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Pierre E
13 abonnés
92 critiques
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2,0
Publiée le 8 octobre 2023
Vu en avant-première : on pourrait accorder un passable à ce film si c'était celui d'un réalisateur lambda mais hélas, les deux réalisateurs nous ont présenté de grands films et franchement, ils nous avaient habitué à beaucoup mieux. Alors, non, ce n'est pas décidément pas un bon opus que ce film bourré de clichés et de facilités scénaristiques. Un accroc dans leur filmographie ? A vous de voir.
Si Pio Marmai et Jonathan Cohen portent sans surprise le film et nous décrochent de nombreux sourires/rires, je suis plutôt déçu par les innombrables clichés dont le collectif de militants écologistes fait l'objet. 1h40 à décrédibiliser leurs combats. Rien qu'avec la scène d'ouverture qui laisse entendre que les années passent, mais qu'on voit toujours l'année passée et l'année à venir comme difficiles... C'est vraiment dommage. J'avais espoir que le fait qu'un film grand public aborde ce thème pourrait éveiller des consciences, mais j'ai bien peur qu'il n'incite au contraire à minimiser les enjeux.
Tous les personnages sont des caricatures qui n'existent que pour jouer le rôle que le scénario veut leur faire jouer. Ils n'ont strictement aucune réalité, dans une comédie sociale où les auteurs prétendent nous renvoyer à la réalité de notre époque.
Une déception. Le début du film est piquant, on se dit que c'est bien parti et puis après, on retrouve les mêmes recettes des films précédents du duo de réalisateurs, même la musique est calquée sur "Hors norme", c'est assez prévisible dans les actions, les réactions des personnages. Les acteurs qui ont de bonnes répliques au début partent en roue libre sur la 2ème partie, on est un peu dans "ma petite entreprise" de Jolivet mais en moins subtil et la fin est carrément ratée, hors-sol alors que le sujet est très concret, très intéressant. Dommage, ça aurait mérité un autre traitement. Il reste quelques répliques drôles. J'espère retrouver la réussite du "Sens de la fête" dans leur prochain film.
Vu en avant première, ce film est une vraie expérience de cinéma comme le duo de réalisateurs sait si bien le faire, toute la salle partageant les mêmes émotions à l’unisson. Une très grande surprise de découvrir Jonathan Cohen dans un role « dramatique » toujours sublimé par un comique dont on est si réceptif. Le film ne détrônera pas « Le Sens De La Fete » mais fera parti pour moi d’un des meilleurs films des réalisateurs dont on attend déjà le prochain long métrage avec impatience
Plutôt décevant.. Le film est un peu vide dans l'ensemble, pas toujours très bien joué, et surtout très caricatural. Cohen égal à lui même, Merlant en fait des tonnes. Quelques bonnes répliques, d'autres plus lourdes. Un bon film du dimanche soir à la télévision (D'ailleurs, produit par TF1)
Après les bons films de Toledano et Nakache comme Hors normes par exemple on s’attend à nouveau un grand film mais au final ils réussissent surtout à perdre le spectateur : l’ennui du début, et surtout on hésite, pendant tout le film entre la satire des écolos anti-mondialisme ou la comédie un peu farfelu et sans réel grand intérêt jusqu’au ( quand même ) 5 dernières minutes plaisantes. Une grosse déception, avec encore un Jonathan Cohen ridicule, avec toujours le même genre de rôle, un comique qui ne fait jamais vraiment rire, ou à demi-rire, le spectateur reste en dehors de tout cela. Dommage les autres acteurs sont plutôt bons mais on trouve aucun réel intérêt au long métrage.
Un naufrage absolu. Un film raté, racoleur et abject Raté parce que basé sur un scénario auquel on ne croit jamais, des personnages caricaturaux, des dialogues qui ne font jamais rire, des situations grotesques, une mise en scène sans inspiration, le tout noyé en permanence par une musique d’ascenseur indigente. Racoleur ( et démodé) car utilisant sans vergogne les ralentis, des tubes musicaux pour dynamiser l’action et ou émouvoir ( chic, les doors), et surtout du pathos gnangnan à la pelle comme toujours chez ces réalisateurs Abject opportuniste et prétentieux car prétendant aborder un sujet de société alors que le résultat n’est qu’une pochade poujadiste qui ridiculise la cause écologiste pour flatter la beauferie. Le tout servi par les deux comédiens les plus cabotins du cinéma populaire, qui refont encore et encore leur numéro indigeste, car quel que soit leur personnage qu’ils incarnent c’est toujours le même rictus d auto satisfaction prononcée, le même air supérieur ; bref on en vient à regretter le comique troupier de Sim et Patrick Topaloff dans les années 70 .,,
"Une année difficile" s’inscrit pleinement dans l’énergie si unique et puissante des transmetteurs de bonne humeur en chef incarnée par leur auteurs Eric Toledano & Olivier Nakache. C’est un véritable condensé d’humanité et de générosité. Un atypisme majoré par cette fois-ci le décryptage très actuel des systèmes de radicalité dans la contestation. Sur un sujet aussi sensible, les rois du feel good movie à la française arrivent pleinement à nous attendrir et nous grandir dans la même minute. Ils ne sont jamais dépassés par leur sujet, tant ils parviennent par leur souci constant de justesse et d’authenticité à contourner les stéréotypes en s’amusant avec eux.
Dans "Une année difficile", on passe notre temps avec Albert et Bruno, deux immoraux en somme, mais on ne sombre jamais dans la caricature gratuite. Tout est dosé et millimétré. C’est plutôt une mise à nu de la complexité dans ce que sont les propres caricatures de nous-mêmes. Ainsi, ni eux, ni les militants d’Extinction rébellion ne sont ici réellement moqués. Simplement chacun-e- fait bien comme il peut. Pas de héros, que des humains et donc des failles. On rit beaucoup dans "Une année difficile", mais finalement on rit de nous-mêmes, de nos propres problèmes mais jamais avec culpabilisation ou cynisme. Il n’empêche qu’une scène édifiante autour du Black Friday vient parler de notre rapport compulsif à la surconsommation. Un moment tout sauf fictionnel quand on se remémore la baston pour les promos sur le Nutella ou certains comportements grégaires et bestiaux en temps de COVID dans notre curieux rapport au papier toilettes !!
Le film ne joue pas pour autant la carte moralisatrice ou dogmatique car il s’amuse de tout et de tout le monde avec une tendresse caractérisée. C’est toute l’intelligence d’une œuvre qui rassemble plutôt que de diviser. Fin du monde contre fin du mois, oui c’est plus facile de plaider de grandes théories dans un luxueux appart « désencombré » que quand on ne sait pas ce qu’on va manger le lendemain, mais c’est bien l’évidente urgence et noblesse de la cause qui va réunir et venir sublimer chaucun-e-.
Sans aucun spoil, la très poétique scène de fin viendra simplement nous rappeler que le retour à l’humain qui a prédominé en temps de confinement s’est vite évaporé. Nous savions que nous oublierons et nous avons donc oublié.
Gageons qu’avec les lettres de noblesse qu’offrent Toledano et Nakache au cinéma populaire, n’en déplaise aux esprits forcément grognons, ainsi que la présence de l’ultra adulé Jonathan Cohen, les messages d’utilité publique sur la course à notre propre perte passent en force. C’est toute la puissance de ce cinéma-là, terriblement juste et humain. Si toutes les années sont difficiles depuis déjà trop longtemps comme le montre malicieusement le film, heureusement il nous reste le cinéma, et heureusement nous avons Messieurs Nakache et Toledano !!
Lorsqu'on parle de cinéma populaire c'est souvent avec une note de condescendance, voire même de dédain. Ce type de cinéma, selon les bien-pensants serait un cinéma facile qui serait le contraire du cinéma profond. Le cinéma de Nakache et Toledano redonne ses lettres de noblesse au terme. Il est populaire parce que tout le monde s'y retrouve. Tout le monde est moqué dans ses excès, dans ses contradictions, mais la sincérité des uns et des autres n'est pas remise en cause. "Une Année Difficile" est tout sauf facile. Tout en nous faisant rire de sujets sérieux comme l'écologie, la politique, la société consumériste, il nous encourage à nous écarter du dogmatisme, et à porter un jugement nuancé sur les gens et les choses. Un seul petit bémol, la fin. On comprend la "ref" du concert de casseroles à 20h durant le confinement, un clin d'œil aux paroles précédentes du personnage, mais la choré, bref tout le reste de la scène est un petit peu nunuche.
Il manque un bon scénariste à ce film qui même bien filmé ça tombe à plat les dialogues ne sont pas très travaillés dommage et attention à la surconsommation des clichés
Très déçu. Grosse promotion, ils sont même venus le présenter à Chatou, en personne.... et en fait ça fait flop. Il y des rires dans la salle, mais rien de très emballé. C'est caricatural, on pourrait même penser qu'ils se moquent des associations qu'ils sont censés mettre en avant Les blagues sont téléguidées, les acteurs en font trop, voir le tipex sur le dossier banque de France... Vraiment très déçu. La recette est au bout du rouleau ... de pellicule. Cette fois ci il n'y a pas de magie, juste une superbe machine de promotion.