédie romantique est agrémentée de magnifiques images du caméraman polonais Dariusz WOLSKI (Nominé aux ACADEMY AWARD 2021 pour NEWS OF THE WORLD avec Helena ZENGEL). Et les seconds rôles sont également bien interprétés et offrent de nombreux moments amusants. Jim RASH est convaincant dans le rôle du réalisateur raté, et Donald Elise WATKINS et Noah ROBBINS font beaucoup rire en tant qu'employés ringards de Cole.
Bien sûr pas un chef-d'œuvre, mais un film très jouissif qui rend hommage aux années soixante avec charme et style !
En 1969, la NASA n’allait pas du tout bien. Le président Kennedy est mort depuis longtemps et les électeurs américains ne sont pas du tout heureux que tant d’argent continue à affluer vers la Floride pour le programme lunaire. Et cela malgré le fait que beaucoup de choses s’effondrent déjà à Cap Canaveral. Un obscur représentant (Woody HARRELSON, trois fois nominé aux ACADEMY AWARD) du nouveau gouvernement américain du président Nixon engage une rusée spécialiste de la publicité (Scarlett JOHANSSON) de Madison Avenue, un "Mad (Wo) Man" ! Elle est censée s'occuper d'une meilleure commercialisation du programme de la NASA, auquel la fringante dame s'attaque avec beaucoup d'enthousiasme. Mais elle doit faire face à un chef de projet absolument décent, Cole Davis (Channing TATUM), déterminé à impressionner par sa sincérité et son travail acharné.
La recette d’une comédie loufoque est donc prête. JOHANSSON (Nominé aux ACADEMY AWARD 2020 pour JOJO RABBIT) et TATUM jouent également cela à merveille, tout comme Doris DAY et Rock HUDSON dans LOVER COME BACK (1961), par exemple. Les deux stars d'aujourd'hui sont maquillées et habillées de la même manière que leurs prédécesseurs dans les comédies érotiques inoffensives d'Hollywood des années 1960. Alors qu'autrefois c'était Doris DAY qui devait incarner la pudeur et le courage, tandis que Rock HUDSON se permettait d'user de tous les trucs indécents du charmeur sans scrupules, dans FLY ME TO THE MOON les rôles sont répartis à l'envers. Ici, l'homme est le bon Mimosa, tandis que la femme représente ses intérêts commerciaux de manière astucieuse et sans scrupules. Mais il ne faut pas que cela reste ainsi...
La comédie romantique est agrémentée de magnifiques images du caméraman polonais Dariusz WOLSKI (Nominé aux ACADEMY AWARD 2021 pour NEWS OF THE WORLD avec Helena ZENGEL). Et les seconds rôles sont également bien interprétés et offrent de nombreux moments amusants. Jim RASH est convaincant dans le rôle du réalisateur raté, et Donald Elise WATKINS et Noah ROBBINS font beaucoup rire en tant qu'employés ringards de Cole.
Bien sûr pas un chef-d'œuvre, mais un film très jouissif qui rend hommage aux années soixante avec charme et style !
Que de longueurs! Scarlett Johansson s’est donnée la part belle en tant que productrice de ce film et tout tourne autour de son personnage qui en fait des tonnes , pas de bons seconds roles … J’étais pressé que cela se termine!
Une histoire romantique entre Tatum et Johansson sur le thème de la mission apollo 11, un scénario un peu ennuyant et pourtant ça commençait bien, Scarlett Johansson amène beaucoup de fraîcheur au sujet !
Un autre point de vue intéressant sur la mission Apollo 11. Mais le film se morfond sur le thème et finalement tourne en rond..
Un autre point de vue intéressant sur la mission Apollo 11. Mais le film se morfond sur le thème et finalement tourne en rond..
ned123
J'ai vu un film... qui m'a laissé un sentiment mitigé. Cette comédie romantique, à souhait, a un vraie avantage, c'est de nous replonger dans un contexte historique intéressant avec une toile de fond originale : la course à l'espace entre les États-Unis et l'URSS dans les années 60, au moment où la guerre du Vietnam prenait de l'ampleur... La malheur sur la Terre, l'espoir dans l'espace...
Le film met en scène l'étincelante Kelly Jones (Scarlett Johansson, un sex-appeal total...), une experte en marketing chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, et de trouver des sources de financement pour relancer la conquête spatiale... . Et gros comme une maison, elle va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis (Channing Tatum). Barbie et Ken dans l'espace... Lorsque la Maison-Blanche estime que le projet est trop important pour échouer, Kelly se voit confier la réalisation d'un faux alunissage en guise de plan B, et le compte à rebours est alors vraiment lancé (et le nom de Stanley Kubrick circule... Vous voyez ?... :) ).
Le film démarre sur une exposition un peu longue (j'avoue avoir piqué du nez pendant 10 mn, réveillé par le bruit d'une fusée qui décolle), mais (une fois la fusée en l'air,...), on est rapidement emballé par la mise en scène dynamique et le scénario. Scarlett Johansson est pas mal, dans ce rôle de "prête à vendre, même sa mère" pour réussir la mission et Channing Tatum (sa coupe, de playmobile), qui cache une douleur, et qui veut tout faire pour réussir le décollage d'Apollo 11 après le désastre d'Apollo 1. Ettces deux personnages que tout oppose (ils sont beaux quand même...) vont apprendre l'un de l'autre, dans une relation prévisible mais efficace. Le bisou, le bisou, le bisou...
Le film dure trop longtemps (2h11 au compteur !), et ne fonctionne pas vraiment... car tout est prévisible... Mais là encore, le contexte historique... et un forme de d'auto-critique de l'Amérique sont intéressants (Woody Harrelson... top) et apportent une originalité bienvenue. Mais cela ne suffit pas à faire un grand film.
Le film met en scène l'étincelante Kelly Jones (Scarlett Johansson, un sex-appeal total...), une experte en marketing chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, et de trouver des sources de financement pour relancer la conquête spatiale... . Et gros comme une maison, elle va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis (Channing Tatum). Barbie et Ken dans l'espace... Lorsque la Maison-Blanche estime que le projet est trop important pour échouer, Kelly se voit confier la réalisation d'un faux alunissage en guise de plan B, et le compte à rebours est alors vraiment lancé (et le nom de Stanley Kubrick circule... Vous voyez ?... :) ).
Le film démarre sur une exposition un peu longue (j'avoue avoir piqué du nez pendant 10 mn, réveillé par le bruit d'une fusée qui décolle), mais (une fois la fusée en l'air,...), on est rapidement emballé par la mise en scène dynamique et le scénario. Scarlett Johansson est pas mal, dans ce rôle de "prête à vendre, même sa mère" pour réussir la mission et Channing Tatum (sa coupe, de playmobile), qui cache une douleur, et qui veut tout faire pour réussir le décollage d'Apollo 11 après le désastre d'Apollo 1. Ettces deux personnages que tout oppose (ils sont beaux quand même...) vont apprendre l'un de l'autre, dans une relation prévisible mais efficace. Le bisou, le bisou, le bisou...
Le film dure trop longtemps (2h11 au compteur !), et ne fonctionne pas vraiment... car tout est prévisible... Mais là encore, le contexte historique... et un forme de d'auto-critique de l'Amérique sont intéressants (Woody Harrelson... top) et apportent une originalité bienvenue. Mais cela ne suffit pas à faire un grand film.
Un divertissement charmant, drôle, à l’esthétique léchée et à la réalisation astucieuse. Le duo Scarlett Johansson, Channing Tatum est aussi crédible que séduisant. Même si l’on prend beaucoup de plaisir quelques longueurs persistes.
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