Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Béatrice d.
3 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 24 octobre 2023
Aborder des sujets de notre temps tout en riant de nous-même, c'est la force de ce film! On retrouve un peu la façon dont le film " Rabbi Jacob" abordait certains sujets.
La façon d’aborder le sujet est loupé. Les réalisateurs font de la crise écologique une dérision avec des dialogues clichés et des personnages bateaux… Ça aurait pu être une bonne approche pour sensibiliser mais là ça ne fonctionne pas !
Sincère déception :( J’ai pris beaucoup de plaisir à regarder le Sens de la Fête, à découvrir les deux saisons de En Thérapie, et je garde toujours de bons souvenirs de l’ensemble des films de Nakache et Toledano. J’ai toujours trouvé que les films de Nakache faisaient du bien. Mais cette fois-ci, je suis sortie en me disant que le film desservait clairement la cause écologique. Celle-ci n’est que le prétexte creux d’une romance et d’une amitié traitées superficiellement. L’accumulation de clichés finit par détourner le propos et par retourner, je trouve, la dérision à l’encontre des militants écologistes et de la cause qu’ils défendent. Nakache et Toledano disaient vouloir utiliser l’humour pour aborder un sujet brûlant. Ils l’ont servit en pâture à toutes celles et ceux qui se moquaient déjà complètement du combat environnemental et des messages qu’ils s’efforcent de porter. On rit un peu, Jonathan Cohen reste dans son registre, mais ça ne va guère plus loin dans le scénario. Même l’intrigue peine à trouver une chute.
On en ressort clairement avec un message de "les activistes écolo sont des illuminés", et je ne pense (ou n'espère du moins) pas que c'était le but. Ni fait ni à faire.
Toledano et Nakache ont ce don de traiter de sujets sociaux importants avec une belle légèreté et une douce vérité. "Une Année Difficile" est une nouvelle preuve de leur efficacité. Simple et drôle, c'est avant tout l'humain dans toute sa palette qui est mis à l'écran.
Très sympathique comédie qui personnellement m'a fait rire, surtout grâce à ce duo d'acteurs qui s'associent dans une histoire improbable, Pio Marmaï et Jonathan Cohen, sans oublier Mathieu Amalric également drôle dans son rôle. L'ensemble de l'histoire s'articule autour d'un sujet d'actualité : le mouvement écologiste radical dans une Société d'hyper-consommation et d'individualisme crasse. Film vu en avant-première en présence de ses réalisateurs Toledano et Nakache, très ouverts à l'échange avec les spectateurs présents.
Rigolo mais sans plus, T et N mettent en boîte les écolo et c'est une belle idée, mais on reste sur sa fin tt de même ! Pio M est excellent mais ça suffit juste!!!!
On passe un moment sympa mais certaines longueurs font que ce film n'est pas le meilleur des consorts toledano et nakache! On est loin de sens de la fete et de intouchables
Pas de surprise de la part de ce duo dont on reconnait la touche très rapidement. On se laisse prendre par des personnages attachants bien que parfois un peu trop lisses surtout chez les activistes. Les personnages se dévoilent au fil du scénario. Belle surprise pour la scène finale. Du cinéma bienveillant qui fait du bien.
"Une année difficile" s’inscrit pleinement dans l’énergie si unique et puissante des transmetteurs de bonne humeur en chef incarnée par leur auteurs Eric Toledano & Olivier Nakache. C’est un véritable condensé d’humanité et de générosité. Un atypisme majoré par cette fois-ci le décryptage très actuel des systèmes de radicalité dans la contestation. Sur un sujet aussi sensible, les rois du feel good movie à la française arrivent pleinement à nous attendrir et nous grandir dans la même minute. Ils ne sont jamais dépassés par leur sujet, tant ils parviennent par leur souci constant de justesse et d’authenticité à contourner les stéréotypes en s’amusant avec eux.
Dans "Une année difficile", on passe notre temps avec Albert et Bruno, deux immoraux en somme, mais on ne sombre jamais dans la caricature gratuite. Tout est dosé et millimétré. C’est plutôt une mise à nu de la complexité dans ce que sont les propres caricatures de nous-mêmes. Ainsi, ni eux, ni les militants d’Extinction rébellion ne sont ici réellement moqués. Simplement chacun-e- fait bien comme il peut. Pas de héros, que des humains et donc des failles. On rit beaucoup dans "Une année difficile", mais finalement on rit de nous-mêmes, de nos propres problèmes mais jamais avec culpabilisation ou cynisme. Il n’empêche qu’une scène édifiante autour du Black Friday vient parler de notre rapport compulsif à la surconsommation. Un moment tout sauf fictionnel quand on se remémore la baston pour les promos sur le Nutella ou certains comportements grégaires et bestiaux en temps de COVID dans notre curieux rapport au papier toilettes !!
Le film ne joue pas pour autant la carte moralisatrice ou dogmatique car il s’amuse de tout et de tout le monde avec une tendresse caractérisée. C’est toute l’intelligence d’une œuvre qui rassemble plutôt que de diviser. Fin du monde contre fin du mois, oui c’est plus facile de plaider de grandes théories dans un luxueux appart « désencombré » que quand on ne sait pas ce qu’on va manger le lendemain, mais c’est bien l’évidente urgence et noblesse de la cause qui va réunir et venir sublimer chaucun-e-.
Sans aucun spoil, la très poétique scène de fin viendra simplement nous rappeler que le retour à l’humain qui a prédominé en temps de confinement s’est vite évaporé. Nous savions que nous oublierons et nous avons donc oublié.
Gageons qu’avec les lettres de noblesse qu’offrent Toledano et Nakache au cinéma populaire, n’en déplaise aux esprits forcément grognons, ainsi que la présence de l’ultra adulé Jonathan Cohen, les messages d’utilité publique sur la course à notre propre perte passent en force. C’est toute la puissance de ce cinéma-là, terriblement juste et humain. Si toutes les années sont difficiles depuis déjà trop longtemps comme le montre malicieusement le film, heureusement il nous reste le cinéma, et heureusement nous avons Messieurs Nakache et Toledano !!
Grande fan de Toledano et Nakache, j'ai évidemment foncé en salle voir Une année difficile.
Pas hyper emballée par le thème, je me laisse quand même prendre au jeu. Le casting est vraiment superbe et Jonathan Cohen nous régale.
Honnêtement j'ai passé un très bon moment, j'ai beaucoup ris en revanche je n'ai pas retrouvé la patte habituelle des réalisateurs, la musique a moins sa place, le film est moins rythmé et le scénario moins profond à mon sens que ce qui a pu être exploré auparavant.
Ca reste une très bonne comédie comme on n'en voit plus tellement ! Des petits airs de 120 battements par minutes dans quelques scenes d'activisme.
A voir : les 2 sujets (endettement et mouvement écolos) sont traités avec vérité et beaucoup d'humour. Effectivement, le scenario est parfois un peu léger et donne l'impression d'une fin qui a voulu éviter le drame.
Touchant, drole, dynamique, des acteurs geniaux, je recommande absolument ! Benjamin Cohen incarne son role a la perfection et l'histoire est surprenante, on ne s'ennuie pas
Un film qui fait du bien, les acteurs sont superbes, le scénario est ce qu'il est, j'ai passé une agréable moment, c'est le but lorsque l'on va au cinéma, à voir par cette période morose