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dimah
15 abonnés
99 critiques
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3,0
Publiée le 24 mai 2024
Remarquable pour bien montrer la formation brutale militaire ,des scènes de torture difficilement soutenables ,situé au Mexique mais très certainement une violence dans toutes les armées du monde .Référence est faite aux Droits de lHomme ,non appliqués comme il se doit dans tout le monde
Le jeune Luis s'engage dans l'armée pour bénéficier d'une mutuelle qui prenne en charge la dialyse de sa mère. Arrivé au Collège militaire, il découvre - et le spectateur avec lui - un univers clos où règnent le sadisme des gradés, la bêtise, le goût de la violence et des humiliations. On pourrait objecter qu'il n'y a là rien de nouveau sous le soleil, mais ce serait oublier que nous sommes ici au Mexique, dans l'un des pays les plus violents d'Amérique centrale. En mettant en scène des militaires qui s'enivrent de vidéos barbares et qui se livrent le week-end à des expéditions punitives, le cinéaste suggère des réalités dérangeantes. On ne sait si c'est la violence endémique qui a contaminé l'armée ou l'armée qui, par son esprit sadique, diffuse cette violence. Quoi qu'il en soit, la noirceur est sans appel et nul n'en sort indemne. L'acteur principal est magnifique et l'académie, située sur un ancien site aztèque, fournit des plans somptueux. Un très beau film.
Si le Pitch me faisait inévitablement penser à "Full Metal Jacket" de Kubrick là ce n'est pas tout à fait pareil que ce pamphlet contre l’Armée de ce Pays , le Mexique , puisque le réalisateur raconte les jeux de domination et de corruption derrière la façade d'une Institution respectable ! La mise en scène, composée avec talent, est remarquable puisqu'elle flirt avec l'onirique , mélangeant rêve et réalité !
Film dur bien sur ,mais il ne faut pas se voiler la face ça ce passe comme ça dans toutes les écoles militaires Le casting est exellent , bon l'histoire bien sùre à une trame classique mais on ne voient pas souvent des films Mexicains au cinéma Film interdit aux moins de 12 ans certaines scènes sont assez pénibles
Fillm coup de poing très bien réalisé et qui ma convaincu sur son sujet. On est complètement du côté du héros obligé de s engager pour payer les frais médicaux de sa mère et qui va devoir participer à des bavures militaires...
Violent et macabre, le film de David ZOZANA reste tout de même assez particulier, dans son rythme, et dans sa logique d'acheminer le glauque au sein de l'armée mexicaine, mais tétanise par une maîtrise de la mise en scène et de l'ambiance, qui fascine
L'armée est un monde particulier quelque soit le pays. Pour l'occasion, on se penche sur un Collège militaire mexicain, seul espoir de s'en sortir dans une société aux disparités sociales conséquentes. Une fois dedans, Luis est confronté à la violence de ses supérieurs. Entre humiliation, et tabassage en règle, rien ne semble les arrêter afin d'assouvir leur petit plaisir. L'omerta présente dans l'école empêche quiconque de parler et cela arrange bien les hauts responsable. Il s'enferme donc dans un mal-être symbolisé par des passages oniriques. En parallèle de cette violence psychologique et physique, le film s'attaque aussi à la corruption de l'Etat Mexicain. Le comportement de certains soldats lors de leurs permissions ne laisse aucun quiproquo. Plusieurs scènes puissantes viennent ponctuer ces thématiques.
Ce film mexicain violent est un véritable pamphlet contre l’armée de ce pays. Il raconte l’histoire de ce jeune qui intègre une école militaire pour réussir dans sa vie. Le réalisateur démontre dans son film les pratiques très violentes de cette académie militaire où ce jeune mexicain va finir par s’affirmer tragiquement et héroïquement.
Tout juste entré au collège militaire du Mexique, Luis expérimente la vie d'un bizut dans cette grande institution qui forme les futurs officiers de l'armée mexicaine. Très vite apprécié par ses supérieurs, il est associé à des combines pas très nettes et ressent un fort sentiment d'être coupé en deux entre son envie de justice pour ses camarades et son besoin de ne pas faire de vagues pour profiter de la mutuelle pour sa mère. En salle le 17 avril.
spoiler: "Heroico" s'inscrit dans la dénonciation assez récente et partout dans le monde des pratiques de bizutage existant dans les écoles militaires. Le film est intéressant car démarre avec une image très classique et factuelle du quotidien des jeunes hommes, avant de prendre un parti plus original mixant rêve et réalité au fur et à mesure de l'impact psychologique sur Luis, faisant douter le spectateur sur la scène finale : a-t-elle vraiment lieu ? Dommage que la psychologie du sergent ne soit pas plus explorée, il reste un salaud jusqu'à la fin du film sans nous donner d'indice sur les raisons d'un tel comportement.
La sortie d'Heroico, le deuxième long-métrage de David Zonana, a suscité une vive controverse au Mexique, assez logique si l'on considère l'aspect de quasi pamphlet du film, vis-à-vis de la façon dont sont traitées et formées les recrues de l'académie militaire du pays. Bienvenue dans l'armée mexicaine, semble nous dire Heroico qui suit de manière classique l'itinéraire d'un jeune homme aux origines indigènes, aussi idéaliste que décidé à subvenir ainsi aux besoins de sa mère malade. Fort efficace par sa mise en scène sèche et son montage abrupt, le film ne fait hélas guère dans la dentelle et sa constante surenchère dans la violence et les humiliations ne fait que desservir un propos qui tire sa source de faits réels, mais en les accumulant de façon bien trop lourde. Heroico entend susciter l’écœurement de son public et y parvient sans peine, en un peu moins de 90 minutes. S'y ajoute la manie de mêler progressivement les scènes réalistes avec d'autres existant seulement dans l'imagination de son jeune héros, au point qu'il n'est presque plus possible, à un moment donné, de faire la part des choses. Très inspiré par le Kubrick de Full Metal Jacket mais aussi de Shining, Heroico est victime d'un excès de volonté démonstrative mais n'est pas pour autant à négliger sur ce qu'il montre, certes sans nuances, de l'effrayante culture mexicaine de la violence.