Mia Goth est juste incroyable dans ce rôle. Sans elle je pense que le film n'aurait pas eu son succès. Film mettant à l'honneur les années 40-50-60 de la production américaine. Cela sort des films qu'on a pu visionnés et j'aime beaucoup.
X était une surprise extrêmement réjouissante qui secouait les spectateurs l’ayant vu. Apprendre que ce film allait appartenir à une trilogie pouvait être excitante mais également source de peur de redite. Heureusement, Ti West évite cet écueil en optant pour une direction totalement différente pour sa préquelle s’axant sur la psychopathe de l’original. Si le premier volet faisait penser au Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, Pearl adopte une photographie nettement plus chaleureuse contrastant avec la folie de son personnage principal. Ainsi, on comprend que cette dichotomie est présente dès son générique de début qui par sa typographie peut faire penser à une sitcom ou une publicité un peu niaise des années 50 ou 60 et qui se conclut par un acte violent et cruel en totale opposition avec cette esthétique. Ce ton distancié jouant sur le macabre sera présent tout au long d’un filmspoiler: se concluant par un générique final se déroulant sur un plan de Mia Goth commençant comme une publicité familiale et devenant progressivement glaçant grâce au sourire forcé et insistant de l’actrice . Il faut souligner que celle-ci est d’ailleurs véritablement partie prenante dans la réussite du film car elle est tout bonnement incroyable dedansspoiler: comme le prouve son monologue arrivant à captiver le spectateur pendant plus de 5 minutes uniquement grâce à son jeu d’actrice . N’oubliant pas d’évoquer ses inspirations cinématographiquespoiler: s (on ne peut que penser une nouvelle fois à Massacre à la tronçonneuse avec son père totalement amorphe et à Psychose en voyant Pearl faire rouler une voiture contenant un cadavre dans un lac ou à la présence de sa mère dominatrice) et l’actualité (l’évocation récurrente de la Grippe espagnole et la présence de masques ne peut faire penser qu’au Covid qui hantait tout spectateur de 2022), Ti West cherche à créer de bout en bout un sentiment de malaise ironique plus qu’à réellement effrayer (à l’inverse de X) et y arrive à merveille. Son héroïne alliant rêves de petite fille naïve et appétence pour le meurtre nous captive de bout en bout et nous donne envie de découvrir la conclusion de cette trilogie que sera MaXXXine.
Ce second volet de la trilogie révèle la profondeur du personnage central commun aux trois opus. Mia Gott y livre une stupéfiante interprétation qui fait de Pearl une référence du cinéma d'auteur.
On m'a beaucoup parlé de la trilogie de Ti west. j'ai décidé de commencé par PEARL et je dois avouer que j'ai vraiment beaucoup aimé ce film. une ambiance d'épouvante parfaite. On rentre doucement dans la folie de ce personnage, le film nous parait peut etre un peu long au début, mais en fait il parfaitement rythmé, et si le scénario est basique, qu'elle mise en scene tres belle et bourée d'idées simples mais efficaces. Un véritable hommage aux films des années 50 et un réalisateur sui va au bout de son délire. Même les musiques ressemblent aux film d'époque. plus de cuivres et de vents que de violons. ambiance parfaite pour une film qui reste dans la tête , hate de voir les 2 autres films maintenant.
Dans le continuité de X, Pearl a cependant un peu moins à dire que son prédécesseur.
Ti West semble avoir tempéré sa réalisation chargée mais intéressante, dommage.
La performance de Mia Goth est remarquable mais s'inscrit dans un conte horrifique plutôt simple.
Les quelques éléments révélés sur Pearl dans X laissaient entrevoir un passé glorieux qui aurait contrasté davantage avec sa triste vieillesse à la ferme. Pourtant le film semble enterrer cette possibilité et fait de Pearl une perdante dès le départ.
Le film est globalement bien réalisé et se regarde avec plaisir.
Moi qui suis un grand fan du film (X) est qui pensais voir un film de la même valeur en voyant tout les commentaires et bien c'est raté. Que c'est long et ennuyeux. J'ai pas réussi à me mettre dedans et j'ai coupé au bout d'une heure ...
Interprétation exceptionnelle de Mia Goth dans son rôle de jeune fille dérangé psychiquement. Revant de s'émanciper de sa vie a la ferme pour suivre sa vocation et espérer etre reconu artistiquement, Pearl va malheureusement devoir supporter l'opposition que sa mere lui impose, se qui la conduira à sombrer dans un mal-être viscéral et d'une grande psychopathie ! Un film prodigieux mais dérangeant qui ne laisse pas indifférent !
Une très bonne surprise. Film assez éprouvant à cause surtout de l ambiance et de la comédienne absolument stupéfiante. Une découverte pour moi d un réalisateur qui se relève être très étonnant dans ses clins d œil assez nombreux qu il sème à l intérieur de son propre film .
Un bon préquel et quelques scènes marquantes par leur belle esthétique (notamment symétries, montage original). La montée en puissance des plus sombres aspects de Pearl, des scènes très dérangeantes et des thématiques justement abordées (violences familiales, désir de célébrité, instabilité psychologique) dans le cadre d’un début de siècle marqué par la guerre et les balbutiements d’une Amérique à spectacles et paillettes. Un film qui ne laisse pas indifférent, qui offre des moments de pure tension et qui se centre sur un personnage dans toutes ses subtilités, entre fragilité et folie.
Après "X" dans les années 70, Ti West sortait la même année "Pearl" situé en fin de Première Guerre mondiale dans lequel on retrouve Mia Goth, également coscénariste, dans un personnage différent. On quitte le lieu de tournage sinistre du précédent film pour se retrouver dans une ferme texane pleine de couleurs et surtout de promesses pour la jeune Pearl. Elle rêve de gloire et de cinéma, mais son intransigeante mère se met entre elle et son bonheur. Quand on rêve trop, on perd pied avec la réalité et c'est ce qui arrive avec une Pearl rebelle en quête d'émancipation et de liberté. Si l'esthétique est soignée et que Mia Goth est convaincante, tout comme Tandi Wright avec qui elle nous offre la meilleure scène du film, j'ai trouvé l'histoire très convenue et surtout trop sage, ce qui ne correspond pas au changement de personnalité de Pearl. Oui, il y a de la violence et un peu de sexe, mais je m'attendais à beaucoup plus. Bref, je suis resté sur ma faim.
Second volet de la désormais trilogie, ce préquel nous transporte dans l'Amérique de la première guerre mondiale ou notre héroïne voit son homme partir au front sans jamais savoir s'il va revenir. Une héroïne à nouveau incarnée par Mia Goth qui se livre complètement, donne tous son talent au service d'un récit poignant. spoiler: La vie, la jeunesse de son personnage, nettement gâchée par sa mère (Tandi Wright), catholique autoritaire ne supportant aucun dérapage et aucune distraction pouvant ternir ou faire changer un quotidien tel qu'elle l'entend. Mia incarne alors ces jeunes femmes à la jeunesse gâchée, empêchée dont l'entourage parental ne veut en aucun cas leur laisser pleinement vivre leur vie. Un récit plus longuet que le 1 oui mais à la morale finale tellement symbolique qu'il résume une fois encore que rien n'est étonnant lorsque l'on vit dans une telle famille. L'après audition, entre Mia et Emma Jenkins-Purro offre un face à face d'une rare intensité, un visage, un regard et un script interminable livrant des paroles d'une incroyable sincérité et prouvant la haine d'une femme envers son amour l'ayant laisser à domicile. Une jalousie vive de celles qui réussisse pour des raisons parfois lâches. Dernière scène, dernier plan et dernière intensité, le soldat rentrant découvrant sa belle ou ce qu'il en reste mentalement, regard puissant et assassin pour un générique hommage aux vieux standards mais là encore d'une hallucinante efficacité.