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    Le Bounty
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    86 critiques spectateurs

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    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2020
    Typique des années 80 ce film m avait plutôt marqué à l epoque de sa sortie . Revu ça reste un bon film pas comparable véritablement avec les autres adaptations du Bounty mais le tout tient la route grâce à l interprétation solide de l ensemble du casting.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Pour commencer le casting, quel casting! Les acteurs sont brillants..
    Mel Gibson, Anthony Hopkins, Tenvaïte Vernette, Daniel Day Lewis, Liam Neeson sont superbes, et cette musique de Vangelis vous plongent dans ce périple.. Probablement la meilleure adaptation cinématographique de la célèbre mutinerie du bounty, Tension psychologique, une superbe photographie.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Je disais du film Gandhi, premier rôle officiel au grand écran de Daniel Day-Lewis, que le film bénéficiait du début de cette période plus studieuse en matière historique, & de la vague d’une technique mise à profit pour la dépeindre avec un début de l’immersivité moderne (cela dit sans jeu de mots, ou il y aurait un flottement dans ma chronique). C’est exactement ce qu’il se produit avec The Bounty, qui ne garde de saveur seventies que la musique d’un Vangelis tout juste sorti de Blade Runner. Par contre, Donaldson ne savait pas comment rendre le tout plaisant.

    Un peu télévisuel dans les trucages & maladroit dans sa volonté de relater la “vraie” mutinerie, The Bounty adopte un point de vue vulgarisateur insipide révisionnisant craintivement des détails qui n’avancent le scénario à rien. En fait, je rejoins Mel Gibson qui considère que le film n’est pas allé assez loin, quoique lui ne prône pas du tout sa qualité de film historique.

    On ne peut vraiment reprocher à ce dernier qu’un rythme journal-de-bordesque qui saute beaucoup d’étapes avant les moments les plus croustillants – ce qui est en effet normal, pourtant l’œuvre change de rythme une fois qu’elle a exorcisé son impatience d’aborder Tahiti : une fois que Gibson & Hopkins sont séparés pour tenir chacun lieu de personnages principaux, on a droit à quelques appesantissements agréables qui font enfin du voyage une véritable aventure, plus piratesque que gulliveresque, avec des autochtones qui ont la classe & une notion particulièrement forte du mythe de l’île paradisiaque. L’effet arrive juste un peu tard pour ce film marin qui aura souvent trahi son manque d’ambition.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Vinnie
    Vinnie

    78 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    En 1984, Roger Donaldson réunissait un casting impressionnant pour prendre part à une aventure épique, celle des révoltés du Bounty, fabuleuse épopée de ces valeureux membres d'équipage qui organisèrent une mutinerie contre le tyrannique commandant de la marine britannique William Bligh.

    Le 23 décembre 1787, le navire de la Royal Navy, Le Bounty, appareille du port de Spithead en Angleterre direction de Tahiti dans le but d'embarquer des plants d’arbre à pain pour nourrir les esclaves des plantations des Antilles. Le commandant William Bligh, connu pour sa rigueur et sa fermeté, prend la tête de l'expédition. Durant le voyage de retour de Tahiti, face à la tyrannie et à l'acharnement de Bligh à vouloir passer le Cap Horn à tout prix, les membres d'équipage, menés par Fletcher Christian, l'officier en second, vont prendre part à une mutinerie visant à s'emparer du vaisseau et mettre fin à l'emprise despotique de Bligh.

    La célèbre histoire du Bounty, fait réel et depuis entré dans la légende, a déjà fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques. Après celle de Frank Lloyd (avec Clark Gable et Charles Laughton) en 1935 et de Lewis Milestone en 1962 (avec Marlon Brando et Trevor Howard), Roger Donaldson s'empare également de la barre du Bounty en 1984. Pour prendre part à la fabuleuse aventure, le réalisateur s'attache les services d'un casting stratosphérique. Laurence Olivier campe l'amiral Hood, Anthony Hopkins prête ses traits au commandant William Bligh, Mel Gibson joue son second, Fletcher Christian. L'équipage est aussi composé de Daniel Day-Lewis et Liam Neeson. Une distribution trois étoiles pour un film d'aventures homérique.

    Avec ce film, on embarque littéralement sur Le Bounty pour prendre part à cette aventure fantastique. Les scènes de navigation, notamment celles du passage du Cap Horn sont réellement haletantes et nous réserve une bonne dose de sensations fortes. Images somptueuses, décors exotiques, le film nous transporte et nous emmène faire un voyage sur des terres inconnues qu'on est pas prêt d'oublier tant l'ensemble paraît d'un réalisme étonnant pour les techniques de l'époque (comme quoi, à l'ère du tout numérique, on retrouve avec joie le charme de ces films d'aventures d'antan aux effets visuels réalistes qui ne se faisaient pas devant un fond vert retouché sur ordinateur). Aventure, action, violence, romance, le film mélange savamment les genres pour nous plonger avec les matelots dans les eaux du pacifique. L'oeuvre est interprétée par des acteurs brillants, Anthony Hopkins en tête, le comédien dégage un charisme impressionnant et une force brute viscérale. On se plait à le détester tant son personnage devient un vrai despote mais on ne peut s'empêcher de l'admirer pour son courage et ses exceptionnelles qualités de marin. Mel Gibson, quant à lui, encore dans la fleur de l'âge, excelle dans le rôle de l'officier en second ; sa romance avec une des filles d'un chef Tahitien sera un des fils rouges les plus passionnants de l'histoire et servant de contrepoint à la discorde et à la mésentente régnant entre les membres d'équipage, presque tous remontés contre le tyrannique William Bligh. On se plaira également à voir le jeune Liam Neeson en matelot bagarreur et bourru et un Daniel Day-Lewis en officier intègre et droit dans ses bottes. A noter la superbe partition musicale concotée par Vangelis, d'un délice et d'un dépaysement absolu. En accompagnement des superbes images du film, la musique suave et toute en finesse du musicien grec se révèle un véritable régal pour les oreilles.

    Le côté historique de l'aventure est également très intéressant, notamment en ce qui concerne le choc des civilisations et des cultures entre les britanniques et les Tahitiens, considérés comme des sauvages mais dont beaucoup de membres d'équipage finiront par adopter le mode de vie simple et en adéquation avec la nature, une des raisons qui provoquera la révolte, les matelots ne souhaitant plus supporter le despotisme et la rigueur de Bligh.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Une mise en image grandiose de cette célèbre mutinerie qui donnera les habitants de l'île de Pitcairn. Des destins incroyables, des hommes courageux, une jolie réalisation, un casting solide font de ce film un classique des films d'aventure. Et 30 ans plus tard, il est toujours aussi agréable à regarder.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Un film divertissant, avec de bons moments, mais qui souffre d'un gros problème de rythme et de construction narrative.
    Au XVIe siècle, le navire "The Bounty", dirigé par le lieutenant William Bligh, secondé par son meilleur ami Fletcher Christian, quitte l'Angleterre pour rejoindre Tahiti. Mais le comportement méprisant et tyrannique de Bligh va semer les graines de la mutinerie dans l'équipage.
    La réalisation est bonne: le cadrage est réussi, les prises de vues simples, la mise en scène solide, les mouvements sont bons et la profondeur de champ très soignée.
    Le scénario est très prenant pendant la première heure, il y a beaucoup de rythme, de rebondissements. Mais la deuxième heure manque cruellement de tonus, beaucoup de scènes ne sont pas nécessaires. Le développement des personnages est cependant plus intéressant. L'ensemble est bon par ailleurs, on évite certains clichés et incohérences.
    Les acteurs sont très crédibles, ils sont très impliqués dans leur personnage.
    Les personnages manquent de force au début du film, mais gagnent vite en puissance une fois la première moitié passée. Certains ne sont par contre pas vraiment nécessaires à l'histoire.
    Les dialogues sont bien écrits.
    La photographie est réussie, la lumière est belle et les couleurs sont de qualité.
    Le montage manque de fluidité mais fonctionne.
    Les décors sont très beaux, les costumes réussis et la musique pas trop mauvaise mais pas assez présente.
    "Le Bounty" est un film agréable mais pas inoubliable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Une bonne adaptation du roman de Jules Verne. Mel Gibson incarne le matelot Flechter. Anthony Hopkins interprète le redoutable capitaine victime d'une muniterie. Un bon film d'aventures . Un bel hommage aux traditions, aux tatouages et aux danses tahitiennes.
    DAVID B
    DAVID B

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2017
    un film📽 tout simplement magnifique😉une pure merveille 💖une aventure extraordinaire d'hommes et de femme.vraiment une très belle histoire d'amour 💖avec de l'aventure du début jusqu'à la fin.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Bien qu'il soit très nettement inférieur aux deux précédents, ce "remake de remake" comporte des séquences honorables, grâce en particulier au talent de Anthony Hopkins qui incarne un capitaine Blight plus complexe que ses prédécesseurs. En revanche, si Mel Gibson a de la présence, la psychologie de son personnage n'apparait pas clairement. Quant aux autres marins, ce sont des silhouettes et un grand comédien comme Lian Neeson est vraiment sous-utilisé. La principale faiblesse du film est son manque de rythme. Les passages qui se déroulent à Tahiti sont beaucoup trop longs, certaines scènes sont assez ridicules, notamment les danses de Vahinés qui semblent avoir été recrutées au Crazy Horse Saloon. Bref, ça se laisse voir agréablement malgré les longueurs, mais ce remake n'était pas indispensable.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2016
    Roger Donaldson réalisateur australien a fait une carrière plus qu'honorable à Hollywood, comptant quelques réussites dans le domaine du thriller et de la comédie ("Sens Unique" en 1987, "Cadillac man" en 1990 ou "Treize jours" en 2000) mais aussi un sérieux échec commercial avec cette version du "Bounty" qui dès son premier film aurait pu lui en fermer définitivement les portes. C'est Dino Laurentiis qui vient pourtant de prendre un sérieux bouillon avec le "Dune" de David Lynch qui met en chantier ce projet. Si le madré producteur italien donne sa chance au novice Roger Donaldson, il prend ses assurances en confiant le scénario à Robert Bolt qui a prouvé son efficacité dans le domaine du film épique avec sa participation à l'écriture des deux chefs d'œuvre que sont "Lawrence d'Arabie" et "Le docteur Jivago" de David Lean. Et c'est justement le scénario de Robert Bolt qui justifie ce nouveau remake arrivant 22 ans après la version de Lewis Milestone où Marlon Brando avait imposé sa vision toute personnelle du second-maitre Christian Fletcher, allant jusqu'à l'identification totale à son personnage en prenant femme dans les îles paradisiaques du Pacifique, conduisant ainsi le film jusqu'au bord de la banqueroute. L'opposition entre le capitaine Bligh et Fletcher y compris dans la version plus ancienne de Frank Lloyd (1935) avec Clark Gable et Charles Laughton avait toujours été montrée comme inéluctable dès la mise à l'eau du vaisseau. La partition très maniérée de Brando alla même jusqu'à suggérer une opposition de classe clairement revendiquée que Bligh n'aurait pu surmonter, finissant par y trouver l'aiguillon à sa paranoïa suicidaire. Rien de tout cela dans "Le Bounty" de Donaldson où les deux hommes sont montrés comme amis et complices. C'est tout simplement l'ivresse des vahinés après plusieurs mois de haute mer dont le passage avorté du Cap Horn qui serait au final la cause de la contestation de l'autorité d'un capitaine Bligh un peu trop laxiste qui n'aurait pas su voir l'euphorie gagner ses hommes y compris ceux de son commandement dont un Christian Fletcher amoureux fou de la fille du roi de Tahiti (sublime Tevaité Vernette). Une version sans doute plus plausible même si elle ne permet pas de poser d'emblée les enjeux dramatiques qui font le sel des deux versions précédentes à travers la délectable détestation par le spectateur du capitaine Bligh plus souvent qu'à son tour tourné en ridicule. Est-ce ce parti pris qui a éloigné les spectateurs de cette version tout à fait respectable ? C'est fort possible, l'opposition entre les deux hommes étant reléguée au second plan ne donne pas la part belle à Christian Fletcher joué par un Mel Gibson que Donaldson présente comme un romantique invétéré qui aurait découvert le flower power bien avant l'heure. Passée inaperçue et presque jamais citée, cette version remarquablement filmée par Arthur Ibbetson et mise en musique par Vangelis peut se targuer d'une approche novatrice servie par un casting de tout premier plan avec une des dernières apparitions de Laurence Olivier, un Anthony Hopkins relativement sobre dans un rôle qui ne demandait pourtant qu'à le voir cabotiner à la remorque de l'immense Charles Laughton ou encore les prestations hautes en couleur de Daniel Day Lewis et de Liam Neeson pas encore abonnés aux premiers rôles dans les grandes productions. Un film qu'il faut à tout prix réhabiliter et qui confirme le professionnalisme jamais démenti depuis de Roger Donaldson.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    Ici c'est essentiellement l'histoire d'amour qui transparaît sous ce décor paradisiaque, là où dans la première version des révoltés du bounty le duo du capitaine et du second tenait la barque. Hopkins était un peu trop transparent à mon goût, loin d'être aussi cruel que le premier interprète
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    Revoir le Bounty aujourd'hui est assez drôle car on y redécouvre des acteurs qui ont vieilli mais sont devenus beaucoup plus célèbres qu'ils ne l'étaient en 1984 ; je pense à Daniel Day-Lewis tout jeune et beau gosse, à Bernard Hill, à Liam Neeson qui n'ont que des rôles secondaires mais bien présents... et également à Anthony Hopkins qui à l'époque avait une belle prestance mais déjà le jeu précis et habité de certains de ses rôles à venir. Le film bénéficie de la notoriété toute neuve de Mel Gibson qui lui aussi avait un physique de beau gosse, mais cette 3ème version du Bounty s'imposait-elle vraiment après les 2 prestigieuses versions hollywoodiennes de 1935 et 1962 ? Certes, les images sont belles, le film joue énormément de l'exotisme de Tahiti et en met plein la vue dans le style décor paradisiaque et enchanteur, le réalisateur mise aussi sur la sensualité fiévreuse des belles vahinées, mais prend ouvertement le parti du capitaine Bligh qui étrangement paraît moins odieux que ne l'étaient Charles Laughton et Trevor Howard dans les précédentes versions. Du coup c'est le personnage de Fletcher Christian qui devient un peu le vilain petit canard. Sans valoir ces précédentes versions, ce Bounty se laisse voir pour toutes les qualités évoquées ainsi que pour son interprétation, même si l'affrontement entre Gibson et Hopkins n'est pas toujours bien exploité. On pouvait s'attendre à mieux, mais on aurait pu aussi avoir pire.
    Martin P.
    Martin P.

    49 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    Superbe prestation de Anthony Hopkins, les décors sont sublimes et l'histoire est très intéressante. On prend du plaisir à suivre les personnages, assez bien travaillés. Un peu long parfois, mais un bon moment. Il paraît que la version précédente avec Clark Gable était meilleure, à voir...
    KiTuCé
    KiTuCé

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Loin de la version de Lewis Milestone avec Marlon Brando, ce film a du mal à créer une fracture entre les 2 personnages interprétés par Hopkins et Gibson. Il y a un navire à voiles mais point d'aventure dans cette adaptation d'une histoire vraie survenue à la fin du XIXième. On espère voir quelque chose mais les évènements se déroulent logiquement sans être haletant. Seule la bande son de Vangelis permet au film de garder un peut la tête hors de l'eau.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Cela peut paraître élevé à certains, surtout que j’ai hésité à mettre 4.5, mais disons le : ce film ne souffre que de peu de défauts. Hormis le fait que cela puisse ne pas passionner, qu’il y a quelques longueurs (et encore, disons plutôt des moments moins prenants mais indispensables à l’histoire), que le jeu des acteurs n’est pas toujours au top et des dialogues en VF qui auraient pu être plus travaillés. A noter : je n’ai pas vu les 2 versions précédentes, là aussi avec de gros casting.
    A part cela rien à reprocher, ça fait beaucoup ? Pas tant que cela car ça serait contrebalancer tout ce qui fait un long métrage épique : des décors magnifiques, des costumes conformes à l’époque, une photographie léchée, une épopée en mer bien retranscrite, une très bonne histoire fidèle à la réalité, une trame pas forcément des plus usitée, une mise en scène claire qui ne nous noie pas sous les flashs back (très intéressant d’ailleurs l’idée de montrer le tribunal), rendant l’ensemble clair et agréable à suivre. Comme le rythme enchaine bien les temps forts et faibles on ne se lasse pas, les longueurs existent certes, mais sont plutôt là pour aiguiller sur la difficulté des traversées en mer de l’époque, ou sur l’état d’esprit des personnages, d’où leur utilité.
    J’ai particulièrement apprécié l’attention portée à la psychologie des persos, cela permet plus d’empathie avec eux, ce qui fait qu’on est révolté par le comportement des deux camps, et que la fin convient bien, alors qu’1h auparavant ça nous aurait déçu. En cela les acteurs sont bons car ils nous embarquent avec eux (en mer). Cependant, si Hopkins est un parfait commandant de bord anglais (charisme, prestance folle), si le casting est énorme (Mel Gibson, Liam Neeson, Daniel Day Lewis), ce n’est pas pour autant que leur jeunesse ne plombe pas un peu la prestation. En effet, Mel est assez plat, on ne sent pas vraiment la révolte comme il l’aura dans Braveheart, ni l’amour qui lui fait braver tout le système qu’il connait, mais Neeson n’est pas exempt de tout reproches, notamment quand on le spoiler: libère après ses coups de fouet, il est atterré mais c’est tout
    , trop fade, Daniel Day Lewis n’apparait que trop peu pour vraiment qualifier son jeu. Niveau mollesse les dialogues sont biens dans le ton, à la limite de l’irréalisme parfois (trop plat encore, surtout quand Gibson annonce spoiler: qu’il prend le bateau, ou qu’il coule pour faire diversion
    ).
    Évidemment je ne peux finir sans parler d’un ressenti que j’ai eu, façon Tarantino dirons-nous, et de la musique. Vangelis dans les épopées marines c’est le top, après 1492 ils réussissent encore à faire une bande son admirable avec leurs synthés. Belle musique, atypique par moments mais qui colle toujours aux scènes, parfait vraiment. Quant à ma relecture « tarantinesque » ce serait : spoiler: qu’on a l’impression à un moment qu’Hopkins se met à aimer Gibson, c’était fréquent sur les bateaux où l’on faisait de longues traversées, et ce serait pour cela qu’il ne veut pas coucher avec une indigène (plus le fait qu’il ne les apprécie que peu), qu’il l’embarque, qu’il le promeut à la moindre occasion, qu’il à du mal à supporter la relation de son second avec la fille du chef (on le voit fiévreux dans sa couche), et que sa trahison les touche tout deux si profondément au point qu’ils ne pensent plus qu’à ça
    . Après c’est peut être mon délire perso, mais si quelqu’un voit cela également on peut en discuter.
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