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    Tengo sueños eléctricos
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    Isabelle Dormal
    Isabelle Dormal

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    C’est un film surprenant, loin des clichés. On suit l’adolescence d’une jeune de 16 ans , les premières découvertes de la sexualité, le choix impossible à faire lors de la séparation des parents, l’amour inconditionnel à un père à 2 visages aux accès de violence incontrôlables et de la tendresse, qui ne parvient pas à s’exprimer mais a de la poésie des mots écrits. C’est un film qui ne laisse pas indifférent mais dont on se dit on ne voudrait pas en rêver; ce qui sen soit démontre la réussite du projet.
    FaRem
    FaRem

    8 677 abonnés 9 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    L'histoire d'une jeune fille de 16 ans qui doit faire face au divorce de ses parents. Eva veut absolument vivre avec son père Martín qui l'obsède de plus en plus. Elle fait tout pour attirer son attention tandis que sa mère l'énerve, peu importe ce qu'elle fait. Eva a surtout un besoin d'attention criant et se cherche autant qu'elle cherche un appartement pour y vivre avec son père. Une relation conflictuelle et parfois limite qui puise sa force dans l'interprétation de Daniela Marín Navarro et Reinaldo Amien. C'est ambigu, fougueux, sauvage et parfois âpre, mais jamais dans la facilité ou le voyeurisme même s'il y a des scènes évocatrices assez dérangeantes en raison de leur nature. Cependant, l'ambiguïté générale est assez bien gérée. Si le casting fait son travail, on peut regretter un scénario trop facile et surtout cliché. Ça reste un énième film sur le passage à l'âge adulte et l'éveil sexuel d'une adolescente qui a plus de caractère et de personnalité que l'histoire elle-même... Au final, un film ni bon ni mauvais.
    MarDiproductions
    MarDiproductions

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2023
    J'adore la musique de la bande annonce et la petite soeur me fait bien rire, film très poétique et divertissant
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Pour moi, ce petit film vaut avant tout pour sa facture: fond et forme, tout y est équilibré et proportionné. Et les acteurs, excellents. Intense sans jamais verser dans le mélo ou la sur-dramatisation, le ton est juste et invite à accueillir les personnages sans se précipiter dans l'émotion et le jugement hâtif: on n'oublie jamais que l'on assiste à une mise en scène, à une œuvre qui propose, à travers le vécu d'une adolescente, une version du drame familial refusant de laisser le dernier mot à la démesure. On peut supposer que la réalisatrice a porté à l'écran son propre vécu familial, au moins en partie, et qu'elle rend ici hommage au lien violent qui la lie à son père et à ce que cet homme a finalement décidé ou aurait pu finalement décider de faire de la rage énigmatique qui le dévore. La dernière scène du film est particulièrement touchante et porte la marque de la réalisatrice: ne pas expliquer mais sobrement montrer, au sein même du chaos, l'inexplicable et indestructible complicité entre une jeune fille et son père cabossé.
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Un film tendu d'un bout à l'autre. De la violence ordinaire qui influence pour la vie par des acteurs qui incarne cela magistralement.
    velocio
    velocio

    1 306 abonnés 3 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2023
    Réalisatrice franco-costaricienne, Valentina Maurel a fait des études de cinéma en Belgique et commencé par réaliser 2 court-métrages, "Paul est là" en 2017 et "Lucia en el limbo" en 2019, qui ont rencontré un très bon accueil dans les festivals où ils ont été présentés, en particulier à Cannes. "Tengo sueños eléctricos" est son premier long métrage et il a été présenté et récompensé dans un très grand nombre de festivals.
    C’est un premier long métrage très prometteur que nous propose Valentina Maurel. Les choix qu’elle a faits n’avaient rien d’évident à priori, réaliser un film urbain alors que le Costa Rica bénéficie d’une image de nature paradisiaque, se passer de musique pour jouer sur les sentiments, montrer une forme de violence très différente de celle qu’on a l’habitude de voir dans de nombreux films latino-américains, et le résultat de ces choix emporte l’adhésion. Cerise sur le gâteau : Valentina Maurel nous permet de faire la découverte de Daniela Marin Navarro, une jeune interprète qui fait ici sa première apparition au cinéma et qui apporte beaucoup de spontanéité et de fraicheur au rôle qu’elle interprète. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-tengo-suenos-electricos/
    Victor B
    Victor B

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    Un excellent premier film qui présente notamment des personnages particulièrement bien caractérisés. On retrouve des scènes particulièrement marquantes tout au long du métrage qui servent un très bon développement scénaristique. Mise en scène impeccable. Un vrai coup de cœur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 076 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2023
    Dès les premiers instants du film on comprend que Valentina Maurel, la réalisatrice, va tenter de ne pas prendre son spectateur par la main et de lui faire comprendre ce qui se passe en observant la scène, mais sans le dire explicitement. Et c'est dommage parce que la seule scène du film où ça ne fonctionne pas forcément très bien, c'est la première. Un couple se dispute en voiture sous le regard de leurs deux enfants, le mec sort et va se cogner la tête contre un mur, disons que pour signifier que les deux vont divorcer et que le futur ex-mari ne prend pas très bien la chose, il y avait peut-être moyen de rendre ça plus subtil.

    Surtout qu'après le reste du film y parvient parfaitement et arrive vite à faire oublier cette première impression un peu mitigée. Parce qu'on a là un film sur l'adolescence qui arrive à capter ce que c'est que d'être ado, loin des regards moraux. Disons qu'on est totalement à l'opposé de ce que l'on trouverait dans un film américain, où les ados sont propres sur eux, ont des désirs parfaitement sains et à la fin il y a un bal de promotion.

    Ce qui l'illustre très bien, dès le début du film c'est l'ado qui va s'allonger sur le canapé, mettre les pieds sur le mur et qu'on voit bien que ça laisse des grosses marques dégueulasses. Sa mère qui est obligée de lui répéter plein de fois d'aller se laver... En plus on la voit fourrer sa main allègrement dans son pantalon... bref... on n'est pas face à une vision idéalisée de l'adolescence, bien au contraire, mais sans pour autant noircir le tableau. On y croit totalement, son comportement, les embrouilles avec sa mère, sa fascination pour son père... Et il faut dire que l'actrice joue très bien, si j'ai bien compris c'est une amatrice, et ça donne tout de suite un charme fou au film parce qu'elle ne cherche pas à faire l'actrice. Elle a l'air naturel, comme si elle faisait pas semblant d'être cette ado qui se cherche.

    Et qui dit ado qui se cherche, dit découverte de la sexualité. La force du film réside dans le fait qu'il ne juge pas, on voit des choses qui semblent malsaines, notamment avec un complexe d'Electre un peu trop assumé, mais jamais on ne nous dit : bouh c'est mal. C'est ce qui permet au film d'être dérangeant, de titiller le spectateur et de le faire sortir de sa zone de confort. On ne propose pas ici quelque chose d'éculé. Il n'y a jamais de réponse explicite aux questions qu'on pourrait se poser sur les fantasmes de cette fille, sur ce qu'elle subit, est-ce-qu'elle est vraiment consentante, est-ce-qu'elle sait vraiment ce qu'elle fait ? C'est cette ambigüité qui porte le film, sans en faire un dogme, mais c'est quand même plus intéressant quand les choses ont leur part d'ombre. Disons que Valentina Maurel arrive à être assez fine pour ne pas tomber dans le glauque le plus abominable pour le plaisir de faire un truc glauque, sans pour autant rendre ça léger et inconséquent. Et c'est parce que c'est assez fin, que ça arrive à être touchant. J'y crois moi à ce personnage et à ses galères d'ados.

    D'ailleurs je note qu'à aucun moment donné on tombe dans les clichés des films qui se passent an Amérique latine (violence, drogue, cartel ou je ne sais quoi). On n'est pas un film social qui voudrait montrer les difficultés de la vie au Costa Rica. L'héroïne a l'air d'être issue d'une certaine classe moyenne, sa mère vient d'hériter, elle refait la maison... Bon son père galère un peu plus financièrement, mais il n'a pas l'air sans le sous non plus. On voit autre chose qu'on a moins l'habitude de voir. Finalement, cette histoire en devient assez universelle parce que cette adolescence nombreuses doivent être les filles qui peuvent s'y reconnaître.

    Le film est également juste dans les relations qu'il esquisse entre les personnages, notamment la jalousie du personnage principal. J'aime beaucoup ce moment où elle va à une fête avec son amie, cette dernière est totalement torchée, elles se rendent donc chez le père de l'héroïne pour éviter de se faire engueuler on suppose... et là... le regard du père se pose sur cette fille qui a l'air bien plus "légère" que sa propre fille. La jalousie qui s'empare du personnage est géniale. Je crois que ça m'a rappelé une scène dans L'Amant d'un jour de Philippe Garrel, où de la même manière la fille sent qu'elle est en trop, que son père ne ne la regarde plus... Et tout ça, ça passe par le jeu des acteurs (de l'actrice surtout), sans trop en faire.

    Bref c'est un premier long métrage bourré de bonnes idées et qui malgré quelques maladresses parvient à toucher juste en acceptant la part de trouble que doit comporter un film sur une ado.
    traversay1
    traversay1

    3 588 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    Avec un titre tel que Tengo sueños eléctricos et avec un prédécesseur costaricain (Clara sola) fort en réalisme magique, on pouvait attendre du film de Valentina Maurel qu'il emprunte une route onirique. C'est tout l'inverse dans cette œuvre âpre que la réalisatrice a conçu à partir de ses personnages avant de les lier à une histoire particulière. D'où sans doute cette impression d'avoir devant les yeux un récit qui est tout sauf fluide dans lequel certaines scènes s'avèrent plus qu'inconfortables. L'action du film se situe après un divorce et met l'accent sur une relation père/fille nouvelle, cette dernière assumant ses 16 ans et démontrant un caractère fort, avec ses désirs et un œil pénétrant sur les adultes qui l'entourent, plus perdus qu'elle, en quelque sorte. Ce n'est donc pas, malgré un énième film d'apprentissage mais une chronique familiale (avec un chat comme médium inquiet) pas très aimable et qui ne s'inscrit dans aucune morale imposée. C'est rugueux, parfois violent mais malheureusement aussi un brin répétitif, entre tendresse et brutalité. Il est demandé beaucoup à la jeune actrice Daniela Marin Navarro qui s'en sort plus qu'avec les honneurs, aux côtés d'interprètes parfaitement dirigés. spoiler: Avec une dernière scène moins tendue et plus maligne, on en vient quand même à regretter que la cinéaste costaricaine ne se soit pas laissée aller à davantage de légèreté pour aérer son film.
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