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    La Femme de Tchaïkovski
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    137 critiques spectateurs

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    domit64
    domit64

    50 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2023
    C'est long, trop long, une narration sombre sans aucune émotion, tout est sous-jacent rien n'est vraiment dit ni montré, c'est fort dommage. La vie de cette femme névrosée qui refuse de se séparer d'un homme qui ne l'aime, l'aime-t-elle ? Arriviste plus sûrement mais le réalisateur ne semble pas assumer ce rôle ni l'homosexualité de Tchaikovski. Il se régale en revanche en nous montrant des hommes nus... pourquoi ?!
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    76 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Un film aux qualités formelles impressionnantes : longs plans séquence, virtuosité des mouvements de caméras, fluidité des transitions, lumière, couleurs... @kirillserebrennikov nous propose du grand cinéma, à travers ce nouveau long métrage, véritable modèle de mise en scène.

    Comme son titre l'indique, le film se concentre sur le personnage de l'épouse qui cherche coûte que coûte à se faire aimer par le compositeur qui n'a en fait consenti au mariage que pour faire taire les rumeurs sur son homosexualité.

    C'est donc cette femme sombrant peu à peu dans la folie que nous suivons pendant les 2h23 du film, sur fond de cruauté et d'érotisme. La performance d'Alena Mikhailova est incroyable d'intensité. Comment #vincentlindon et son jury ont pu passer à côté lors du dernier Festival de Cannes ?

    Le film souffre de quelques longueurs mais je me suis finalement laissé totalement embarqué, notamment grâce à cette alternance entre réalisme et onirisme, qui vient apporter une vraie originalité et une modernité au classicisme apparent du film.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Sarrah waz
    Sarrah waz

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un chef-d’œuvre. La preuve que la culture et les arts européens sont incomparables à tous les autres. La Russie est un pays merveilleux que nous ne devons pas réduire à un gouvernement insensé qui est transitoire. Ce film est merveilleux. Le talent du réalisateur est remarquable et les acteurs sont formidables.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2023
    Le sujet n’est pas Tchaïkovski, son œuvre, sa renommée. Il en est bien question en filigrane quand pour un opéra en souffrance il lui faut trouver de l’argent et la tranquillité d’un foyer qu’il répudie à travers une femme épousée à contre-cœur. Là est le sujet… Tout autre femme d’ailleurs n’aurait pas trouvé grâce aux yeux de l’artiste qui malgré ses prévenances accepte Antonina pour femme. Le début d’une relation maritale inexistante, Tchaïkovski prenant de plus en plus ses distances, avant de fuir le foyer. C’est tout l’acharnement de cette femme à rejoindre son mari, sa dévotion, sa folie que le réalisateur met en scène de manière très abrupte. Dans une lumière froide, il joue sur les ombres des hommes qui vivent avec son homme, et laissent les fantômes d’une cour des miracles , hanter ses rêves et ses cauchemars. Un tableau exemplaire de la Russie au XIX -ème L’interprétation de tous les acteurs est parfaite.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un homme revient d’entre les morts le jour de son enterrement pour dire à sa femme combien il la hait. Ce sont les premières images du film de l’hyperactif Kirill Serebrennikov, « La femme de Tchaïkowski » film qu’il était venu présenté à Cannes en 2022, habitué de la croisette puisque « Le Disciple », « Leto » et « La fièvre » trois de ses précédents films, y avaient déjà été présentés. Il était venu de Berlin (où il est désormais exilé) ce qu’il n’avait pu faire pour les précédents, à cause d’une assignation à résidence alors fort décriée. La présentation en ouverture de la compétition ne fut néanmoins pas sans créer quelques controverses, en pleine guerre en Ukraine, ledit film ayant été coproduit par l’oligarque russe Roman Abramovitch. Bref, rien n’est simple, dans la vie de Kirill Serebrennikov, ni visiblement dans celle de Piotr Ilitch Tchaïkovski, l’homme qui se relève de son linceul au tout début du film, compositeur du « Lac des Cygnes », du « Concerto pour piano n° 1 » de la « Symphonie n° 4 », « d’Eugène Onéguine » de l’ « Hymne des Chérubins » du « Concerto pour violon » .... et bien d’autres, incarnation du romantisme du XIXe siècle, dans toute sa populaire et généreuse vitalité… L’histoire officielle russe aimerait encore, au XXIe siècle, gommer son homosexualité, mais Serebrennikov en fait ici un des moteurs de l’intrigue : elle le pousse à épouser, pour les convenances, une jeune femme de la petite noblesse moscovite, Antonina Ivanovna Milioukova, avant de se mettre à rapidement la détester. Elle l’adore, elle le révère, elle ne renoncera jamais à lui…Il ne peut la souffrir, la fuit, l’humilie…C’est la terrible et douloureuse histoire d’un amour absolu, ou totalement absurde, à sens unique, auquel s’est accrochée toute sa vie la jeune Antonina Miliukova qui s’était jetée au cou du grand compositeur. Finalement durant ce long ( trop long) film de 2h23…nous ne verrons que des apparitions fugaces du compositeur, incarné ici par Odin Lund Biron en un seul bloc de raideur et d’opacité …
    Tchaïkovski disparaît presque complètement du plan, la seule Antonina s’enfonçant toujours plus profondément dans son obsession à le faire revenir auprès d’elle, afin de remplir leur contrat, un mariage sans passion réciproque, lui permettant de l’aimer et se rendre utile. Le fantasme de ce mariage est représenté et cristallisé dans le titre même du film : à quel moment Antonina est-elle vraiment l’épouse d’un homme qui l’a rejetée presque les premiers jours de leur mariage ? C’est un mensonge et une parodie qui est résumé par ce titre, présentant une société russe où hommes et femmes vivent séparés, unis par un contrat social qui n’est qu’apparat et symboles.
    C’est l’histoire d’un chemin de croix vécu par cette jeune femme qui avait la religion de l’amour jusqu’au fanatisme …Serebrennikov orchestre un ample film d’époque, à l’image superbe… Héritier de la grande tradition du cinéma soviétique, il excelle dans ces longs plans virtuoses où la caméra fluide suit l’héroïne à travers la foule, la boue, le feu, les éléments … C’est l’incarnation de cette dernière par Alyona Mikhailova qui achève de transformer « La Femme de Tchaïkovski » en une infernale tragédie. Tandis que ses traits se creusent, que le personnage s’égare en rêveries hantées, telle cette séance de portrait où s’invitent ses enfants morts, l’interprète trouve toujours l’exact équilibre entre implication et distance. Serebrennikov n’oublie jamais de lui laisser toute la place, le dernier mot, l’ultime pas de danse, jusqu’à la chute…Mais cette passion à double face et à double tranchant est si étrange et douloureuse que ce long film devient éprouvant, malgré sa beauté plastique…
    Stéphane R
    Stéphane R

    25 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Magnifiquement interprété et mis en scène. Chaque plan, souvent séquence, est magnifique. Plus encore dans la seconde partie plus onirique, totalement chorégraphiée.
    La première partie est un peu plus faible, sans doute trop classique. Le crescendo et le contraste n'en sont qu'accentués.
    L'obsession, de névrose en psychose.
    Brillant.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2023
    En Russie, à la fin du 19ème siècle, une jeune femme discrète, Antonina Miliukova (Alyona Mikhailova), se prend de passion pour le compositeur Piotr Tchaïkovski (Odin Lund Biron) et décide de se marier avec lui. Il la dissuade, lui explique qu’il est d’âge avancé, irascible, qu’il n’a jamais connu de femmes mais il finit par lui céder pour régler quelques affaires immédiates : récupérer la dot, faire taire une rumeur.
    Très vite, le « Soleil » ne supporte plus sa femme. Il l’éloigne en se faisant protéger par ses frères et leurs sbires.
    Serebrennikov se place au niveau d’Antonina, nous montre sa détermination, son courage, sa folie dans une société où les femmes sont considérées comme des personnes subalternes.
    La photographie du film est magnifique, la mise en scène faite de longs plans-séquence fait penser à Chéreau, les décors sont somptueux. Le spectateur est plongé dans la Russie de l’époque, celle des salons aristocratiques où l’on parle français, celle des quartiers glauques de Moscou où la piétaille vit dans la fange, celle de la campagne éternelle chère au grand Mikhalkov de « Soleil trompeur ».
    La durée du film (2h 30) n’est pas un problème. Serebrennikov, homme de théâtre, est aussi un grand cinéaste.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    37 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2023
    C'est bien joué et filmé mais c'est très long et surtout très misogyne. L'histoire n'est qu'un long martyrologe d'une femme névrosée qui s'accroche à un amour l'on partagé. On s'ennuie car on sait vite quelle est la fin. Pas indispensable dd voir ce film cruel envers cette femme.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Kirill Serebrennikov est un réalisateur qui aime la musique, en témoigne sa filmographie et en particulier le récent "Leto". Ici, pas de rock russe des années 80 mais le retour au classicisme en s'attaquant à un aspect méconnu de la vie de l'illustre Tchaikovski : son mariage.
    La musique n'est pas l'objet du film. C'est le personnage d'Antonina Milioulova, l'épouse, qui attire la caméra de Serebrennikov. Ce mariage de convenance ne l'est que pour Tchaikovski. Antonina veut jouer le rôle auquel il lui est interdit de prétendre et la caméra filme les tourments, espoirs et déceptions de cette femme que la passion rend folle.
    La réalisation est extraordinaire : non-seulement la mise-en-scène tient en haleine mais il y a un énorme travail sur les espaces, les huis-clos qui enferment les personnages, la lumière crépusculaire et l'ambiance sonore. C'est un bijou pour cinéphiles qui pourront décortiquer chaque scène. Certes, c'est un drame, l'atmosphère est glauque, on est à mille lieues du feel-good... mais quel plaisir de découvrir tout ce qu'il est possible de faire lorsque l'on sort des sentiers battus du cinéma.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    165 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2023
    Un amour impossible entre une jeune femme extrémiste dans sa passion amoureuse (Aliona Mikhaïlova) et le célèbre compositeur homosexuel (Odin Biron) magnifiquement filmé et interprété mais souffrant de quelques longueurs.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    182 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2023
    Il y a deux ans Serebrennikov m'avait subjugué par l'énergie qu'il mettait à appréhender l'âme russe dans son brûlant "La Fièvre de Petrov", son film était bouillant, celui-ci est glaciale. Froid dans ce qu'il dépeint et dans sa forme : une image sans lumière, grise, avec une mise en scène baroque et morne simultanément. Tchaikovski, homosexuel, qui pour faire diversion épouse une femme qu'il haït et qui adore être haï. Ce qui crée une ambiguïté malaisante qui empêche un transfert du spectateur vers la victime. Et le tout est particulièrement long et funèbre.
    Victor A.
    Victor A.

    68 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Une nouvelle fois, Serebrennikov est virtuose avec sa caméra. Les lumières sur les visages embellissent une image déjà fascinante. Le point faible de son histoire réside dans son personnage principal qu'on a un peu de mal à comprendre et à aimer.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Kirill Serebrennikov  auteur de Leto (2018) et plus récemment de la  Fièvre de Petrov.
    Au premier abord ce film est plus facile à comprendre  dans sa construction. La structure chronologique est plus simple à suivre. Cependant tout autant sombre et  ponctué de visions, d'hallucinations.
    L'amour est central , destructeur. C'est une vision glauque d'un amour à mort pour un esprit fragile,  perturbé. La passion et la folie vont de pair. Si le  corps reste inviolé  son coeur est violenté, morcelé, piétiné. On ne peut en vouloir à cet homme qui parait subir le désir excessif de cette femme pour cacher  qui il est vraiment  dans une société hypocrite  au 19 ième siècle, camoufler  son homosexualité pour être accepter quitte à faire souffrir et a en souffrir. 
    Remarquable, la dernière scène où Antonina Miliukova se perd dans le labyrinthe de son cerveau et déambule de pièce en pièce dans un appartement vide de vie  et pleine de ses souvenirs ; elle fait fasse aux visions cauchemardesque  de son histoire.
    Ce n'est donc point le grand musicien qu'on découvre mais bien son épouse bafouée et sa descente aux enfers.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    88 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2023
    Le réalisateur Kirill Serebrennikov offre au public un voyage émotionnel à travers le 19e siècle russe avec son dernier film, "La Femme de Tchaïkovski". Cette œuvre dépeint de manière poignante la vie d'Antonina Miliukova, une jeune femme aisée et passionnée de musique qui se marie avec le célèbre compositeur Piotr Tchaïkovski. Le film explore l'amour inconditionnel d'Antonina pour Tchaïkovski, malgré le rejet glacial du compositeur.

    Odin Lund Biron incarne de manière remarquable le rôle de Tchaïkovski, capturant parfaitement la complexité de ce personnage tourmenté. Alyona Mikhailova offre une performance émotionnelle exceptionnelle dans le rôle d'Antonina, exprimant à la fois la fragilité de son personnage et sa détermination à tout endurer pour rester auprès de l'homme qu'elle aime.

    Le film brille par sa reconstitution minutieuse de l'époque et de la société russes du 19e siècle. Les costumes somptueux et les décors grandioses plongent le spectateur dans un monde où l'art et la musique sont au cœur de la vie quotidienne.

    La musique, composée par Tchaïkovski lui-même, enveloppe chaque scène d'une émotion profonde. Elle devient un personnage à part entière du film, reflétant les tourments intérieurs du compositeur et l'amour ardent d'Antonina.

    L'histoire d'Antonina est à la fois touchante et tragique. Le film explore les thèmes de l'amour non partagé, de la passion dévorante et de la persévérance face à l'adversité. Il soulève également des questions sur l'art, la créativité et le prix que l'on est prêt à payer pour sa passion.

    La réalisation de Serebrennikov est à la fois subtile et puissante, capturant les nuances des émotions des personnages et la beauté de la musique de Tchaïkovski. Chaque plan est soigneusement composé, créant une esthétique visuelle envoûtante.

    "La Femme de Tchaïkovski" est un film magnifique qui allie une performance exceptionnelle, une reconstitution historique détaillée et une musique envoûtante. Il offre un regard émouvant sur la vie d'Antonina Miliukova et la complexité des relations humaines. Ce film est une œuvre d'art à part entière, à la fois visuellement captivante et émotionnellement bouleversante.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Présenté en compétition officielle au festival de Cannes ( édition 2022), " la femme de..." est reparti la corbeille vide.

    Incompréhensible pour le dernier opus à ce jour de K. Serebrenikov realisateur du " disciple " et de " Leto" , compte tenu de ses grandes qualités.

    Le célèbre compositeur russe P. Tchaïkovski était homosexuel. Sollicité par une jeune femme insistante et convaincante qui lui affirme qu'il est l'homme de sa vie, il se marie avec elle ( sa dot finit par convaincre le musicien).

    Union impossible, Tchaïkovski veut divorcer mais sa femme refuse catégoriquement et à jamais.

    Le scénario est dans ses grands traits tiré des biographies sur le compositeur russe du XIXeme siècle ( sauf bien sûr la scène du debut).

    Le grand mérite de " la femme de..." est son aspect formel. Photo et éclairage magnifiques, mise en scène théâtrale très élaborée, mises au service d'une réflexion sur l'amour.

    Qu'est-ce qu'un amour heureux interroge Serebrenikov ? Aimer c'est prendre l'autre en considération semble t il nous dire.
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