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chrischambers86
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
« La lègende a ses hèros, la guerre a ses victimes ! » C'est l'un des rares films français (bien qu'il s'agisse d'un court-mètrage de 23 minutes) s'èlevant contre la guerre et son idèalisation: "Hôtel des Invalides", de Georges Franju, qu'il rèalise en 1952, avec au commentaire le monstre sacrè Michel Simon et cette voix si particulière et unique qu'il avait! A l'origine film de prestige commandè par l'armèe, ce documentaire montre les effets de la guerre (les mutilès) et de l'endoctrinement, et devient un rèquisitoire violent et passionnè contre l'armèe et le militarisme! Musique de Maurice Jarre, dèjà, les moineaux des Invalides et des enfants de troupe qui chantent dans le final « Auprès de ma blonde » en donnant une note d'espoir pour les annèes à venir! Une visite instructive, car lorsque l'on mesure la dangereuse croissance de l'industrie qui pousse comme un champignon vènèneux, reconnaissez qu'il n'y a vraiment pas de quoi rire...
Quand la victoire en musique nous ouvre les portes du musée de l'Armée à l'Hôtel des Invalides, cela donne ce court métrage réalisé en N&B par Georges Franju en 1952. Un documentaire sarcastique évoquant la "légende des héros et les victimes de la guerre". Sur une musique de Maurice, Jarre et la voix off de Michel Simon, la réalisation nous offre de belles et étonnantes images : Pièces d'artillerie, armures, armoiries, drapeaux, statues, tableaux et tombeaux ... et même une séquence de célébration à l'église St Louis des Invalides, avec des vétérans, dont certains très médaillés mais aussi bien cabossés. Un final en clin d'œil de Franju qui montre que tout n'est pas perdu avec ce "défilé" en chanson des enfants de troupe.
Un film sur les morts de la guerre, semblant sorti d'outre-tombe. Tout est inquiétant dans cette visite du musée de l’armée et de ses souvenirs guerriers, on a même l'impression qu'elle a été filmée il y a plusieurs siècles. De par son aspect mortuaire et ses dénonciations antimilitaristes, on se demande comment ce documentaire de commande a pu faire partie des registres en vigueur pour ce type de films en 1952. Un chef d'oeuvre du court-métrage par le grand Georges Franju.