L'écriture du film n'est pas très bonne. C'est emprunté, dessiné à gros trait, ça croule sous le vernis de la bienveillance, ça reprend trop les thèmes actuels entre écologie et consommation, la fin du monde et la fin du mois, sans offrir de nouvelles idées d'ailleurs, qu'on se croirait devant le journal télévisé . Forcement, les acteurs tentent de sauver les meubles, et seul Pio Marmai y parvient un peu. Ce n'est pas la première fois que le duo Toledano Nakache se rapproche d'un côté "tout le monde il est beau". Ils sont peut-être victime de leurs succès et ont perdu une partie de leur acuité. Seule la bande son est vraiment réussi, et c'est peu, et puis tout de même quelques rires passent ici ou là.
Comédie comme Eric Toledano et Olivier Nakache savent tellement bien faire !! Deux heures de sourires, de plaisir à suivre de trio : la militante d'origine Bourgeoise "Cactus" : Noémie Merlant faisant tourner la tête à deux opportunistes "Albert" : Pio Marmaï et "Bruno" : Jonathan Cohen. Et elle les mène à la baguette, elle si dynamique, captivant son auditoire, eux plutôt paumés, à la rue, pardon à l'aéroport..., sans argent, plein de combines et nous tartinent de jeux de mots et de calembours.... C'est vraiment drôle, et moi ce qui m'amuse le plus c'est que les rôles de ces 2 là auraient du être inversés ; Or ça fonctionne si bien comme cela que je n'arrive pas en envisager l'inverse. Idée, si le Bonus aurait été de proposer les deux versions..... !?! Le jeu des acteurs est abouti, enthousiasmant, et franchement on passe un bon moment, on a même droit au petit moment choisi de danse ( on me connait...) ; j'adore ces acteurs vrais, cash, ils osent tout......!!**
Une bonne comédie, bien réalisée avec un casting convainquant. Jonathan Cohen nous prouve qu'il est un bon acteur et ne se limite pas à son personnage "simplet" que certains critiques. Le scénario reste léger mais appréciable.
Pas de surprise de la part de ce duo dont on reconnait la touche très rapidement. On se laisse prendre par des personnages attachants bien que parfois un peu trop lisses surtout chez les activistes. Les personnages se dévoilent au fil du scénario. Belle surprise pour la scène finale. Du cinéma bienveillant qui fait du bien.
A force de surfer sur la vague de la comédie sociale douce-amère, il fallait bien que le duo Éric Toledano et Olivier Nakache se casse la gueule. Avec « Une année difficile », sorti en 2023, c’est presque arrivé ! Sur la base d’un scénario dont on a du mal à comprendre les réelles intentions des réalisateurs (critique sous forme de grand écart du militantisme écologique extrémiste et du surendettement lié aux impulsions de consommation), on se retrouve face à une caricature grossière de notre société. Si Pio Marmaï et Noémie Merlant assurent une prestation convenable, il convient de reconnaitre que Jonathan Cohen vampirise l’écran tout en proposant son éternel humour particulier. Heureusement, la mise en scène de qualité et quelques situations comiques permettent au film de sortir la tête de l’eau. Bref, un divertissement basique bien en dessous des standards du célèbre tandem.
Bonne comédie, mais s'approche un peu de moments gênant à l'écran, sinon les acteurs sont drôles, l'émotions y est, les musiques sont entraînantes, le reste s'en sort, c'est un film qui vaut le coup d'œil.
Je sais pas de quelle année difficile on parle, c'est pas ce film qui va nous apprendre quoi que ce soit, ce qui est difficile par contre c'est d'avoir passé 2 h à le regarder en n'osant pas déranger une rangée pour m'enfuir. J'avoue que je n'avais pas beaucoup d'empathie pour ces groupes activistes , mais au moins ce film a fini d'achever mon opinion en les rendant des plus ridicules. Au moins cà ne défend pas leur cause. Alors si vous voulez voir des bobos qui font des réunions dans des appartements haussmanniens vides ou des profiteurs qui non content d'avoir profiter des crédits à la consommations comprennent pas qu'on efface leur dettes nous expliquer qu'ils sont là pour nous sauver, courez dépensez votre argent dans un multiplex de la consommation pour ne pas leur donner raison. a bon entendeur.
Soirée des passionnées et un très bon film. Le duo Marmaï et Cohen est super, cela part d'un côté avec une comédie avec des situations vraiment marrante et le côté un peu plus sérieux avec Merlant en militante écolo dont l'une dans la bande annonce qui résume bien le film. Un sujet sérieux avec des personnages qui de part leur problème parlent aux gens et donc le sujet de ce groupe de militant mais avec ces scènes et dialogues vraiment drôle et qui donne un ton plus léger au film. Ensuite le début du film avec ce black friday oui oui c'est navrant et je pèse mes mots car ce n'est pas le sujet mais en tous cas j'ai aimé vraiment le duo de paumé de la vie et surtout Cohen qui à pas souvent des rôles terribles mais qu'ici c'est drôle sans être minimaliste et con. Après le rôle de Merlant un chouia aussi agaçante et touchante par alternance. Bref un super film à voir. NOTE : 8.5/10
Alors qu'il est endetté jusqu'au cou et peu sensible à la cause environnementale, Albert se lie d'amitié avec Bruno et les deux compères entrent dans un collectif qui mène des actions coup de poing sur l'écologie. Grâce à cette couverture, ils se font de l'argent et se rapprochent rapidement de Cactus, militante chevronnée très impliquée dans la cause. En salle le 20 septembre.
spoiler: Une Année Difficile met l'accent sur les divergences d'opinion entre deux consuméristes surendettés et un collectif écologiste radical. Le film a le mérite de tirer sur tous les protagonistes en les mettant face aux absurdités de leurs extrémismes, c'est là sa seule qualité. La suite de l'intrigue est une histoire d'amour peu incarnée sur fond d'humour potache et vraiment pas très amusant : les blagues sont niveau CE1. J'ai trouvé la fin lunaire : qui rêve d'un Paris où les rues sont vides de leurs habitants, où tous les magasins sont fermés et les parisiens confinés chez eux ? Personne.
On en ressort clairement avec un message de "les activistes écolo sont des illuminés", et je ne pense (ou n'espère du moins) pas que c'était le but. Ni fait ni à faire.
Film décevant. Le casting est cool, le film est par moment drôle mais son histoire est vraiment bancale. On aborde pleins de sujets importants comme le sur endettement, ce rapport à l'argent au près de sa famille, la dépression mais tout est délaissé, oublié pour ne se centrer que sur l'aspect de l'activisme écologique. Cela aurait pu être bien si cet activisme n'était pas comme moqué, avec un humour surtout axé sur la caricature des activistes les rendant bêtes. Certes les blagues sont drôles mais elles sont moqueuses, rabaissant des actions qui ont un sens, des personnages qui auraient pu avoir un autre rôle (notamment celui de Noémie Merlant) voir même des troubles comme l'éco-anxiété. Le film se perd totalement dans son histoire, balançant pleins d'idées plutôt interessantes, montrant des personnages qui nous semble important, qui sont aussi vite vue que oublié. La fin est ultra décevante, ne concluant rien et délaissant pleins de bout de l'histoire pour conclure sur du vide littéralement spoiler: (y a un cerf aussi mais la j'ai pas compris va falloir m'expliqué car la fin n'a aucun sens mdrr).
Dommage, ça aurait été cool de voir un film peut être plus abouti, avec de la cohérence et de la continuité dans l'histoire, permettant de mieux traiter les sujets.
Entre l'esprit de Capra, celui de Francis Veber et les leçons de la comédie sociale italienne, l'univers de Todelano et Nakache est agréable et les réalisateurs s'inscrivent dans la meilleure tradition du "feel good movie". Sans atteindre les sommets, cette comédie grand public qui surfe sur des thèmes dans l'air du temps (le surendettement, l'activisme écologique) est de bonne tenue.
Forcément, on attend beaucoup de Toledano/Nakache, donc la chute est plus rude. Ce film pas très drôle manque d'un vrai scénario qui vous tient en haleine. Malgré les excellents acteurs, il ne vous embarque jamais vraiment et on finit par trouver le temps long. Quant à la scène finale de valse, elle est vraiment ratée, et arrive comme des cheveux sur la soupe. Un bon moment, sans plus, donc un échec vu la qualité attendue du duo.