L'intro (jusqu'à l'apparition du titre du film plein écran) est vraiment très réussie (images, montage, musique). On peut ajouter que la fin est originale et agréable. Pour le reste, on oscille pas mal entre comédie et traitement sérieux du sujet. Et pour accepter cette proposition, il aurait fallu d'autres comédiens que Jonathan Cohen (trop dans le one man show, trop dans la bouffonnerie) et Noémie Merlant (manque d'intensité dramatique dans de nombreux plans sur elle). On reste sur sa fin. Le film est agréable mais quand on a pas Benjamin Lavernhe et Jean-Pierre Bacri sous la main, difficile de réaliser un chef d'œuvre.
Comme tous les films du duo c’est drôle, bien fait, les personnages sont attachants. L’amour rédempteur mènera nos deux margoulins vers l’engagement écologique.
Un film moyen de la part du duo de réalisateurs. Le thème est pourtant intéressant mais aurait gagner à aller plus loin tant il est d'actualité. Le film est trop tiraillé entre le thème du surendettement et de l'écologisme extrémiste. Heureusement les dialogues sont dans la bonne lignée de ce qu'ils nous habitués. Le court épilogue est un pur moment de grâce.
Affligeant… D’un ennui mortel Un scenario de niveau scolaire (élémentaire au mieux) Des dialogues mièvres On sourit à peine 5 fois en 2h..Grâce à Amalric Tous les autres acteurs sont pathétiques Des scènes sans aucune émotion qu’on essaie de meubler désespérément par une playlist complètement en décalage dont les chefs d œuvre mettent encore plus en exergue la nullité de ce film
On ressort de ce film avec la banane ! Beaucoup de scènes très drôles, une critique franchement hilarante de notre société de consommation mais aussi une satire des milieux écolos. C'est cet équilibre que j'ai apprécié dans ce film. Les acteurs sont bons (bravo à mathieu Amalric dans le rôle du coach) Film bien sympa, à voir en famille.
Une scène d'ouverture culte avec les déclarations des divers présidents, une belle brochette de comédiens justes dans leurs personnages, des situations parfois amusantes et parfois agaçantes, une satire des bobos écolos dont la vie doit être bien triste dans leur entre-soi de gens qui pensent détenir la seule vérité et qui ne sont pas les plus à plaindre. Il suffit de voir dans la réalité la Joconde éclaboussée de soupe au Louvre pour se rendre compte que le propos écologique donne un mauvais message. Un film bien ficelé et plutôt plaisant.
"Une année difficile" part avec une excellente idée : la rencontre entre deux mondes opposés. D'un côté, Albert et Bruno, deux hommes de classe moyenne à la fois acteurs et victimes de la surconsommation. Pris à la gorge par des créanciers, ils acceptent volontiers les buffets gratuits proposés par par des militants écologistes radicaux, allant même jusqu'à rejoindre leurs rangs ! L'occasion pour Toledano & Nakache de tirer sur tout le monde, en restant dans la bonne humeur. Les consommateurs combinards égoïstes en prennent pour leur grade. De même que les militants : aveuglés par leurs idéaux, aux motivations parfois floues, aux actions très axées sur la communication, éloignés du monde réel. C'est en plus porté par de bons comédiens, le duo amusant Pio Marmaï / Jonathan Coen, et Noémie Merlant. Sauf que pour moi, ça ne fonctionne pas tout à fait. Les motivations de nos deux zouaves à rester parmi les militants sont parfois poussives. De même que l'histoire d'amour : à part le fait qu'elle soit jolie, pourquoi Bruno est-il amoureux de la militant incarnée par Noémie Merlant ? Tandis que le traitement manque de mordant. Oui, il y a quelques jolies scènes. D'autres font vraiment sourire. Mais ce n'est ni aussi touchant ni aussi drôle que ce à quoi le duo de réalisateurs nous a habitué. Jusqu'à un final semi-convaincant.
Si elle met en scène un beau trio d’acteurs, cette comédie sociétale ne rend pas service à l’activisme en général, faisant passer les défenseurs du climat pour des bobos écervelés et dénués de toute réflexion. Venant du duo Tolédano-Nakache, et connaissant leur sensibilité, on pouvait espérer de la finesse d’écriture. Or, en plus d’un scénario indigent, de gags prévisibles et d’un humour particulièrement lourdingue, "Une année difficile" véhicule un message relativement abject et on a même du mal à comprendre l’intérêt…Enfin, le running gag avec le talentueux Mathieu Amalric en devient même gênant eu égard au talent de cet homme.
De la joie de la valse a 1000 temps de l écologie de la débrouille de la société sociétale et des acteurs confirmés C'est mimi frais une bouffée d air tendre Bravo
Une comédie qui se regarde avec plaisir mais sans non plus être du niveau des autres films des réalisateurs. Manque parfois de rythme, des seconds rôles mal exploités, bien pour un petit film un soir tranquille sans prise de tête
Comédie légère. Si le scénario ne vole pas très haut et n’apporte rien à la cause du climat, il a au moins l’honneur de mettre en avant les risques de la surconsommation. On retiendra surtout le bon duo Mamia Cohen et l’actrice Merlant charismatique.
C'est une belle comédie avec un épilogue très réussi. Les écologistes vont grincer des dents car ils sont présentés de manière ostensiblement caricaturaux, imbéciles, sans cervelle, et par surcroît bobos. MARMAÏ touchant, facétieux et amoureux. COHEN branquignol blaireau et attachant. MERLANT militante déchaînée sympa. AMALRIC génialissime addict au jeu et donneur de leçons. La BO est habile avec les DOORS "This is the end" spoiler: avec l'accident de "CACTUS" , Jimi HENDRIX dans l'appartement vide "à l'essentiel - à l'épure", et "La valse" de Jacques BREL en préambule (ruée au ralenti sur le Black Friday), et dans les rues de Paris en épilogue. On gardera en mémoire quelques punch lines bien troussées : "A poil le futur!", "La richesse n'a pas de prix", "Se débarrasser du superflu pour se concentrer sur l'essentiel".
Une comédie honnête. Dommage que ça finisse en "cucu-gnangnan" (ce qu'on a vu venir dès le départ d'ailleurs). Dieu que la dernière demi-heure est longue...