Beaucoup de bruit pour rien à t'on envie de se dire après le visionnage de ce "9 semaines 1/2" bien fadasse. Car au-delà d'un aspect technique particulièrement peu maîtrisé (photo horrible et couleurs tout aussi douteuses), il faut avouer que ce film sonne qui plus est assez creux tant il manque de fond et de corps (aha), Adrian Lyne semblant penser que nous montrer de "l'érotisme-soft" pendant près de deux heures suffira à nous faire perdre la tête de bonheur. Reste le numéro de deux acteurs assez superbes et qui permettent, mine de rien, de donner un minimum de crédibilité à l'entreprise ainsi qu'une fin presque émouvante, mais avouons que c'est tout de même bien peu et que c'est sans nul doute la déception qui prime au final. Un coup d'épée dans l'eau.
Le couple que forme Mickey Rourke et la très sexy Kim Basinger fonctionne plutôt bien et la belle BO offre sur certaines séquences pas mal de romantisme à ce drame érotique qui manque tout de même de scènes érotiques digne de ce nom, alors que son histoire est en plus guère enthousiasmante car se limitant à très peu de choses. Bref, dans le genre on a vu beaucoup plus aguichant, mais cela reste tout de même un peu plus intéressant à suivre que L’Orchidée sauvage que le même metteur en scène réalisera quelques années plus tard.
extrêment daté années 80, le film a mal vieilli. restent quelques scènes devenues cultes mais pas grand chose autour (pour ne pas dire rien). les quelques dialogues sont d'un ennui mortel, la musique omni presente, les jeux de lumière démultipliés, bref le realisateur a tant misé sur la forme qu'il en a complétement oublié le fond...
20 ou 25 ans après, je viens de revoir ce film pour la seconde fois, et je dois dire que je suis très agréablement surpris. Ce film a très bien vieillit, et est beaucoup plus subtil que bien des films sensés l'être. A coté du navet grisâtre des "nuances", il fait presque figure de chef d'oeuvre du genre...
le film qui a révélé Rourke et Bassinger même si chacun avait commencé avant. Un grand moment de sensualité. PLV Kim Bassinger est du coup restée une icône
Il ne faut pas chercher autre chose que de l'érotisme dans ce film, avec la fameuse scène de strip-tease de Kim Basinger. Pour le reste, il n'y a pas de réel scénario, pas de rythme spécial, 1 seul bon titre dans la BO et lors de la fameuse scène et quelques excentricités du personnage interprété par Mickey Rourke. Mais lorsqu'on a vu la scène en question, on peut presque zapper l'intégralité du film.
Un scénario de vidéoclip étiré sur 2h, ça donne ça... Les plans et la photographie sont sublimes, l'aspect érotique du jeu de la séduction est parfaitement mis en valeur et les deux acteurs se prêtent bien au jeu, ça, il n'y a pas de doute. Hélas, manque un scénario pour avoir un vrai film car ce n'est finalement que la succession de fantasmes d'un couple prit dans l'émoi de leur passion... S'il a marqué son époque, reste bien plus regardable et sulfureux qu'un "50 shades...", il n'en demeure pas moins qu'au-delà du premier visionnage, il n'a plus aucun intérêt. Ou alors en toile de fond avec le son coupé lors d'une soirée si l'on apprécie vraiment l'aspect porno-chic... XD. 2,5/5 1/2 étoile car c'est techniquement très beau.
Film rarement captivant à part ou kim basinger nous montre ses atouts. L'intrigue?Il n'y en a pas mais alors kim elle s'est surpassée. C'est l'une des seules au cinéma à m'avoir émoustillé à ce point. Merci Mme Basinger.
Avant 50 nuances de Grey il y a eu neuf semaines et demi ou Hollywood qui fait du porno qui ne s'assume même pas. Le film a une esthétique très marqué pub des années 80 qui a du coup pas mal vieilli. Je trouve que Kim Basinger est absolument hideuse dans ce film a l inverse de Mickey Rourke qui semble au sommet de son sex appeal (tout comme le film lui aussi a très mal vieilli). Contrairement à 50 nuances de Grey que je citais 9 semaines et demie bénéficie de la mise en scène d Adrian Lynne qui le rend moins mauvais, reste aussi la géniale chanson de Joe Coker qui est devenue la chanson officielle du striptease. Même s'il aura mis plusieurs années ce film est devenu très ringard.
Entre désir sexuel et jeux sensuels (et gastronomiques), "9 semaines 1/2" pousse le vice de l'obsession et de l'emprise. Sous ce climat torride, Mickey Rourke & Kim Basinger viendront s'imposer comme le couple culte de la romance érotique. Avant le fameux "50 nuances de Grey" qui continue de ravir les jeunes pucelles d'aujourd'hui, il y avait "9 semaines 1/2", d'un cran bien au-dessus, s'épargnant, lui, toute niaiserie et autres enfantillages ou codes de la romance bienveillante.
Film phare des années 80, lançant véritablement la carrière de Kim Basinger et celle de Mickey Rourke au passage, 9 Semaines 1/2 est un drame érotique à ne pas mettre entre toutes les mains. Interdit aux moins de 12 ans, il traite la sexualité de manière très provocante, brutale par moment. Tout comme Harcèlement, les thèmes de la sexualité sont ici un peu détournés, la domination psychologique prenant le pas dans ce métrage. Très convaincant dans son rôle, Mickey Rourke signe là l'une des meilleures prestations de sa carrière, largement au-dessus de ses rôles actuels. Avec une image traditionnelle des années 80, et une bande-sonore appréciable, Adrian Lyne lance un pavé dans la mare, à une époque où le sexe était encore beaucoup plus tabou que maintenant. C'est d'ailleurs très intéressant de suivre cette relation mouvementée qu'entretiennent John et Elizabeth.
Magnifique film qui, tourné superbement de façon à conserver continuellement notre attention malgré quelques scénes érotique très bien réaliser, maintient notre curiosité en haleine. Le duo d'acteur forme un beau couple et le jeu de séduction est très bien retrenscrit car jamais on a l'impression que le réalisateur passe par de vulgaire racourci. On monte progressivement mais habillement vers liens sensuel entre nos 2 personnages. A voir.