Un film qui réveille aussi bien dans ses personnages que pour les causes défendues. On a une critque de la frénésie à laquelle pousse la société de consommation avec des touches d'humour mais les personnages concernés ne laissent pas indifférent. En parallèle, les enjeux écologiques sont également mis en avant, certes un groupe de jeunes idéaux en quête de justice sociale mais certaines scènes cocasses font passer les faits de manière subtile.
Ce film ne prône pas la désobéissance civile, bien au contraire. Il met en exergue toutes les valeurs humaines perdues au profit d'une consommation effrénée que l'on met parfois au-dessus de nos priorités. A noter, les acteurs campent parfaitement leur personnages. Un bon moment partagé avec eux.
Ok, ce n'est pas le meilleur Nakache/Toledano. Mais j'ai passé un bon moment avec une nouvelle fois un Pio Marmaï des grands jours, tout comme la formidable Noémie Merlant. Et franchement, j'ai trouvé que c'était une idée de départ des plus malignes, que de faire intégrer - pour des raisons peu reluisantes - un mouvement militant écolo à 2 surendettés . Mettre le ver ainsi dans le fruit permet au tandem de nous amuser tout en, presque à notre corps défendant, distillant de ci de là quelques messages essentiels, même si ils jouent beaucoup sur la caricature des différentes protagonistes. L'évolution de nos deux pieds nickelés, d'abord affublé d'un militantisme de façade, c'est un peu sans doute ce que Nakache et Toledano espèrent, sans avoir l'air de trop y toucher, de nous spectateurs. Si cela commence déjà par l'adoption du mantra martelé dans le film, ils auront gagner leur pari, à savoir nous amuser tout en nous (r)éveillant. Au bout du compte, j'ai aimé que le film cache ses intentions, qu'il ne soit pas franc du collier, qu'il assume un ton de comédie, de comédie sociale sans chercher à nous faire la leçon… mais en plantant quand même une petite graine
Quelques rires et belles scènes sur le protestantisme ... mais j'ai eu du mal à y croire parfois. Plutôt déçue par rapport aux excellents films comme hors norme et le sens de la fête.
Un excellent moment de détente avec Jonathan Coen très bon,Pio m’armai très à l’aise Mahieu amalric excellent en intervenant sur le surendettement ! un film drôle attachant et tendre. A voir dès la scène du début ou tous nos présidents depuis 40 ans nous préviennent …d’une année difficile.hilarant.
Très bon moment de cinéma: Quelques scènes et répliques marquantes (voire cultes). Un casting pertinent, avec Noemie Melant qui crève l'écran. Le film est très rythmé et plein de surprises. Bref la mécanique Nakache & Toledano fonctionne parfaitement. Ce n'est pas le film de l année mais c'est un film d'une fraîcheur incroyable et aussi plus profond par moment, qui fait réfléchir sur l écologie de maniere subtile...
Certainement le moins bon toledano/nakache depuis un moment... on ne rigole pas, on esquisse un sourire par ci et là mais on a du mal à accrocher aux messages écolos. le début du film était excellent avec une parodie du black friday, je pense qu'ils aurait dû faire la meme chose tout le reste du film...
Bien aimé ce film qui alterne en même temps l'humour et le drame sur un sujet actuel important. Toutefois la première partie avait du mal à se lancer on ne savait pas encore qui était le personnage principal au début puis tout au long du film se crée des liens avec les autres personnages pour connaître l'enjeu important qui coïncide avec la triste actualité lié au réchauffement climatique. Les acteurs sont parfaits en militants écolos engagés, Jonathan Cohen et Pïo Marmai alternent bien la comédie et le drame. Heureusement le film ne tombe pas dans la caricature.
J'ai passé un très bon moment en regardant ce film. Le trio de personnages principaux est parfaitement incarné à la fois drôles et tendre. Une mention spéciale pour Jonathan COHEN qui est hors normes. Quelques exagérations dans le scénario qui font que l'on sort un peu du film parfois, mais cela reste à la marge. Les personnages secondaires sont très bien typés et contribuent à la réussite de l'ensemble. A voir.
Une belle distance face à notre monde actuel. Un regard qui prend de la hauteur, souvent très juste, souvent très drôle. De bons dialogues très bien servis par les actieurs au top.
C'est marrant car j'ai dit à des amis "ce film a été démoli par les Inrocks, Libé, et Télérama donc il doit être bien". Je me dis que ces 3 journaux ne savent pas ce que c'est que le cinéma. J'ai entendu récemment Martin Scorsese dire "on me demande souvent de faire le classement des 10 films que je préfère mais je ne peux pas les classer, je peux en citer 10 mais sans les classer" Bref ce qui compte pour moi c'est ce qu'il en reste. Une année difficile prend un sujet O combien d'actualité et c'est un petit délice sur 2 heures Noémie Merlan est délicieuse, Jonathan Cohen est très juste, Pio Marmai en gros beauf. J'ai passé un bon moment et je le recommande
Ce nouveau long-métrage du duo Toledano-Nakache passe beaucoup plus inaperçu dans l’actualité cinématographique du moment. Il ne faut pourtant pas faire la fine bouche et constater, qu’une nouvelle fois, l’exceptionnel savoir-faire de ces réalisateurs ne se dément pas. La séquence introductive du film est là pour le rappeler. Ce petit moment Black Friday filmé en slow motion est un vrai délice visuel. Le scénario concocté autour de la thématique écologique est particulièrement malin. Les militants sont présentés avec tendresse, mais également sans complaisance. L’équilibre était difficile à trouver pour ne pas tomber dans la caricature, mais le long-métrage y parvient habilement. Avec un casting d’enfer, Jonathan Cohen et Pio Marmaï pour l’aspect pure comédie, Noémie Merlant pour l’aspect revendicatif, et Mathieu Amalric pour le pur second degré, on passe un moment délicieux avec ces interprètes de talent. Une petite intrigue financière accessoire vient ponctuer le scénario. Elle apporte quelques notes d’humour supplémentaires, mais le film aurait aussi pu s’en passer sans que cela change grand-chose à la finalité globale du récit. Mais c’est surtout un des tous premiers films à présenter cette génération de jeunes sensibles aux questions écologiques. Et, en cela, Toledano et Nakache font preuve d’une prise de risque et d’une audace qu’il faut saluer. Et d’autant plus qu’ils ne galvaudent pas leur style lumineux, leur humour, et qu’ils nous proposent donc un nouveau long-métrage très réussi.
Chez Tolédano et Nakache, c’est toujours d’un “sujet de société” que ça cause mais celui-ci est systématiquement abordé avec bienveillance, à la manière d’une comédie italienne, avec des personnages attachants malgré leurs défauts (Cohen-Marmaï, bonne pioche de buddy-movie) et une “gentille méchanceté” où tout le monde se fait chambrer, même ceux qui ont les meilleures intentions du monde. Cette fois, côté “Débat à la une”, on a d’un côté le surendettement, de l’autre l’éco-anxiété, et ceux qui sont victimes du premier ne rejoignent les seconds que dans l’espoir de dégoter une fenêtre de tir pour résoudre leur problème. Si on veut à tout prix considérer les choses sous l’angle de la mission d'intérêt public, ‘Une année difficile’ n’est pas incroyablement bien écrit, et il ne dit pas grand chose de “moral”, ni sur l’endettement ni sur la décroissance (à part que quand on a de gros problèmes de fric, on n’a pas le loisir d’avoir des problèmes de planète, ce qui tombe sous le sens) .mais ce n’est après tout pas l’objectif obligatoire d’une comédie populaire. D’ailleurs, on rigole plus de certains trucs aux entournures que de ce qui se passe dans la trame principale, dont la facture “casse parfait + rom’com” est reçue avec une certaine indifférence : des trucs comme le personnage joué par Mathieu Amalric, les noms de code débiles des militants écolo ou la litanie des présidents français depuis Pompidou annonçant ou justifiant ces fameuses “années difficiles”. A la fois un peu naïf et un peu anarcho-poétique (avec cette idée absurde de Cohen et Marmaï pour apurer toutes leurs dettes en une fois), ‘Une année difficile’ traite ses thématiques à exacte équidistance de la manière dont les auraient traitées, d’un côté Delépine et Kervern, de l’autre Dany Boon.