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Evelyne75
15 abonnés
42 critiques
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2,0
Publiée le 8 novembre 2023
Une grande amitié trahie par un amour perdu. Cette femme sage femme qui prend avec responsabilité le soin de mettre au monde des enfants et qui se permet de kidnapper celui qui représente l'amitié entre deux êtres. Oui la mère amie ne pardonnera pas, le supposé père lui reviendra apres la libération de prison vers cette menteuse pour certainement lui fabriquer un enfant ... Sujet mal décliné rythme et situation telephonés... Un grand ennui ce film
Comment le manque d'amour peut mener à la folie ? Avec une maitrîse rare lors d'un premier film, la réalisatrice impose au spectateur le plus beau des spectales. Celui de l'humain déséspéré, incapable de tenir sa raison façe à l'impossible réalité. Les émotions sont intenses, on est bouleversé au même titre que nos certitudes, on en ressort profondément touché. Une pépite.
Un peu téléfilm, un peu racoleur, mais pas mal joué et bien mené. Le cheminement de la principale protagoniste est crédible. Un petit film français bien construit, assez rare pour être souligné.
Un premier film intéressant qui creuse le même thème que dans le Sixième enfant : la maternité toxique, cette fois abordée sous l'angle de la vie mensongère. Si l'histoire est intrigante, le spectateur bute toutefois sur quelques écueils maladroitement laissés sur son chemin. Une voix-off envahissante qui le sort de l'intrigue au lieu de l'aider à saisir les ambiguïtés psychologiques des personnages. Et surtout l'interprétation de Hafsia Herzi trop froide et dépassionnée, sans doute adaptée à son rôle, mais qui l'empêche d'être vraiment touchante ou émouvante.
Je suis tout simplement choqué, je ne m’attendais pas à recevoir une telle claque devant le Ravissement. Avec la prestation simple et touchante de ses acteurs, Le Ravissement nous fait prendre d’empathie pour une femme tarée sur les bords et qui va construire sur plusieurs mois une vie de famille complètement artificielle pour espérer avoir un peu d’attention d’un homme qu’elle apprécie. Et le plus dur avec ce film, c’est que dans cet océan de mensonges, les émotions et sentiments entre les personnages sont pourtant bien authentiques. Faisant de ce mensonge une bulle qui gonfle, gonfle, sans jamais s’arrêter, jusqu’à une fin prévisible mais tellement déchirante. En 1h30, Iris Kaltenback signe un petit chef d’œuvre pour moi. A voir absolument !
Lydia est sage femme dans un hôpital et vit paisiblement jusqu’à sa rencontre par hasard avec Milos. Pour le séduire, elle va inventer un mensonge qui va la dépasser. C’est un film à couper le souffle, tant il captive le spectateur, avec une tension permanente. Ce film porté par Hafsia Herzi ne laisse aucun répit, bouleverse et touche au cœur.
Intrigue originale, qui surprend presque le spectateur. Le film met en évidence une belle relation d'amitié entre deux femmes, et pourtant la confiance n'est pas acquise lorsque l'une d'elles commet des dérives. Quelques longueurs au début puis le 2e ravissement prend le pas sur le 1er. Des scènes d'accouchement et de soins apportés aux futures mères dignes de documentaires. Hafsia Herzi et Alexis Manenti passent bien à l'écran.
Pour son premier film, Iris Kaltenbäck nous transporte à travers un éventail d'émotions, nous racontant l'histoire d'une sage-femme plongée dans une spirale infernale, alimentée par le mensonge. Du tumulte de la dépression post-partum à un mal de mère destructeur, "Le Ravissement" explore avec finesse les multiples traumatismes auxquels les mamans, ou celles qui veulent le devenir, peuvent être confrontées. Tantôt poignant, tantôt angoissant, le film nous plonge dans un thriller délibérément lent, porté par la narration prenante de Milos (Alexis Manentis) qui dévoile le tragique récit d'une Lydia aussi humaine que monstrueuse, magnifiquement interprétée par Hafsia Herzi. Alexis Manentis, quant à lui, livre une prestation parfaite de ce "voisin des faits divers, qui n’a rien vu, rien entendu”. Ainsi, les performances des acteurs, que je découvrais pour la première fois, s'avèrent être très bonnes et cohérentes. Le montage est également irréprochable, évitant toute longueur inutile.
Malgré un scénario légèrement prévisible, c’est une première plus que réussie pour la réalisatrice !
Lydia est une sage-femme impliquée dans son métier, qui mène une vie plutôt normale jusqu'à ce que sa meilleure amie avec qui elle entretient une amitié fusionnelle tombe enceinte. À force de l'accompagner durant chaque étape et de s'occuper de la petite une fois l'accouchement terminé, Lydia développe autour d'elle un univers de mensonges pour forcer l'intérêt d'un homme sur elle. En salle le 11 octobre.
spoiler: Le Ravissement est une histoire glaçante à plusieurs niveaux : tout d'abord, Lydia est un personnage volontairement banal dans lequel beaucoup de monde peut se reconnaître. L'escalade vient d'un premier petit mensonge et elle perd rapidement le contrôle. Ensuite, l'attachement à l'enfant jusqu'à la kidnapper témoigne d'un amour et d'une jalousie maladives. Je n'adhère pas beaucoup à la fin d'un film qui montre Milos revenir vers elle alors que tout ce qui le rattachait à elle s'est évaporé tel un écran de fumée. Même si le personnage principal est humanisé, les conséquences de ses actes sont énormes.
Un premier long intense, émouvant et captivant. Porté par une Hafsia Herzi subjuguante d'ambiguïté, au visage insondable, le film est touché par une grâce qui illumine l'image, la musique et tous les interprètes (Alexis Manenti est surprenant !)
Un premier long métrage d'une grande force émotionnelle, sans aucun pathos ni racolage émotionnel facile, "Le Ravissement" livre une partition troublante et malaisante sur une femme qui s'enferme dans le mensonge tout en ayant conscience, et prête à en assumer les actes. L'affabulation plutôt que la solitude, la tromperie plutôt que le désamour. Hafsia Herzi est d'une justesse absolue dans ce rôle de femme dépressive dont la vie dévouée aux autres et à la naissance de la vie la renvoie à la vacuité de la sienne, mérite amplement une nomination aux César pour sa prestation. Iris Kaltenbäck, la réalisatrice, obtient à juste titre une nomination aux César pour le meilleur premier film.
Iris Kaltenbäck fait une entrée remarquée dans le monde cinématographique avec son premier film, "Le Ravissement", une œuvre saisissante qui plonge au cœur de la vie tourmentée de Lydia, une sage-femme dévouée dont les choix inattendus ébranlent son existence et celle de son entourage.
Le récit, inspiré de faits réels, navigue habilement entre les décombres émotionnels de la rupture amoureuse de Lydia, la grossesse de sa meilleure amie Salomé, et la rencontre troublante avec Milos, un potentiel nouvel amour. C'est une spirale de mensonges qui s'ensuit, entraînant chaque personnage dans une valse de transformations et de révélations inattendues.
Iris Kaltenbäck se démarque par une réalisation maîtrisée, capturant avec finesse les nuances psychologiques de ses personnages. Le thriller psychologique qu'elle déploie offre une exploration profonde de la psyché humaine, soulevant des questions sur la nature des choix, des conséquences et des rédemptions.
Le trio d'acteurs exceptionnels propulse le film vers l'excellence. Hafsia Herzi, véritable étoile du cinéma français avec "La Graine et le Mulet", incarne Lydia avec une justesse époustouflante, nous entraînant dans les abysses émotionnels de son personnage complexe. Alexis Manenti, révélé dans "Les Misérables", offre une performance déboussolante de sincérité, tandis que Nina Meurisse, connue pour "Les Algues Vertes", imprègne son rôle d'une émotion déconcertante.
Au-delà de l'intrigue captivante, "Le Ravissement" se distingue par sa sensibilité artistique. Kaltenbäck orchestre une symphonie visuelle et sonore qui amplifie l'impact émotionnel du film. La subtilité de la direction, associée à la composition atmosphérique, crée une expérience cinématographique riche et mémorable.
En conclusion, "Le Ravissement" annonce la venue d'une réalisatrice très prometteuse dans le paysage cinématographique. Iris Kaltenbäck a su transcender les frontières du thriller psychologique, offrant un premier film magistral qui dévoile une profondeur narrative, une maîtrise technique, et un talent indéniable.
Du beau cinéma pétri d'intelligence qui place le spectateur au cœur du film via des processus de narration plutôt brillants (voix off bien pensée traduisant subtilement l'état d'esprit du personnage principal, laissant libre court à l'interprétation du spectateur). Tout dans ce film est très subtile en fait Dialogue et personnages bien écrits Superbe résultat pour un budget de seulement 2M, chapeau !