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michelle garrigue
3 abonnés
4 critiques
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4,5
Publiée le 14 mai 2024
Très rares les films qui m'emballent,et c'est le cas de celui-ci .J'ai beaucoup ri, et notamment découvert Jonathan Cohen. On peut rire de tout, alors pourquoi pas des dérives. de certains écologistes. A signaler une fin magnifique, très poétique. , sur 2 chansons de Jacques Brel, l'une interprétée par l'auteur et l'autre exotiquement revisitee par le chanteur Colombien Yuri Buenaventura
On a bien compris que les activistes écolos représentent le groupe extinction rébellion ,des casseurs extrémistes pour lequel il est difficile d’éprouver la moindre sympathie.Rien que ça:en faire des héros ,sans la moindre ironie,sans le moindre humour, est profondément désolant .Bon ,Jonathan Cohen(qui me fait toujours rire)et Pio Marmaï sont fort sympathiques et plutôt bons mais franchement ça ne suffit pas à sauver ce film du naufrage.D’accord avec les autres avis ,Naccache et Toledano nous ont habitués à mieux.Notamment à ne pas faire des films complaisants dans l’air du temps,ce n’est pas digne de leur talent..On peut éviter de perdre 1h30 qui en paraissent 3 sans problème.
Le duo de réalisateurs tendance relance une satire économico-sociale sur le thème de l’écologisme extrême, sur le fond pourquoi pas. Le casting est intéressant et notamment J.Cohen à contre-emploi mais le scénario s’épuise dans l’excès de bons sentiments et au bout d’un moment la force du sentiment ne suffit pas à faire un grand film.
«Une année difficile», le dernier rejeton du tandem Éric Toledano et Olivier Nakache, à quoi l’on doit notamment «Le sens de la fête» et «Intouchables», hésite entre la comédie sociale et la comédie romantique. Au début, c’est la première qui domine. Les scènes décrivant l’invasion d’une boutique, perturbée par des militants écologistes, un Vendredi fou, sont aussi spectaculaires qu’intenses.
À l’avant-plan, la surconsommation et son pendant, le surendettement. C’est là qu’on voit apparaître deux paumés surendettés, Albert et Bruno (brillamment interprétés par Pio Marmaï et Jonathan Cohen), qui vont par opportunisme se greffer aux militants écologistes. Autre personnage digne de mention, leur conseiller financier (formidable Mathieu Amalric). En revanche, les écolos m’ont paru plutôt caricaturaux.
Peu à peu malheureusement, la comédie à l’italienne cède le pas à la comédie sentimentale à l’américaine, et le film s’enlise dans la banalité.
Un film qui se moque constamment de l’écologie, ainsi que du surendettement, sans finesse… et de surcroit sexiste. Grosse déception. Une comédie de boomers pour boomers en quelque sorte - on attend plus du cinéma que ce genre de film qui ne font pas réfléchir 1 seule seconde sur l’état du monde.
Pas le film le plus drôle ni le plus émouvant du duo mais peut-être le plus engagé. Un film qui prouve, s'il en était encore besoin, que Nakache et Toledano ont un vrai talent pour la comédie et la comédie sociale. Les dialogues sont malins, les situations cocasses, les personnages à la fois détestables et touchants, les acteurs convaincants. Une excellente comédie.
Les Toledano / Nakache nous ont habitués à une autre substance que ce soit avec des comédies (Intouchables, Le sens de la fête) ou autres fictions (Hors normes, En thérapie). Le scénario d'Une année difficile s’emmêle les pinceaux en abordant 2 sujets peu aboutis: le surendettement et l'écologie. Aucun rapport et il a fallu y ajouter une petite histoire d'amour pour faire un lien alors... Pio Marmaï et Jonathan Cohen sauvent l'ensemble par leur jeu régalant. On ne passe pas un mauvais moment mais l'ensemble est oubliable.
Du cinéma pétri de bons sentiments, sans anicroches, bien pensant, solaire, format "good vibes". Il peut trouver sans difficultés son public, mais ne brille ni par son originalité scénaristique, ni par sa mise en scène (convenue).
Une année difficile présente deux activistes écologiques, surtout intéressés par les bénéfices matériels qu'ils pourraient tirer de leur faux militantisme. Si le film est sauvé par les prestations de Jonathan Cohen et Pio Marmaï et quelques scènes comiques, il n'en est pas moins raté par la manière dont les militants écologistes sont présentés par les réalisateurs et scénaristes, Nakache et Toledano. Bien que ces derniers aient cherché à ne pas se prendre au sérieux et à rire d'eux même en présentant les activistes comme des bourgeois parisiens (spoiler: scène de découverte des prénoms au commissariat ), à la limite du ridicule (spoiler: scène de réunion dans un grand appartement vide de meuble ), protégés par leur situation sociale, le portrait des militants n'en ait pas moins réducteur et moqueur.
Je me suis régalé Jonathan Cohen et Pio Marmai composent un duo de losers fabuleux surendettés et qui s’incrustent dans une bande d’écologistes qui veulent sauver la planète. Ça caricature à tout va ( écologie, surconsommation) et c’est jubilatoire, ça ne plaira pas ni aux ecolos ni à ceux qui considèrent qu’on se moque de personnes en difficulté mais c’est du cinéma ! La première scène sur la valse a mille temps chanté par Brel est dantesque bref seul bémol la crédibilité sodé certaines scènes et notamment l’incursion dans la banque de France mais on pardonne !