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    Jean de Florette
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    245 critiques spectateurs

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    Briac Vanney
    Briac Vanney

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Un film qui peint une paysannerie française intéressante à redécouvrir en 2019. Pour le meilleur et pour le pire.
    Louis ISLO
    Louis ISLO

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    La TV française vient de rediffuser le 26 décembre 2019 ces deux films de C.Berry.On pourrait se lasser de certaine re-diffusions récurrentes mais là je n'ai pas boudé le plaisir de les revoir, d'autant plus que l'image à bénéficié d'un traitement 4K et sur nos nouveaux postes TV la finesse des détails , la couleur de ces beaux paysages de Provence nous ont immergé dans cette histoire dont l'accent du sud , le soleil, la couleur des fleurs permettent d'en atténuer le côté dramatique. Pagnol n'a pas été tendre avec les gens de son pays, à la limite de la caricature. C'est une histoire humaine, une histoire "sombre" qui aurait pu se dérouler ailleurs. Cette étude de mœurs nous rappelle que si l'humain , sous un extérieur réputé pour être respectable peut porter en lui le poids d'un passé compliqué par les méandres du destin et devenir presque cruel et vide de conscience morale. Je revois ces films pour la première fois après sa sortie en 1986 et trois décennies plus tard , après des années de travail en milieu psy, c'est un autre regard que je peux porter sur les personnages. Ma formation et mon expérience me permettent de dire aujourd'hui que ce film et même les deux romans de Pagnol ont tous les ingrédients pour être un "cas d'école" sur les conséquences psycho-pathologiques de certains comportements sociaux. Sans entrer dans les détails , deux comportements sont mis en évidence : le replis sur soi dans certaines familles , la loi du "silence" et l'impérieuse obligation de laisser cachées des événements familiaux ou sociaux . Ce mélange est détonnant et a rempli des HP au cours du précédent siècle. Je ne veux pas terminer sur un note trop sombre. La radieuse Manon, qui dès le début ressent le "mal-être" d'Ugolin est celle qui a su briser ce silence .Le fait de priver d'eau tout un village porte en lui une symbolique intéressante : le besoin nécessaire qu'une nouvelle eau, coulant de la fontaine au centre du village, amène sa population à changer dans ses rapports humains. Pagnol n'a pas écrit de suite à cette histoire, il a certainement voulu laisser à chacun le choix de l'imaginer...
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    51 abonnés 690 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2019
    UNE ADAPTATION EXCEPTIONNEL DE L'OEUVRE DE MARCEL PAGNOL REALISE PAR CLAUDE BERRY; Dans les années 20, en Provence, Ugolin revenant du service militaire a de l'ambition, la culture des œillets. Mais pour produire cette fleur il faut beaucoup d'eau. A l'aide du Papet, ils vont orchestrer des plans monstrueux pour s'approprier le terrain de Jean de Florette, qui possède une source. L'avidité du bien règne dans cette réalisation, Nous sommes répugné par la méchanceté mielleuse de ces deux hommes. L'émotion nous étreint devant l'acharnement de ce bossu voulant réussir pour le bien être de sa famille . Tous les comédiens sont formidables surtout la petite fille jouant le rôle de Manon, faisant défaillir notre sensibilité lors de la dernière scène qui clos ce chapitre ; Le Midi est représenté dans un magnifique cadre accompagné du chant des cigales. UNE ADAPTATION EMOUVANT ET SUBLIME.
    thorgal_38
    thorgal_38

    13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2019
    Peut-être le plus beau film du cinéma français.

    Scénario parfait, interprétation parfaite, ambiance de la Provence très probablement fidèle à l'époque. Pour avoir vu le film au moins 5 ou 6 fois, pas un plan n'est inutile. Pagnol est un génie de l'écriture, et Claude Berri a su faire une mise en scène efficace.

    A voir et à revoir.
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Dans cette campagne française d'une époque révolue, on se rappelle avec tendresse que le bonheur ne réside pas dans la technologie, le béton ou les buildings, mais davantage par un contact avec la nature, les traditions, ou les autres êtres humains. L'univers de Pagnol transporte dans ce retour aux "sources" à un temps sans télé, sans avions, sans "mondialisation", où le lien à la terre et aux racines était plus fort. Magnifiquement interprété par trois géants du cinéma français (Montand, De pardieu et Auteuil, dont le rôle d'Ugolin revenait d'abord à Coluche), ce film s'avère de grande qualité, autant par le scénario, la musique, les dialogues… que par l'indignation qui s'empare du spectateur devant les machinations de deux de ces protagonistes, preuve que Claude Berry a su également grandement émouvoir.
    RealPrime
    RealPrime

    89 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2019
    Des décors et des costumes très bons pour un parfait respect des conditions d’époque. Ives Montand que je n’avais jamais vu dans un film et encore moins en tant que chanteur est génial dans son interprétation. Daniel Auteuil lui prend trop de place dans “Manon des sources�, hors ce film ne porte pas son prénom. Mais sa qualité d’interprète avec l’accent méditerranéen est juste magique. Béart qui est une actrice presque pas très belle maintenant, était tout l'inverse alors dans ces 2 films, elle était juste canon et d’un physique naturel déconcertant. Au bout d’1h10, le duel entre Montand, Auteuil et Béart aura été une merveille. Par contre un film trop long pour ce qu’il montre et donc le quotidien des villageois est bien trop long pour mon goût. Idem pour “Jean d’Florette�, Depardieu rien à dire comme toujours mais comme pour l’autre il fut bien trop long. "La naissance des pieuvres" elles ont tous compris et ont étés juste dans le temps, là c’est interminable et donc chiant à un moment donner. Dommage.
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    C'est un personnage célibataire d'un village reculé qui a pour famille un neveu(le Papet et Ugolin).
    Il a tué accidentellement une autre personne alors qu'il voulait acheter sa propriété .
    Un héritier(Jean de Florette) accompagné de sa femme et de sa fille(Manon) sont arrivés dans l'intérêt de fructifier ce bien .
    Jean et Ugolin ont bouché l'unique point d'eau de la propriété pour que les nouveaux propriétaires perdent patience et cèdent ce bien.
    Jean s'est tué accidentellement alors qu'il creusait un puits et Manon a découvert l'existence de la source immédiatement après la vente du bien.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    Pouvait-il y avoir un meilleur film dédié à Chabrol ? Jean de Florette capture l'entièreté de ce qui faisait son univers, cette ambiance qu'on ne trouve qu'à l'aune de la lavande et de son soleil bien jaune, des collines verdoyantes sur lesquels s'écrasent la chaleur et le chant des cigales. Oui, clairement, tout est bien là pour inspirer la poésie, mais c'est quelque chose d'autre que Berri veut cultiver : la vie d'un paysan et de son grand-père, dont l'opportunisme innocent va subtilement se transformer en avarice malsaine. Auteuil aura vite fait de convaincre malgré l'accent du midi qu'il prend, et Montand arbore ce masque typique des grands acteurs qui, le temps d'un visionnage, nous fait oublier leur nom.

    Au milieu de tout ça, il y a Depardieu, venu de la ville pour cultiver l'authentique et alimenté – différemment mais par la même source – par le génial dialoguiste passant aisément pour un Audiard de la campagne. La femme de Depardieu joue sa femme, aussi, même si cette collaboration ne donne pas des fruits aussi prometteurs que l'arbre ne l'était. Et entre Auteuil et Depardieu, un conflit ambigu, secret longtemps gardé seulement par ses instigateurs et le spectateur, une fleur noire qui reste longtemps de la belle couleur bleutée d'une amitié crédible.

    Le passage du temps, au rythme des saisons, ainsi que la signification plus profonde de la vie à la campagne sont des aspects qui sont sûrement perfectibles, mais Berri parvient à jongler entre ses décors et son histoire sans couper aucun de ses fils rouges poétiques. L'émotion est un peu trop subtile, comme un arôme de lavande intermittent, mais elle est là, elle coule comme cette fameuse source au cœur de l'intrigue, « pas plus gros que mon doigt ». Un très bel instantané animé dont l'obsolescence est délicate.

    septiemeartetdemi.com
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    C'est un formidable dépaysement et une histoire inimitable avec un bien beau casting, notamment Daniel Auteuil qui a quasiment été une révélation.
    Il s'agit donc de la 1ere partie qui est suivie de Manon des Sources.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2018
    Ce film est magnifique, les acteurs sont époustouflants et l'histoire belle.
    Ce film est indémodable.
    pierrre s.
    pierrre s.

    446 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2018
    L'histoire d'un rêve brisé, détruit par la folie et la méchanceté. Berri réalise un beau film, interprété par de grands acteurs et tournés dans des décors magnifiques.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2018
    Classique français des années 80, l'intrigue est cruelle et montre l'avidité que peut avoir l'humain sur son voisin. Les acteurs sont magnifiques (normal quand il s'agit de Montant, Auteuil et Depardieu...) et malgré son rythme assez lent et sa mise en scène un peu plan plan, le film passionne.
    Paul B
    Paul B

    50 abonnés 1 011 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Une adaptation aux petits oignons pour un classique de notre regretté Marcel Pagnol.

    Une allégorie de la cruauté humaine, un grand film comme on n'en voit que peu, une musique magique, un jeu d'acteur exceptionnel et pour couronner le tout il y a une suite !
    Stephenballade
    Stephenballade

    404 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Pour adapter du Pagnol au grand écran, il faut comprendre le Pagnol. Et le Pagnol, ça se respecte. Parce que ce sont des œuvres sacrées. Aussi nul n’a le droit de transformer ses écrits. Tous ceux qui ont lu sa prose me comprendront, et je pense que tout le monde sera d’accord là-dessus, même si nous ne sommes pas issus du même pays. Je veux dire de la région. Qui peut jurer ne pas s’être pris à rêver devant cet accent si chantant ? Qui ne s’est pas pris à rêver en entendant le chant si entêtant des cigales ? Qui ne s’est pas pris à rêver en admirant des yeux émerveillés les vastes contrées vallonnées de la garrigue, mélange subtil de terre, de roche et de végétation torturée mais néanmoins courageuse ? Qui ne s’est pas pris à rêver devant le parfum si envoûtant de la lavande, des herbes provençales et des oliviers ? Oui, les histoires de Pagnol sont des trésors de littérature qui réunissent les louanges aux sentiments profondément humains et la communion avec la nature, tout cela avec une infinie tendresse et une poésie qui rendait l’écrivain inimitable. Parce que pour raconter la Provence qui était si chère à son cœur, Marcel Pagnol la « chantait ». Parce qu'il l’aimait, son pays ! Au point de l’inscrire dans la postérité à travers ses romans et pièces de théâtre. Et nous retrouvons ces ingrédients dans des films tels que "La femme du boulanger", "La fille du puisatier", ou encore le triptyque "Marius, Fanny et César", pour ne citer que ceux-là. Je parle évidemment des films avec l’inoubliable Raimu. Aussi, l’arrivée annoncée de l’adaptation de deux des plus célèbres œuvres du romancier a eu l’effet d’une bombe et était attendue au tournant. Et le verdict est… il est… il est… il est que ce dytique est resté dans toutes les mémoires. Et j’invite tous ceux qui ne connaissent pas ces deux films de Claude Berri à les découvrir. Parce qu'ils sont incontournables. Parce qu'ils sont devenus des monuments du cinéma français. Parce que tout y est. Evidemment, il est difficile de retranscrire tous les menus détails d’un livre. Et pourtant, on a le sentiment que rien n’a été oublié. Mais tout y est, en tout cas le principal : l’accent, les cigales, les décors, les histoires humaines, qu'elles soient belles et moins belles. Tout ce qui fait la vie d’un village en apparence tranquille, en somme. Un village sur lequel ni le temps ni quoi que ce soit d’autre ne semblent avoir la moindre emprise. Un village qui vit en totale autarcie la majeure partie du temps. Et puis surtout, Claude Berri s’est entouré des meilleurs pour les rôles principaux. Résultat, ces comédiens héritent des rôles qui auront marqué leur carrière à jamais. Tout simplement parce qu'ils sont littéralement habités par leurs personnages. A eux tous, ils sont devenus des figures emblématiques que nul n’est près d’oublier. Prenez Yves Montand, par exemple : quel talent ! Il joue si bien le Papet avec son chapeau continuellement vissé sur sa tête et son impeccable moustache grise qu’on dirait qu’il a été ce vieux Papet toute sa vie. Et Daniel Auteuil ? Mon dieu, mais quelle figure, avec cette dentition inégale et ses grands yeux à la fois rêveurs et ahuris ! On pourrait aisément croire qu'on a été chercher ce paysan pure souche dans l’arrière-pays le plus reculé de la Provence. Dire que ce rôle ne lui était pas destiné, au départ… Et puis surtout… surtout… leur performance ne s’arrête pas là : l’accent. Franchement, on s’y croirait. Et pour ceux qui connaissent ce film sur le bout des doigts, il suffit de fermer les yeux pour être instantanément transporté au pays d’Aubagne. Evidemment, on pourrait se poser des questions sur la prestation de Gérard Depardieu, tant le comportement contraste avec les habitants de génération en génération de ce petit coin de paradis. Comme s'il n'avait pas sa place dans ce tableau idyllique provençal. Mais il fallait justement ce contraste, celui-là même qui colle l’étiquette d’étranger à ce drôle de percepteur. Un étranger qui vient de la ville (de toute façon, en ce temps-là, il suffisait qu'on vienne de la ville pour être considéré comme un étranger), et qui a de l’instruction. Beaucoup d’instruction. Et qui a le malheur d’être bossu, traînant malgré lui dans son sillage de vieilles légendes de mauvais présages. Et du fait de son immense instruction dont il connait l'immense étendue, il a très à cœur de prouver qu'il n’est pas un vil personnage. Sans brusquer. En laissant les choses se faire le plus naturellement du monde. Avec une infinie patience. Sans jamais cesser d'y croire. Mais ce contraste est balayé illico dès lors qu'on sait à qui il est marié : une cantatrice. Le train de vie qu'il a correspond au milieu de son épouse. Et puis surtout, lors du casting, il a été anticipé le fait qu'Emmanuelle Béart allait endosser le rôle de Manon pour la deuxième partie. Pour cet épisode, c’est la jeune Ernestine Mazurowna qui s’y est collée. Déjà belle, avec ses longs cheveux blonds comme les blés. Et déjà, elle fait de l’Emmanuelle Béart. Non mais regardez-là : elle a réussi à copier à la perfection les regards fixes et intenses de l’actrice, en particulier face à quelqu'un qu'elle a dans le collimateur. Enfin bon, vous pourrez le mesurer en regardant la seconde partie. Le fait est que le charme opère dès le générique du début avec la musique désormais culte de Jean-Claude Petit avec son thème "Jean de Florette", élaboré à partir de "La force du destin" de Giuseppe Verdi, un thème qui va nous accompagner et nous emporter au pays du bonheur tout au long du film. Et quand elle se tait, c’est pour voir Ugolin appeler son vieil oncle à coups de petites pierres lancées sur de vieux volets en bois… et la réponse qui ne se fait pas attendre plus longtemps. Le ton est donné, y compris dans la photographie et le cadrage superbement millimétré… Oui, nous voilà pris dans les tourbillons des notes enchanteresses de la Provence et des surnoms que nous n’entendons que là-bas, et dans la beauté des décors avec ces vieux mas dans lesquels on vivait durement, mais dans lesquels on ne s’encombrait pas du superficiel (pas comme maintenant). Et le charme est tel malgré la « mocheté » de l’histoire, que nous nous surprenons à vouloir connaître la suite. La vérité percera-t-elle au grand jour ? Ou la tranquillité du village, pour se sauvegarder, enterrera-t-elle le crime comme elle enterre ses morts ? La réponse dans "Manon des sources".
    Don Diego de Las Vega
    Don Diego de Las Vega

    6 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2019
    Cette critique inclue le 2ème volet " Manon des sources". Quelle tristesse de constater ce qu'est devenue le cinéma français qui a délaissé le grand cinéma et ne se consacre aujourd'hui qu'à de pitoyables comédies. Après une longue réflexion de deux jours, je pense, j'espère ne pas être maladroit, que le cinéma français a atteint son Apogée avec ce dyptique. Les mots et le phrasé me manquent pour exprimer à sa valeur la qualité des dialogues, la qualité des acteurs...
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