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Culturevsnews
83 abonnés
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4,5
Publiée le 20 novembre 2023
"Augure" plonge dans le récit captivant de Koffi, qui revient au Congo après 15 ans d'absence, accompagné de sa femme enceinte. Ce retour suscite l'opprobre de sa famille, qui le considère comme un sorcier. Au fil de l'histoire, Koffi croise le chemin de trois autres individus désireux de se libérer des contraintes des croyances qui les emprisonnent.
Le film explore avec finesse et profondeur les luttes personnelles de ces protagonistes en quête d'émancipation, confrontés à des traditions et des préjugés tenaces. Pour se libérer de cette malédiction qui les entrave, ils réalisent que seule l'entraide et la réconciliation peuvent les aider à transcender ces poids du passé.
À travers des performances saisissantes de Marc Zinga, Lucie Debay, et Eliane Umuhire, "Augure" offre une réflexion poignante sur le poids des croyances ancestrales et les défis de l'émancipation individuelle. La mise en scène habile de Baloji éclaire les nuances de cette quête d'identité et de liberté, mettant en lumière la force de la solidarité face aux entraves du destin.
Ce film captivant et émouvant s'avère être bien plus qu'un simple récit, mais une méditation profonde sur la quête de liberté personnelle et la nécessité de dépasser les frontières imposées par la société et les traditions.
"Augure" nous offre un récit poignant, porté par des performances remarquables et une narration puissante, qui explore les thèmes universels de l'affranchissement, de l'entraide et de la rédemption, tout en soulignant l'importance de la solidarité dans la quête de liberté individuelle.
Ce film de Baloji, que dire, cela ne m'a pas trop fait voyager, en faite, le début, ca va... mais ensuite ca part dans tout les sens. Je n'ai pas aimé, je suis peut être pas du tout dans cet ambiance, ou peut être que je ne vois pas ca de mes yeux comme ca. J'ai été un peu choquer dans la manière dont on parle aussi de certaine tradition peut être. pas bon film pour moi désolé :s
Koffi retourne au Congo après une longue absence. Des retrouvailles avec la famille appréhendée et qui vont se passer douloureusement. Entre traditions et modernité, ce périple va être un concentré d’émotions puissantes. La réalisation est magnifique. Le spectateur est captivé par cette histoire envoûtante.
Koffi retourne au Congo avec sa femme dans l'optique de renouer avec sa famille. Considéré comme une menace car prétendument maudit depuis sa naissance, il peine à revoir son père. Au même moment, sa sœur affronte des problèmes avec son conjoint et oscille entre une approche occidentale ou une approche congolaise pour régler ses problèmes. En salle le 29 novembre.
spoiler: "Augure" est une plongée captivante dans une famille congolaise traditionnelle où chaque membre de la famille vit différemment son rapport aux coutumes, à la modernité et à la religion. Le film est très visuel et offre un panorama fascinant du folklore congolais, à cheval entre le rêve et la réalité, le flash-back et l'allégorie. J'ai particulièrement aimé les scènes de fanfare, de sorcellerie et les paysages miniers qui déploient des terrils de charbon à perte de vue. Peut-être que l'intrigue aurait pu raccrocher de manière plus assumée les histoires des trois personnages principaux notamment le combat de Paco pour offrir une sépulture à sa soeur.
Un premier film très prometteur. Un univers totalement atypique, beaucoup de moments très réussis. Le scénario, sinueux, ne permet pas toujours de comprendre clairement mais l'ensemble du film, si poétique, invite à le revoir plutôt qu'à émettre de grincheuses réserves hors de propos devant autant de vérité artistique.
Une petite découverte, le réalisateur baloji a été récompensé au festival de cannes grâce à ce film se déroulant au Congo, pays de naissance du réalisateur. Augure est un voyage à proprement parler, on suit koffi un congolais vivant en Belgique, oblige de revenir au pays donner une dot à son père. Son voyage va devenir un carcan, il va devoir affronter l l'hostilité de sa famille qui le considère comme un sorcier car il a une tâche de vin sur le visage , et au superstition et au rite de son pays ou l occultisme est omniprésent. Baloji filme bien cette atmosphère onirique mêlant réalisme, fantasme,et contes ce qui est pour moi le point d accroc au film car il me perd minute après minute en empilant trop les genres. C est dommage car son film aborde des thèmes intéressants tel que la perte de Racine,l exclusion, l occultisme. J ai en tête l adaptation du conte hansel et gretel version africaine qui est très très bonne.
Augure a remporté le prix de la Nouvelle Voix au festival de Cannes, une distinction méritée qui va si bien au premier film de Baloji! A travers une mise en scène hyper créative et pour autant très cohérente, le réalisateur-musicien aux multiples talents nous offre une vision fantasmagorique et débridée de l'Afrique de l'Ouest contemporaine. Passé l'émerveillement de la projection, il persiste cette impression d'avoir été témoin de quelque de nouveau et de magique.
Film réussi en tout point, l'image accroche, les personnages sont émouvants et jouent extrêmement bien, l'intrigue nous fait voyager, c'est le moins qu'on puisse dire. Malheureusement, on pert le fil et donc on est un peu déçu voir en colère car ce film aurait pu être un chef d'œuvre, mais le côté Mulholland drive dans la structure m'a perdu.
spoiler: Le film possède son ton original en relation avec où il se déroule, c'est-à-dire le Congo, ainsi qu'avec la thématique qu'il brasse, c'est-à-dire les croyances et superstitions qui sont un mélange des superstitions du christianisme avec les croyances et superstitions tribales locales. Comme d'habitude les superstitions n'impressionnent que ceux qui croient et le film paraît artificiellement dramatisé. Même si notre personnage en souffre beaucoup. Mais il faut reconnaître que le scénario intègre parfaitement tous ces éléments. Avec un regret en tant que spectateur est que la femme de Marc Zinga n'a pas de place dans la deuxième partie du film.
Néanmoins le film possède ses originalités, en particulier l'ambiance, les décors des lieux où il se déroule au Congo, avec aussi les divers éléments culturels qu'il met en avant. Il est à noter qu'il n'est pas du tout une publicité, mais plutôt un repoussoir pour ce pays, les gens ne semblant pas avoir de libre arbitre et surtout étant pris par le carcan des superstitions.
Le film possède néanmoins une signature et une vraie hystérésis.
Film hors de ma zone proximale de contemplation et dans l'incapacité à comprendre chaque subtilité, j'observe simplement un regard moderne d'une biopsie d'une partie de son pays et un désir de s'inscrire dans aucune frontière, de se redéfinir.
C'est difficile de comprendre le sens de l'histoire. Il y a des très belles prises de vues. Le jeux des acteurs est simple mais cela colle bien avec le film.
A vouloir tout mettre dans un film, on finit par s'y perdre et perdre le spectateur. Dommage. Des choses fortes y sont racontées. Des images sont belles ou impressionnantes. Mais entre film réaliste montrant une certaine réalité et fable "fellinienne" à l'africaine, le réalisateur n'a pas voulu ou pas su choisir. A l'arrivée un film sans véritable histoire cohérente ni scénario, qui perd le spectateur en chemin, quelque part au milieu du Congo.
Un jeune congolais retourne dans son pays natal après 15 ans d' absence pour y présenter sa femme (enceinte) et payer la dot. Son nom signifie sorcier et suite à un saignement de nez mal venu, il passe pour un sorcier... Il s' ensuit des scènes assez confuses à comprendre... Un scénario assez emmêlé, avec quelques images marquantes . Peut-être à voir une deuxième fois pour mieux saisir le fond...
Comment dire ?? l'idée de départ aurait pu être bonne si elle n'avait été galvaudée par une inconsistance des personnages, une histoire qui se résume à 2 pages et une pseudo psyché sur les sorciers aux coutumes ancestrales pimentées de christianisme. Bref un délire affligeant et pathétique.
AUGURE est un film parfaitement atypique, un choc visuel où la musique, l'art contemporain, la philosophie s'entremêlent et nous emporte dans un voyage fantastique qui nous rappelle Fellini.