Lorsqu’on aborde le film, on est en droit de se demander ce qu’on va bien y trouver, quels éléments vont nous permettre de maintenir à flot notre intérêt pour ce qui s’apparente à un pari stupide lancé par deux hurluberlus. La vérité est que, très vite, on s’attache à l’histoire qu’on nous raconte, une histoire qui passe par la recherche d’un artisan acceptant de travailler pour eux, tant pour la recherche du « bon » bateau que pour sa remise en état, par la préparation de l’équipement nécessaire, par le retard pris dans la mise à disponibilité du bateau qui rapproche la période de la traversée de l’équinoxe d’automne, avec ses conditions météo dangereuses, et par la traversée pleine d’imprévus, avec, du 23 août au 21 septembre 2015, la nécessité de faire 20 stops dans des ports britanniques : le bateau est une véritable coque de noix, pas du tout fait pour affronter de mauvaises conditions maritimes. D’ailleurs, Jean-Marc, avait pris la précaution de leur faire signer, avant leur départ, un papier le déchargeant de toute responsabilité.
On est donc bien face à un véritable film de cinéma, avec une belle qualité de l’image, une image dont le format est variable passant du scope au format 1.85 et même au format dit carré (1.33) pour quelques bribes de films familiaux de Max et de Mark. On a droit également à quelques illustrations en noir et blanc, oeuvres de Mark Pozlep. Le côté film d’aventure est renforcé par une narration en voix off, celle du comédien britannique Davis Freeman. Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-soutien-de-famille/