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    Une affaire d'honneur
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    3,7
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    215 critiques spectateurs

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    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    La cape et l’épée dépoussiérées.

    Vincent Perez revient à la réalisation et concrétise une envie qui le tenaillait depuis longtemps, faire un film sur le duel. Paris 1887. À cette époque, seul le duel fait foi pour défendre son honneur. Clément Lacaze, charismatique maître d’armes se retrouve happé dans une spirale de violence destructrice. Il rencontre Marie-Rose Astié, féministe en avance sur son époque, et décide de lui enseigner l’art complexe du duel. Ils vont faire face aux provocations et s'allier pour défendre leur honneur respectif. Un rêve qui s’est concrétisé avec ces remarquables 100 minutes à la tension palpable et une interprétation au diapason.
    Le duel, sa technique, ses armes, ses règles, sa noblesse et son protocole… tout est expliqué, disséqué et superbement mis en scène. Il faut savoir qu’entre 1880 et 1889, les duels étaient très « à la mode » et que de nombreux ouvrages qui fourmillent de détails sont parus sur le sujet à cette époque. C’est bien sûr là que Vincent Pérez a trouvé la matière et l’inspiration pour un scénario original et un sujet qui ne l’est pas moins. Ce n’est pas pour rien non plus, que l’action est située précisément en 1887, car c’est le moment des débuts de l’éclairage électrique, l’arrivée du gramophone, la motorisation des véhicules et la construction du premier étage de la tour Eiffel et de la première timide percée du féminisme… une époque charnière. Depuis 1881 et la promulgation de la loi sur la liberté de la presse, les plumitifs de tous bords, multiplient les provocations, suscitant une hausse sans précédent des demandes de réparation. Il en résulta que les grands journaux nationaux comme Le Figaro, Le Gil Blas ou Le Petit Journal et beaucoup d’autres, se dotèrent de salles d’escrime pour former leurs journalistes aux techniques du duel… C’est là que la réalité rejoint la fiction avec les personnages du journaliste Ferdinand Massat et de la féministe Marie-Rose Astié de Valsayre. On ajoute à tout ça le soin particulier aux costumes, aux décors, aux accessoires, aux éclairages et surtout à la chorégraphie des très nombreux combats, on obtient un excellent film, sublimé par la musique des frères Galpérine, pour commencer 2024.

    A l’affiche, c’est du nanan. Roschdy Zem, taiseux, enfermé dans son passé douloureux de militaire réussit, une fois de plus, une composition impressionnante. Doria Tillier, totalement à contre-emploi surprend et en bien. Guillaume Gallienne, Damien Bonnard et Vincent Pérez lui-même, sont parfaits. Beaucoup de rythme grâce à un montage virtuose, du lyrisme digne d’une épopée, un film superbe, classique et rigoureux dans sa facture, qui nous plonge dans un monde en pleine mutation. Tragique et passionnant à tous points de vue, un beau moment qui renoue avec la tradition du film de cape et d’épée. Le Ridley Scott des Duellistes n’est pas loin.
    Esco Anny
    Esco Anny

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Duels sur duels..... cela m'a ete penible et l'argument est mince...même si on voit le combat feministe pour exister
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Le maître d’armes Clément Lacaze (Roschdy Zem) et le colonel Louis Berchère (Vincent Perez) sont d’anciens héros de guerre que tout oppose. Le premier, repu de violence, refuse les honneurs et exerce son art dans la salle d’armes dirigée par son vieil ami Eugène Tavernier (Guillaume Gallienne) ; le second au contraire se pavane en uniforme et défie en duel tous ceux qui ont l’impudence de lui tenir tête. C’est le cas notamment d’Adrien, le propre neveu de Lacaze, un jeune étudiant en médecine, épris de la fille de Berchère.

    La trêve des confiseurs est riche en sucreries et pauvres en bons films. Entre "Milady" et plusieurs disney-niaiseries américaines interchangeables, "Une affaire d’honneur", son casting alléchant et son sujet original étaient a priori le spectacle le plus intéressant de la semaine.

    Je suis allé le voir dans une salle bondée, ce qui, passé le désagrément de devoir partager mon accoudoir, devrait me rassurer sur l’avenir du cinéma français. Mais, las, ma déception fut à la hauteur de mon attente.

    "Une affaire d’honneur" se conclut sans surprise par le duel des deux héros. Pour nous faire patienter en attendant ce dénouement attendu, quatre autres duels sont organisés toutes les vingt minutes. Y participent outre le neveu précité – dont on aura déjà deviné le funeste destin – une féministe endurcie qui combat pour le vote des femmes… et leur droit de porter le pantalon (Dora Tillier) et un directeur de journal misogyne (Damien Bonnard) dont, comme de bien entendu, la goujaterie sera punie par la féministe précitée.

    S’il faut reconnaître à cette "Affaire d’honneur" qu’on ne s’y ennuie pas, que ses décors et ses costumes sont soignés, ce sont là ses seules qualités. Sa mise en scène n’a aucun relief. Ce film, platement chronologique, dépourvu du moindre humour, se prend terriblement au sérieux. Il sent la naphtaline et aurait pu être tourné à l’identique dans les années 80.

    Ses acteurs sont engoncés dans leur caricature : Roschdy Zem, toujours excellent à condition d’être dirigé, n’a tout au long du film qu’une seule moue, celle du héros marmoréen à la violence contenue ; Dora Tillier échoue à rendre crédible un personnage anachronique, censée défendre en 1887 une cause qui n’était pas encore d’actualité ; on a connu Damien Bonnard plus convaincant dans des rôles plus denses ; quant à Vincent Perez, il confirme, si besoin en était, que son seul talent résidait dans sa beauté qui, à près de soixante ans, se fane lentement.

    PS : Sur le pantalon, "Une affaire d’honneur" réussit en trois phrases à commettre trois erreurs. 1. Ce n’est pas une loi mais une ordonnance de 1800 qui en interdit le port aux femmes. 2. Une loi ne stipule pas ; elle dispose 3. La « loi » de 1800 n’a pas été abrogée en 2013 ; mais, à cette date, la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Benkacem, en réponse à la question écrite d’un sénateur, a constaté que, du fait de son incompatibilité avec le principe constitutionnel d’égalité et avec les engagements européens de la France, elle n’était plus appliquée ni applicable.
    Jm szn
    Jm szn

    4 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    magnifique...enfin un film récent plus que regardable...merci Vincent perez pour la mise en scène...
    les scènes de duel sont d'une tension incroyable...
    même la note féministe est de bon goût...
    comparé aux trois mousquetaires, c est un petit chef d'œuvre...
    roshdy Zem est aussi fantastique de droiture...
    Gérard Roux Perso
    Gérard Roux Perso

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Une histoire originale d'un autre temps, un temps d'après-guerre avec ses traumatismes à gérer, un temps où certaines personnes pensent avoir un permis de tuer dû à leur rang social. Un temps où pointe le féminisme dans un monde où le masculinisme règne comme jamais. Au final un cadre idéal pour développer un scénario original, sans confusion ni invraisemblance et servi par des acteurs justes qui se donnent à fond
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    La mise en scène discrète et ciselē nous plonge dans une époque où les querelles et les affaires d'egos se reglaient fréquemment à coup d'épée ou de pistolets. La violence des hommes est partout, la guerre est dans l'esprit du héros Clément Larasse , Vincent Perez reconsistitue avec panache cette époque de violence ou la justice devenait vengeance, et les hommes pouvaient répondre à des pulsions de mort. Ces pratiques ont été acceptés pendant des siècles, cela donne une idée de ce qu'on peut parfois faire pour l'honneur...scènes de combats très physiques, tout en étant lisibles. Roschdy Zem fait une très belle composition, très intériorisé et ses partenaires sont tout aussi consistants. Dommage que le film ne tente pas d'échapper à son sujet sur la fin et de s'interroger sur son époque , car le film aurait pu être meilleur encore, mais en l'état, il est déjà très bon
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    « Un Affaire d’Honneur », le tout dernier film de Vincent Perez, est à fois un film historique, un film politique et un film sur le sport. Sur la forme, « Une affaire d’Honneur » est un film tout à fait maîtrisé. Il n’est pas trop long, pas trop bavard, sans pathos et sans temps forts, habillé d’une musique discrète et efficace (et assez différente des autres films en costume, davantage à base de percutions que de violons). La reconstitution du Paris de 1887 est soignée, et notamment en ce qui concerne les décors de la salle d’arme, les costumes d’escrime (à la fois différents et semblables de ceux d’aujourd’hui) et les costumes touts courts, tout cela est très bien tenu et mis en scène. Là où on pouvait attendre Vincent Perez au tournant, évidemment, ce sont les scènes de duel, qui sont nombreuses et cruciales pour le film. spoiler: Tout y passe comme une sorte de catalogue : le fleuret, l’épée, le pistolet, le sabre à cheval.
    Les scènes les plus spectaculaires sont celles à l’épée et au sabre, parfaitement chorégraphiées et mises en scène comme il faut : il n’abuse pas de la caméra à l’épaule (merci…) et pourtant, c’est dynamique et crédible. Il faut des acteurs très investis pour que ces scènes de combats soient crédibles, justement. Roschy Zem est entouré de comédiens spoiler: qui finiront tous, à un moment ou un autre, à croiser le fer.
    Guillaume Gallienne, Damien Bonnard, Vincent Perez et surtout Dora Tillier, tous ont du beaucoup s’entrainer pour combattre sans que cela fasse « artificiel ». Si on peut, peut-être, déplorer que les rôles masculins ne soient pas suffisamment écrits, celui de Marie-Rose Astier, en revanche, l’est parfaitement bien. Cette féministe (qui est une personne historique, pas une création scénaristique, d’après ce que j’ai compris) était de tous les combats à un moment où ces combats étaient presque tous vains : droit de porter des pantalons, droit de voter, droit de faire du sport. Dora Tiller apporte à ce personnage sa force et sa malice. Roschy Zem incarne un maitre d’arme dont au final on ne saura pas grand-chose, seulement que c’est un solitaire qui s’est mal remis de la guerre de 1870. Damien Bonnard est un patron de presse obséquieux avec les puissants spoiler: (mais qui finit quand même sur une note honorable),
    et Vincent Perez se donne le mauvais rôle, spoiler: celui de l’homme sans honneur. C’est un miliaire qui, en temps de paix, assouvi sa soif de violence en provoquant en duel à tout bout de champs, et qui (méchant oblige), ne respecte pas toujours les règles à la lettre.
    Le scénario de « Une Affaire d’Honneur » fonctionne en dépit du fait qu’il soit quand même assez prévisible. spoiler: Il y a 4 duels (si on excepte la démonstration sportive du début), et pour les 3 premiers, on sait presque d’emblée comment ils vont finir.
    Le scénario montre l’enchainement infernal des duels : spoiler: le perdant veut toujours sa revanche (s’il a survécut, évidemment) et cela n’en finit pas
    . Ce qui est intéressant dans cette histoire d’engrenage, c’est de constater que cette pratique, interdite par la loi, est pratiquée ouvertement par la bonne société qui semble considérer au final qui si les lois ne lui conviennent pas, elle est légitime à les ignorer. Il est même dit à un moment que les décisions du « tribunal d’honneur » (pour quelque chose d’interdit, c’est quand même codifié par une sorte d’assemblée d’experts) s’imposent aux décisions de la Préfecture de Paris, on croit rêver… Il y a aussi un peu, dans « Une Affaire d’Honneur », un petit peu de politique. Le personnage de Vincent Perez est bardé de médaille, il se prétend noble (noblesse d’Empire peut-être) à un moment clef de la IIIème République. Cette République est naissante, fragile, traversée par des courants monarchiste encore virulents. Dans ce combat sans fin entre lui et le maitre d’arme Clément Lacaze se joue aussi, en filigrane, le combat de l’époque entre République et ressentiment monarchique (ou impérial). Peut-être que je sur-interprète un peu le film de Vincent Perez, mais c’est un film intéressant sur un phénomène historique mal connu et qui nous offre de belles images d’escrime sur grand écran.
    joelle g
    joelle g

    89 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Quelle agréable surprise !
    Un film en costume , 1887, inspiré d'une histoire vraie , aborde le sujet de l'honneur et des duels....pas vraiment d'actualité ....
    Et pourtant c'est passionnant , bien rythmé, un brun romanesque .
    Et des acteurs bien convaincants....Doria Tillier en tête , probablement heureuse de ce rôle de femme féministe qui se bat entre autre pour que les femmes puissent porter le pantalon , qui sera interdit jusqu'en 2013 ....
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Porté par une interprétation remarquable et une photographie magnifique, Une affaire d'honneur montre la folie des duels au XIXe siècle avec des combats prenants et émouvants. Les transitions entre les duels manquent de densité pour donner une plus grande ampleur au film.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Ce film racontant les duels qui ont marqué l’histoire de la France d’avant guerre est assez lent et plat, en dehors des trois moments de tension générés par des duels. Sans intérêt.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2024
    L'étonnement est total quand on se rend compte qu'on a, en fait, vu un film de cape et d'épée et de sabre et de pistolet.
    Ok pour le travail de chorégraphie des combats, Ok pour la dénonciation de l'absurdité de cette pratique... mais c'est, en définitive inintéressant et avec un scénario qui peut tenir sur un confetti.
    L'amourette platonique entre notre ex miss nationale TILLIER et le ténébreux maître d'armes ZEM est d'une platitude risible.
    L'évocation du "Petit Journal" est historiquement intéressante.
    Sympa sans plus!
    Jylg
    Jylg

    43 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Une époque bien décrite avec des acteurs épatants. De belles scènes de combat à l'épée... cependant , quelques longueurs inutiles et qui ralentissent la vigueur de l'intrigue...
    Christine FOULON
    Christine FOULON

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Un VRAI EXCELLENT film en cette fin d'année !
    D'une rigueur dans les décors, combats, costumes... à faire palir Napoléon.
    Un VRAI PLAISIR de le voir.
    Bravo Monsieur Perez pour ce vrai beau et bon film.
    Un thème très intéressant et toujours d'actualité.
    Et merci
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Il y a un double intérêt à voir ce film : d'abord découvrir l'histoire (très romancée) de Marie-Rose Astier de Valsayre, féministe de la fin du XIXe s. qui a rejoint le combat progressiste d'Hubertine Auclert pour que les femmes obtiennent le droit de vote et l'autorisation de porter un pantalon, ce qui n'a rien d'anecdotique ; ensuite pour les scènes d'escrime magnifiquement mises en scène par Vincent Perez. Le résultat est haletant et efficace. Quel regret que Martin Bourboulon ne lui ait pas demandé conseil pour le tournage des Trois mousquetaires.
    Très bon divertissement.
    Shifu Do
    Shifu Do

    13 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Du très bon cinéma français, belle histoire, excellent casting, bien raconté. Et la fin arrive trop vite
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