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RocketMan13
14 critiques
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4,0
Publiée le 9 janvier 2024
Film reflétant en partie la réalité des femmes Rwandaise pendant le génocide. Une histoire basé sur des faits réels. Ce film est très émouvant. A voir.
Le sujet de ce film est la promiscuité de quatre femmes que tout oppose lors du génocide au Rwanda. La fragilité et la force de ces femmes qui finissent par trouver une amitié fragile. Le film n'était pas de traiter les tueries mais le huit clos. 1000.000 de personnes sont mortes et sont encore à l'heure actuelle en procès avec les bourreaux. J'ai trouvé ce film épatant il faut le voir.
Être enfermé dans quelques mètres carrés suffit amplement à prendre conscience de la tragédie qui est en train de se produire. "Trees of Peace" fait écho au génocide des Tutsi au Rwanda, mais Alanna Brown n'attaque pas de front ce sujet puisqu'elle se concentre sur le sort de quatre femmes qui se cachent dans un garde-manger. Quatre femmes différentes, mais unies dans leur quête de survie qui va leur demander beaucoup de patience et de courage. "Trees of Peace" n'est pas un film sur le génocide au Rwanda, c'est un film qui prend comme décor ce drame pour raconter une autre histoire. Si l'idée de départ est originale, c'est aussi la faiblesse du film, dont les possibilités sont limitées. Personnellement, je n'ai jamais réussi à m'impliquer émotionnellement dans cette histoire tout comme je n'ai jamais ressenti la moindre peur pour ces femmes. Il s'agit plus d'une situation de survie par rapport au manque d'eau et de nourriture qu'à une situation où le danger extérieur se fait vraiment sentir. À ce niveau-là, Alanna Brown élude quand même beaucoup de choses sur la vie de tous les jours entre ces quatre murs. Une expérience difficile ponctuée par de nombreuses tensions entre les filles qui s'écharpent sur de nombreux sujets. Ces dernières ne sont pas très attachantes surtout la détestable Mutesi que Bola Koleosho incarne parfaitement. Ella Cannon, quant à elle, est la plus neutre avec une performance très terne qui la rend invisible à l'écran. Au final, un film un peu trop "théâtral" qui est loin de nous faire vivre les émotions qu'il aurait dû nous faire ressentir.
Pur drame en huis clos vécu uniquement par les victimes. Les enjeux et les conséquences du génocide sont bien traitées et la mise en avant des aprioris et de la culture marquants. Le son prend le cinquième rôle. A voir ! 3.5/5 !
Le fait d'être dans un 'huit clos" permet au film d'être soutenable dans l'insoutenable réalité que fût ce Génocide. La pire facette de l'humanité eut été démontrée par des actes de barbaries inégalés. Performance d'acteurs et pour rappeler que la paix est fragile ! Voila pourquoi ce film doit être vu.
Pour un film Netflix je l'ai trouvé plutôt pas mal dans l'ensemble. L'idée est originale et les actrices jouent très bien! Il s'agit d'une fiction basée sur le génocide au Rwanda. Le film fonctionne car finalement, on ne voit pratiquement pas l'extérieur et donc la réalité de ce génocide, l'on ne peut donc pas reprocher au film de ne pas être "au plus proche de la réalité" même si ce qui est décrit reste ce qui s'est passé. Le récit tourne autour de quatre femmes qui ne se connaissaient pas et qui sont cachées dans le garde manger sous le plancher de la cuisine pour fuir les génocidaires qui tuent les Tutsi et des Hutu modérés.
La peur et la souffrance de ces femmes cachées pendant plus de deux mois sont très bien interprétées et bien mises en image à l'écran. Elles n'ont pas d'autres choix que de se serrer les coudes et de ne pas céder à la haine. En plein coeur des barbaries, ces femmes font preuve d'amour et de tolérance et d'une belle solidarité.
Néanmoins, comme tout film Netflix qui se respecte, la fin est toujours un peu bâclée... Mais si on regarde un film Netflix, il ne faut pas s'attendre non plus à un chef d'oeuvre cinématographique
Un film qui nous rappelle à quel point la paix est précaire et que la jalousie, la haine, la bêtise humaine provoquent l'impensable. N'oublions pas que l'histoire du film est une fiction, ça ne correspond en aucun cas à la réalité du génocide qui lui était réel.