Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TOS
10 abonnés
37 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 février 2024
Rarement un film, beau et terrible, n'aura aussi bien porté son titre. Les deux actrices sont extraordinaires, on y croit, on est avec elles, on souffre avec elles. Et comme décors un Paris filmé avec douceur et mélancolie. Une merveille.
Lydia a un rôle intéressant mais elle n'est pas toujours très expressive. Les autres personnages ne présentent pas beaucoup d'intérêt. L'originalité du film c'est de ne pas se terminer sur un happy end comme 100% des films (américains) Au total on peut attendre de la voir à la TV.
Un film qui vous prend aux tripes comme au cœur. C'est poignant, extrêmement bien joué et mis en scène, j'ai A-DO-RE ! Pour moi, une telle sensibilité mérite 5 étoiles et c'est la note que j'attribue à cette belle réalisation.
je suis allée voir ce film par hasard sans connaître du tout le thème. une très belle surprise un film grave avec un moment de longueur jusqu à ce que l histoire monte en puissance et devienne assez stressante les acteurs jouent très bien et sont justes dans le rôle qui est le leur.
Lydia restera un mystère. Comment cette femme qui ne cherche qu'à aimer pourra ainsi déraper, se laisser attirer dans le gouffre de mensonges répétés ? Et cela pour un bonheur qu’elle sait d’avance éphémère et perdu… La solitude et le besoin d’être aimée suffisent-ils à expliquer son cheminement ? Le montage est sobre mais efficace. La narration par Milos en voix off, empreinte d'une tendresse particulière, donne de la véracité au récit. Hafsia Herzi est d’une sensibilité remarquable dans le rôle de Lydia, femme indéfendable qui soulève pourtant notre émotion et notre compassion. Toute la subtilité du film est dans cette opposition entre la raison et l’humanité – toute personne a une dignité. L'évolution de Milos est également passionnante. Milos est un prénom serbe porteur d’une forte signification symbolique : celui qui aime, qui est empreint de bienveillance envers les autres. Il passe ainsi du machiniste distant et professionnel à celui qui s'attache Lydia pour son enfant, qui témoignera contre elle avant de la comprendre et de l’aimer pour elle-même.Une très belle figure, derrière un masque froid jusqu’au bout. Nina Meurisse joue un rôle peut être un peu inabouti dans le rôle de Salomé, vraie mère d’Esmée – en grec « Celui qui est aimé ». Avec une amitié déroutante entre elle et Lydia qui aurait peut-être mérité davantage de développement.
Film interessant sur la maternité Une jeune sage femme va s’attacher à l’enfant de son amie. Ce jusqu’au rapt de l’enfant qui va lui interdire d’exercer la profession. Film qui tient en haleine tout le long. Très bien jouer.
Un titre excellemment trouvé où s'entremêlent la beauté et le drame dans une dualité inextricable et qui résume le bouillonnement des émotions du film. Bouleversant ! Bravo !
Alors qu'elle évolue dans un univers professionnel qui apporte jour et lumière en donnant naissance aux enfants. Elle est le lien, l'espoir, en tant que sage femme qui accouche de la plus forte des unions celle d'une maman à son bébé. Alors pourquoi Lydia sombre dans le mensonge et commet l'irréparable. Son amie devient à son tour une de ces chanceuses mères à qui elle donne un vie nouvelle chaque jour. Lydia se se sent abandonnée, tout l'amour incarné par l'enfant, est celui qu'on lui prend. Une note de 3.5 sur 5, pour cette bouleversante histoire, d'amitié, d'amour, loin d'être un fait divers.
Le ravissement relate la vie ordinaire que Lydia, remarquable dans son interprétation, affronte à travers le prisme de sa solitude, aboutissant à un état d'extase marqué, narrativement, par la naissance d'un enfant. De là, on ressentira une transcendance croissante face à l'enclenchement de la mécanique du déni et du mensonge, débouchant à des prises de décisions dépassant les limites de la compréhension. Bien que sa réalisation adopte une approche classique et des choix narratifs trop conventionnels, elle échoue dans son exécution, malgré le traitement d'un fait divers évitant le recours habituel au tribunal.
Très déçu de cette adaptation d’un fait divers de Iris Kaltenbäck. Je trouve que cela manque de profondeur et de développement dans la narration bien que le film regorge de belles idées visuelles. C’est tout de même un bon moment, bien rythmé, avec une bonne ambiance assez déprimante et un bon crescendo au niveau de la tension. Mais je trouve que la protagoniste n’a que trop peu d’éléments pour justifier ses agissements. Les décisions prises de certains personnages sont souvent étranges tout comme le choix d’incorporer un narrateur dont je n’ai pas trop compris l’utilité. Une œuvre pour moi trop imparfaite et assez surestimée.
Bonjour, La musique d'intro plagie "le parrain", la lecture du test de grossesse plagi "Friends", le récit plagi "Cesar et Rosalie" et je n'en suis qu'à 10 minutes de visionnage!! Et on ne comprend pas les dialogues!! Désolée.
Un quotidien assez banal, des désirs fréquents chez les femmes de 30 ans... L'histoire nous emporte, Lydia dérive et nous compatissons comme jugeons son comportement, et tout autant celui de la maman. Un zoom sur le quotidien des jeunes mamans comme des femmes souhaitant le devenir
J'ai nourri, je le crois, un peu trop d'attentes vis-à-vis de ce film. La simplicité profonde de ce titre, la bande annonce...J'ai été surpris d'assister au simple déroulement d'un fait divers. Alors certes, l'histoire reste très personnelle et mérité d'être portée à l'écran, mais il lui manque beaucoup pour incarner la force symbolique véhiculée par son titre (le ravissement, comment une vie peut s'échapper alors qu'on pense la contrôler...une multiplicité de sens type métamorphose kafkaïenne, c'est ce que j'imaginais).