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Pascal Marullaz
1 critique
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5,0
Publiée le 28 décembre 2023
Ancien escrimeur j'ai beaucoup apprécié ce film très bien joué et très réaliste De grands souvenirs revenus en mémoire les finales du challenge Duval dans les grands hôtels parisiens les vieilles salles d'armes, beaucoup d'émotion
Je suis allé voir ce film pour le personnage féminin. Déception, un rôle secondaire et très peu de dialogue. une mise en scène classique. Je me suis ennuyé !
Ce film est bidon il n’y a pas réellement d’histoire il ne va nulle part et de toute façon l’histoire est inintéressante et la cerise sur le gâteau c’est d’avoir voulu mettre un volet féministe à l’histoire bref ridicule
Film magnifique que ce soit du côté de la performance en terme d’acting, des plans, des décors des costumes, le film est réussi intégralement. A consommer sans modération.
Malgré son classicisme, « une affaire d’honneur » m’a agréablement surpris. Sa rigueur dans l’écriture, l’esthétisme et la réalisation suscitent l’intérêt et son scénario captive. Les acteurs sont tous excellents à délivrer cette prose datée et riche de sens.
spoiler: De toute évidence Vincent Perez paye son soutient à Gérard Depardieu une grande salle au 3/4 vide
Même si ce film est très violent ,je l'ai trouvé plutôt très bon et les acteurs sont bien choisis ,n'étant pas une grande fan de Guillaume Galienne L'époque est bien restituée ,les décors soignés ,un bon moment de cinéma
Le film évoque la violence d'un monde régi par les hommes, qui est encore d'actualité. La réalisation et la direction artistique sont d'une grande beauté et traduisent la mélancolie des être s qui ont connu la guerre, la mort, la séparation. Les scènes de duel sont émouvantes et intenses, elles symbolisent la cruauté sous couvert d'un code d'honneur. Roshdy Zem est magistral et continue tel Jean Gabin à camper des personnages taiseux d'une grande humanité. Les seconds rôles sont parfaits, notamment Guillaume Galienne qui parvient à émouvoir dans une grande sobriété.
"Une affaire d'honneur" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante et passionnante mais j'aurais peut-être préféré voir une autre mise en scène. J'ai bien aimé les personnages même si pour moi ils auraient pu être mieux développés. Les scènes d'action sont divertissantes.
On n’attendait clairement pas Vincent Perez sur un tel projet. Depuis vingt ans et « Fanfan la Tulipe », le comédien n’a guère été à l’affiche de projets mémorables, préférant les seconds rôles alimentaires ou dans des séries à de vrais rôles de cinéma. Le voir réaliser un film sur un sujet si original et peu traité à l’écran peut paraître donc étonnant mais c’est oublier qu’il a réalisé trois autres films entre 2000 et 2015 mais qui n’ont marqué ni les mémoires ni le box-office. Il y a eu son premier, « Peau d’ange » avec feu Guillaume Depardieu, puis deux films au casting international : l’américain « Si j’étais toi » avec David Duchovny et le britannique situé en Allemagne « Seul dans Berlin ». Des œuvres peu mémorables... Clairement, « Une affaire d’honneur » est son meilleur long-métrage à tous niveaux : casting et direction d’acteurs, réalisation, sujet et son traitement, ... Bref voilà un retour inopiné qui se révèle une bonne surprise.
Si ce n’est l’inévitable « Les Duellistes » de Ridley Scott (qui date quand même de 1977!), il n’y a quasiment aucun film qui prend comme sujet principal ces fameux duels usités jusqu’au début du XXème siècle pour réparer un affront et laver l’honneur. Certes, ceux-ci sont fréquemment vus ou évoqués dans les œuvres se déroulant dans cette période de l’histoire française mais elles ne sont pas le cœur du sujet. C’est donc tout à son honneur que Perez investit ce terrain pourtant passionnant et de front. Et il est ici brillamment traité! L’acteur (il joue ici également un second rôle) a, en plus, la bonne idée de faire résonner cette pratique avec des problématiques et des questionnements résolument modernes que sont les classes sociales ou la place des femmes dans la société. Sur ce second point, il est intéressant et amusant de voir à quel point les coutumes de l’époque étaient ridicule et archaïques et « Une affaire d’honneur » le montre parfaitement. À cette période, l’exercice du patriarcat étant à son paroxysme sur toutes les strates de la vie en société, voir une femme désirant défendre son honneur semblait totalement inconcevable.
Outre ce sujet passionnant et les thématiques qui le sont tout autant qu’il permet de creuser, « Une affaire d’honneur » est un long-métrage particulièrement beau à regarder. Le choix de décors variés pour les duels, la reconstitution de l’époque mais surtout la sublime photographie du film en font un superbe écrin à cette histoire captivante au rythme trépidant. Les images, de la texture à l’éclairage, sont en tous points remarquables et raffinées. Elles offrent un rendu visuel très haute couture qui colle parfaitement au récit. Cette histoire de duel qui cache ici un engrenage de vengeance entre western à la française et film de cape et d’épée moderne est tout à fait délectable. Et quand, à cela, s’ajoute un superbe casting varié et inattendu, on ne peut qu’applaudir ce long-métrage de la maturité et de l’excellence pour Vincent Perez. Paradoxalement, on lui reprochera juste de ne pas avoir été plus ambitieux et de ne pas nous avoir livré une fresque plus amble, plus longue, plus développée et plus généreuse... Et ce n’est pas si souvent que l’on fait un tel reproche!
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Ai trouvé Roschdy Zem particulièrement peu expressif. Manquant de vie, de chaleur, désinvesti. Les reste du casting est olutôt pas mal. Le scénario aurait mérité d'être moins linéaire, quelques flashbacks vers la guerre dont Clément se remettait difficilement étaient nécessaires. Bref il y avait de la matière pour une bonne histoire épique mais on reste à la surface, sans surprise.
A vu "Une affaire d'honneur" de Vincent Perez. La filmographie de l'acteur/réalisateur est parsemée de rôles de "cape et d'épée" ("Cyrano de Bergerac", "Capitaine Fracasse", "Le bossu", "Fanfan la Tulipe"...)... avec son quatrième long métrage en tant que metteur en scène, Vincent Perez nous démontre qu'il manie bien mieux l'épée que la caméra et surtout le stylo. Le scénario d"Une affaire d'honneur" n'est que le prétexte à un enchainement de duels sous toutes ses formes (à l'épée, au sabre, au pistolet, à cheval, entre deux hommes d'âges murs, entre un adolescent et un homme, etspoiler: finalement entre un homme et une femme...spoiler: ) entre ces combats (interdits à la fin du XIXème siècle mais tout de même pratiqués au sus de tous), peu de dramaturgie, peu de personnages, peu de cinéma. En effet c'est pendant les duels que la mise en scène est la plus inventive, originale et dynamique. Les scènes entre sont ampoulées, convenues et très inégales. Principalement à cause d'une distribution particulièrement hétérogène qui allie le meilleur (Roschdy Zem en maitre d'arme, Guillaume Gallienne) et le vraiment mauvais (Dora Tillier dans le rôle d'une femme féministe caricaturale et trop virago au parlé XXIème siècle pour qu'on y croit une seconde où Noham Edje totalement transparent). Vincent Perez s'octroie le rôle du méchant qui n'a que deux répliques mais qui est de tous les combats. Ma motivation était principalement de voir mon ami Erwan Piriou qui y joue une courte scène. Les décors et la reconstitution sont plutôt bien faits. Le montage alourdi encore plus la pesanteur du scénario écrit par Vincent Perez lui-même et sa femme. A être à tous les postes Perez n'a pas eu assez de recul sur son projet, pourtant pendant tout le film on nous explique qu'il faut maintenir ses distances pour gagner un duel. Un coup d'épée... mais dans l'eau.
Par pur hasard, j'ai décidé d'aller voir ce film et je ne suis pas déçu. J'ai vécu une expérience agréable en abordant un sujet peu traité, les duels. Ce film relate le début des luttes féministes et le basculement de la société, tout en mettant en scène un personnage ayant réellement existé, Marie-Rose Astier, et un personnage fictif, maître d'armes. Les valeurs et l'éthique du combattant sont exprimées par l'acteur de manière similaire à celle d'un torero. J'ai eu un véritable coup de foudre pour ce rituel des duels et les différentes pratiques qui l'accompagnent. Les endroits de tournage naturel sont d'une grande beauté. La qualité de la lumière à l'intérieur laisse à désirer. Engagement pour reconnaître le droit à l'égalité et pour promouvoir l'égalité dans la lutte à l'épée, en utilisant l'escrime, le duel ou l'amour n'est pas présent.
En cette fin du 19ème, avec le duel, censé laver dans le sang les affronts symboliques, s'illustre les derniers spasmes d'une culture de la réputation dont les évolutions technologiques changeront profondément la nature... Magnifiquement interprété par Clément Lacaze, maître d’armes, alias Roschdy Zem, et Doria Tillier dans un rôle féministe quelque peu anachronique, se joue le combat de la tradition face à la modernité ; d'un monde d'hommes dont le corset désuet craque aux entournures... Pour mettre un peu de sel, le scénario de Vincent Perez sacrifie au parti pris fictionnel à la mode du genre, qui certes met et un peu de piment à l'argument central, mais malheureusement l'affaibli.