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Akamaru
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4 339 critiques
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4,0
Publiée le 23 avril 2011
"Frankie et Johnny" est une très émouvante romance qui sort des sentiers battus.Pas par son cheminement,somme toute assez classique,mais par sa réflexion sur la solitude.Ce que nous montre Garry Marshall,ce sont 2 êtres cabossés,malheureux en amour,qui se sont blindés au fil des déceptions.Frankie est serveuse.Elle est à fleur de peau,fataliste,désarmante,adorable.Johnny est un ex-taulard,devenu cuisinier.Il est extraverti,tenace,fragile.Leur union ne coule pas de source.Ils doivent se reconstruire une confiance.La fine observation de leurs émois se traduit par de nombreuses questions existentielles sur le couple,et le fait de se permettre d'aimer et de l'être en retour."Frankie et Johnny" est subtil et pudique.Il capte la détresse de modestes new-yorkais,à l'équilibre si chancelant.Michelle Pfeiffer est parfaite.Si belle,si délicate,si vulnérable.Son personnage a de plus trouvé un véritable écho en moi,par mimétisme de caractère.Al Pacino s'investit à fond et se révèle presque aussi crédible dans la romance que dans le polar.Garry Marshall,révélé par "Pretty Woman",signe un beau film,autrement plus attachant,avec une kyrielle de seconds rôles tous enferrés dans leur solitude.Vous verserez une larme,comme moi...
Garry Marshall, réalisateur de Pretty Woman, nous donne un an après une nouvelle belle histoire d'amour entre deux monstres sacrés de l'écran : Al Pacino et Michelle Pfeiffer. Contrairement à ce que l'on trouve dans nombre de comédies new-yorkaises qui ne sont que des bluettes indigestes, ici pas d'effets faciles ou tape-à-l'oeil, pas d'énormes ficelles dans le scénario mais un film solide et bien construit où les rapports entre les personnages évoluent peu à peu de façon crédible dans un petit univers des plus sympathiques où l'humour joue souvent un grand rôle. La fin de l'histoire - plutôt en happy end - ne dénote pas de l'ensemble et on passe vraiment un bon moment devant ce film sympathique et honnêtement fabriqué.
Une belle comédie sur la solitude avec deux acteurs que j'adore : Michelle Pfeiffer est rayonnante et Al Pacino se montre comme toujours hyper craquant. Avec une mise en scène tout à fait honorable, Garry Marshall nous conte spoiler: une histoire d'amour aux relations compliquées.
Le scénario dramatico-romantique nous offre des dialogues sans tabou, de très belles scènes mais aussi beaucoup d'émotions dans des séquences intenses et réalistes de moments graves.
Magnifique Al Pacino dans ce rôle de désespéré avide damour après toutes ces années passées entre les murs dune prison. Michelle Pfeiffer est bouleversante. Mais je noublie pas les seconds rôles : le voisin homosexuel, le playboy latino constamment au téléphone... Au final lun des mélos les plus poignants que jai vus. Frankie & Johnny est selon moi très supérieur à Pretty Woman !
Un chef d'oeuvre d'émotions contenues, des situations touchantes et des personnages attachants. Ajoutez à cela une distribution impeccable, des décors intimistes particulièrement bien trouvés et le "Clair de Lune" de Debussy et vous obtiendrez une histoire d'aujourd'hui, à tirer les larmes. Un beau reflet des sentiments.
Un an après Pretty Woman, Garry Marshall nous offre une deuxième histoire d'amour ou le richissime homme d'affaires est remplacé ici par un ex-taulard reconverti en cuisinier magistralement interprété par Al Pacino. Ce film n'a hélas pas eu le succès qu'il méritait à sa sortie bien qu'il soit à la fois plus tendre, plus profond et plus émouvant que Pretty Woman. Alors, n'hésitez plus et courez louer le DVD de cette histoire d'amour à la fois si simple et si romantique... Cerise sur le gâteau, la bande son est une pure merveille qui vous replongera avec délice dans l'univers musical des années 80, le thème principal étant interprété par T.T.D.A. (Therence Trent D’Arby).
Mort en 2016, Garry Marshall aura réalisé 18 films durant ses 36 ans de carrière, travaillant jusqu’à son décès à l’âge de 82 ans. C’est dans le domaine de la comédie romantique qu’il se spécialisera, devenant un des chantres du genre après le succès mondial obtenu avec « Pretty Woman » qui propulsera Julia Roberts au rang de star et avec laquelle il collaborera à quatre reprises. Juste après « Pretty Woman », il est sollicité par la Paramount pour mettre en valeur un autre couple romantique avec cette fois-ci Al Pacino et Michelle Pfeiffer en tête d’affiche. Le succès colossal obtenu et très inattendu obtenu par « Pretty Woman » (463 millions de recettes pour 14 millions de budget) semble bien sûr hors d’atteinte, les miracles ne se produisant qu’une fois. Un défi d’autant plus difficile à relever que le scénario écrit par Terence McNally à partir de sa propre pièce de théâtre a peu de chose à voir avec le conte de fée qui voyait Julia Roberts prostituée en déshérence devenir la princesse du milliardaire interprété par Richard Gere. Les choses sont beaucoup moins glamour dans « Frankie et Johnny » les deux tourtereaux blessés par la vie roucoulant derrière le comptoir d’un restaurant populaire new-yorkais où Johnny est cuistot pendant que Frankie sert la clientèle bigarrée de la joyeuse gargote tenue par le bourru au cœur tendre patron grec interprété par le toujours impeccable Hector Elizondo. Il est beaucoup question de la difficulté rencontrée par chacun à affronter la solitude le plus souvent générée par la difficulté de rencontrer l’âme sœur au-delà des aventures furtives. Plutôt que par la relation entre Johnny et Frankie qui finit par tourner en rond à force des effets de manches d’un Al Pacino qui a bien du mal à se dépêtrer de ce repenti qui veut dévorer la vie à pleine dents y compris la fragile Michelle Pfeiffer qui étouffe sous ses déclarations d’amour emphatiques, le scénario à l’aide de personnages secondaires très joliment dépeints par Gary Marshall brille davantage par sa mise en perspective douce-amère de l’isolement induit par la multitude des grandes villes qui paradoxalement ne favorise pas tant que cela les rencontres durables. Ainsi les personnages joués par Nathan Lane, Jane Morris et surtout la pétillante et touchante Kate Nelligan donnent toute sa saveur à ce joli film qui à bien failli être plombé par Al Pacino ne parvenant pas à rendre son personnage sympathique rendant ainsi peu crédible la romance qui nous est proposée. On n’en voudra pas au grand acteur qui compte tellement de grands rôles dans sa filmographie et dont on a toujours pu remarquer que l’introspection était plus favorable à la pleine expression de son jeu. « Frankie et Johnny » qui se clôt avec le sublime « Clair de Lune » de Claude Debussy a tout de même su trouver son public malgré ses imperfections.
Dans ce film, deux laissés-pour-compte se redonnent goût à la vie. Vous l'aurez compris "Franky et Johnny" fait appel à la midinette enfouie dans le coeur de chacun de nous. Pfeiffer (bien que trop belle pour le rôle) et Pacino (trop dans l'exagération) s'en sortent pourtant assez bien. La réalisation évite habilement les habituels clichés lacrymaux propices à ce genre de romance. En ce qui me concerne, c'est plutôt le sujet qui coince avec son message du genre il ne faut jamais perdre espoir en amour.
Une comédie romantique, tout à fait réussie. Emouvante et prenante, rien de tel pour passer un bon moment. Bien entendu, il ne s'agit pas d'un long-métrage exceptionnel. Mais on note la présence d'excellentes répliques, et surtout de deux acteurs ENORMES.
Une excellente romance qui réunit Al Pacino et Michellle Pfeiffer à l'écran. Un couple mythique du cinéma des années 90. Aussi mythique que Quand Harry rencontre Sally. Deux grands acteurs. La chanson du film dédié au couple est juste magnifique. La musique est juste sublime.
Comédie romantique agréable à regarder. On s'attache très vite à ces deux personnages cabossés par la vie. Michelle Pfeiffer est excellente de justesse. Conseil : regardez le en V.O si vous pouvez car Al Pacino est très drôle. Comme souvent (malheureusement) la traduction des dialogues en français n'est pas à la hauteur et on perd énormément en spontanéité car l'humour de Johnny disparait dans des phrases bateaux qui ne veulent rien dire... Vraiment dommage.