Mon compte
    Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau
    Note moyenne
    4,2
    2109 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau ?

    277 critiques spectateurs

    5
    97 critiques
    4
    114 critiques
    3
    40 critiques
    2
    16 critiques
    1
    6 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cpt-Mc-Givre
    Cpt-Mc-Givre

    18 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2024
    Visuellement très beau, un style graphique original qui m'a beaucoup plu. L'histoire est intéressante. À voir au moins une fois.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    16 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2024
    Rien de surprenant finalement dans le fait d'avoir dû attendre un métrage indépendant tout droit venu de Lettonie pour nous offrir un spectacle dont l'ampleur évocatrice soit à la hauteur de nos espérances cinéphiles.

    Quand la chance de pouvoir se passer du studio aux grandes oreilles et que les limitations budgétaires libèrent l'audace, la créativité et la portée thématique.

    Lorsque le choix d'enlever les mots en dit tellement plus.

    Quand le récit se penche sans efforts sur la complexité de la vie, sur la reconstruction d'un cercle dans lequel au-delà des préconceptions, trouver sa place dans le groupe n'est pas chose aisée.

    Quand le choix est fait de visser la caméra à hauteur de protagonistes : elle rampe, plonge, vole, regarde de haut, regarde de bas, se refusant toute omniscience, comme c'est pourtant devenu la norme dans les productions animées (Marveleries y compris.)

    Jamais la quête, quasi-maladive du photoréalisme n'a pu sembler aussi vaine lorsqu'on peut laisser nos yeux s'immerger dans de telles propositions visuelles et tant l'eau, ici, en plus d'être palpable, donne autant à ressentir.

    Le doute m'a submergé quant à la BO, une fois n'est pas coutume, si Newmannienne par moments !

    Finalement, quand le talent est au service du vrai, on ne peut que pouffer devant la comparaison entre Flow et la bande-annonce proposée en amont de visionnage : le summum du vrai-faux pour le coup (Mufasa).

    Pensée émue pour les quitteurs de salle précoces, qui n'ont pu recevoir la dernière proposition douce-amère du métrage en fin de générique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2024
    Aucun homme, aucun nom, et un titre qui renvoie explicitement à l’élément liquide et, par extension, à la mise en scène qui l’adopte comme principe narratif et esthétique. Flow déconcerte par son récit qui, tout en respectant les étapes d’un parcours d’apprentissage classique, semble constamment échapper aux repères délimités par des productions de facture similaire, terriblement calquée sur l’humain ; nous avons l’impression de parcourir un spoiler: monde chaotique
    du point de vue d’un animal, d’un chat en l’occurrence, comme le proposait il y a peu Jerzy Skolimowski avec EO (2022), épousant la focalisation d’un âne. Et ce chaos, issu du dérèglement climatique, est traité de façon à confondre les tonalités : le tragique se teinte de comique, l’épique ne délaisse jamais le sensible, tout cela au service d’une poésie de chaque instant qui refuse le manichéisme, le dolorisme et la niaiserie.
    En effet, le film échappe sans cesse, se rapproche d’une rive pour mieux s’en écarter ; les mésaventures du chat constituent autant de remparts à l’enlisement tonal, portées par une réalisation féline, comprenons furtive et mobile, engagée dans un incessant élan de vie. D’où ce sentiment de voyage planant, amplifié par la musique mélangeant les percussions aux sonorités électroniques, qui laisse la part belle aux sens : comme notre héros à quatre pattes, nous observons un environnement en constant changement, percevons des sons qui nous alertes, sentons venir le danger… L’adage répété par Sido à sa fille Colette trouve ici une parfaite application, lui qui invitait à se taire pour mieux regarder (« Chut !… Regarde… »).
    La reconfiguration d’une arche de Noé symbolique, avec un chat, un chien, une marmotte, un échassier et un lémurien achève de donner à Flow des allures de parabole venue d’une autre sensibilité, à échelle animale tout en dialoguant avec son spectateur, jeune comme plus âgé. La dernière flaque d’eau corrige la première, ajoute à la solitude les valeurs de solidarité, de partage – comme celui des spoiler: poissons multicolores recueillis sur le bateau
    – et d’entraide bienvenues en ces temps de replis individualistes. Notons enfin que la déambulation parmi les ruines renaissantes d’une Italie présumée déconcerte par sa grande beauté. Une œuvre superbe.
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Animation de Gints Zilbalodis bluffante ! Sans paroles, pas besoin pourrions nous dire, tant les quatre figures sont expressifs, ont du poil au pattes. Au delà d'un scénario de catastrophe naturelle ( tiens tiens... ! ) et de la métaphore flagrante, surgit une intelligence collective hors du commun, à même de nous faire réfléchir tous ensemble. Le monde fantastique visité avec ses monuments incroyablement jolis, les ruines notamment parisiennes, ravissent nos yeux d'enfants tandis que la formidable Solidarité, pas évidente au départ, mais nécessaire à la survie, nous transporte dans une autre dimension.... celle de la société secrète des chats conspirateurs non pas pour l'asservissement des Humains, mais justement pour leur ouvrir les yeux et tenter de les faire réagir.... Remarquable proposition innovante et rafraichissante. Génial.... !!**
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Alors que la nature s’est définitivement débarrassée du cancer qui la rongeait, l’humanité, un chat puis d’autres animaux voguent sur une felouque portée par des eaux qui ne cessent de monter. Loin de l’anthropomorphisme niais de Disney le réalisateur letton opte pour le réalisme total le chat ne parle pas français il miaule et quand il voit un reflet lumineux il essaie de l’attraper. Porteur d’un message d’entraide qui plaira à tous le monde, Prix du Public et du Jury à Annecy cette œuvre est d’une beauté formelle saisissante, la finesse du dessin et le rendu des paysages sont admirables, en fait je n’ai jamais vu un film d’animation aussi beau.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2024
    Cela faisait bien longtemps qu’un film d’animation n’avait pas une aussi bonne surprise et un tel moment d’enchantement. Repéré à Cannes à la section à Un Certain Regard, « Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau » est un long-métrage produit par la Belgique et la Lettonie, rendant d’ailleurs la chose encore plus rare et étonnante. Gints Zilbalodis nous offre près d’une heure et demie de poésie, d’émotion et de ravissement visuel avec un film animalier entièrement sans dialogue. Sacrée prouesse qui nous ramène aux grandes heures du muet. Une œuvre précieuse et exceptionnelle où tout s’exprime à travers la musique (ample, belle, nostalgique et somptueuse) et le pouvoir des images. Et fait plutôt rare : dès les premières secondes où l’on suit ce chat, on est emporté dans ce voyage poétique et magnifique sans plus jamais pouvoir en décrocher.

    Le contexte dans lequel vont évoluer ces animaux reste assez flou, laissant place à notre imaginaire, mais on retrouve des animaux seuls sans trace d’êtres humains dans une nature merveilleuse qui va être engloutie par un raz-de-marée rendant la plupart des terres immergées. Il y a clairement un sous-texte écologique de ce côté-là. Cependant, les endroits qu’ils vont parcourir semblent remplis de traces de civilisations humaines avancées. On sent dans les décors l’inspiration de plusieurs cultures entremêlées avec un brin de fantaisie tant certaines choses rencontrées semblent imaginaires (cette sorte de Léviathan, la forteresse de bois ou ces grands pics rocheux effleurant les nuages) participant à rendre « Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau » encore plus unique et merveilleux, parfois proche des Miyazaki dans l’univers dépeint à l’écran.

    L’animation est une réelle prouesse et elle ne ressemble à quasiment rien de connu. On a un réalisme incroyable des décors et des textures comme celles de l’eau ou de l’herbe tandis que celle des personnages animaux s’apparente davantage à autre chose de plus singulier. Le mélange des deux est probant et confère à ce petit bijou de poésie un charme inégalé et incomparable. On y parle ici de vivre ensemble, de solidarité face à l’adversité et de la peur de l’autre et de l’inconnu avec une subtilité qui confine à la perfection malgré un récit sans parole. Et pour ne rien gâcher, ce film d’animation est constamment traversé par une belle émotion qui va jusqu’à emplir nos yeux de larmes mais qui n’empêche pas non plus parfois quelques francs éclats de rire dus aux mimiques et tics des différents animaux. Cette Arche de Noé pas comme les autres est un véritable cadeau du ciel et une œuvre qui illumine nos cœurs et nos esprits aussi bien pour les petits que les grands. Un classique instantané de l’animation qui laisse loin derrière lui bien d’autres productions à gros budget et dont l’humilité est belle à voir.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Je suis toujours émerveillée par le déploiement de créativité mis en oeuvre dans certains films d’animation.

    Le letton Gintz Zilbalodis a réalisé cette merveille avec un logiciel et surtout à partir de ses dessins.

    Dans un monde balayé par un déluge et envahi par une montée d’eau, les seuls vestiges humains restent des oeuvres architecturales (dignes d’un dessin de François Schuiten) et quelques embarcations vétustes. Nulle trace de technologie, mais un environnement végétal splendide.

    J’ai apprécié surtout la place de l’eau, parfois déchaînée, parfois miroir de cet univers et surtout porteuse des survivants.

    Le spectateur ne verra que quelques survivants : spoiler: un troupeau de cerfs et biches, un lapin, une meute de chiens dont un golden retriever, des hérons (je crois), des lémuriens, un wombat et surtout le chat noir Flow, craintif mais intelligent et vif, qui pose ses yeux, lumineux « fanaux, vivantes opales », sur les vestiges du déluge.


    Gints Zilbalodis est loin des univers de Pixar ou de Dreamworks : ses héros ne parlent pas et se comportent comme de vrais animaux. Les attitudes de chacun sont réalistes et fidèles aux comportements réels. Les mouvements et manifestations du chat et du golden retriever, notamment, sont vraiment crédibles et souvent drôles et touchants.

    J’ai retenu mon souffle plusieurs fois, le film suivant au plus près le périple de Flow. L’empathie est immédiate.

    spoiler: A certains moments, le cinéaste ne suit plus trop les règles de l’éthologie et les animaux semblent s’humaniser. Ils tiennent la barre. Ils commencent à s’attacher les uns aux autres et surtout faire passer la vie de leurs compagnons avant leur instinct de survie ; et leurs amis avant les individus de leur espèce. Cela dit je trouve qu’il est dommage de se laisser aller à chercher une morale à cette histoire.


    Juste regarder l’oeuvre, comme un beau conte animalier, ouvrant la porte à de nombreux possibles.
    Mon blog : https://larroseurarrose.com/
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    39 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2024
    "Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau" est un long-métrage d'animation vraiment particulier. Venant tout droit de la Lettonie, ce petit projet est clairement le genre de film pour enfants que l'on mérite ! Fatigué de toujours voir les mêmes poncifs au niveau des films d'animation actuels, ce fut un plaisir de découvrir ce projet, celui-ci ayant des idées et des envies qui sortent du lot. Ayant la particularité de ne contenir aucun dialogue, toute la richesse de ce long-métrage va passer par son animation et par sa capacité à raconter son histoire de manière visuelle. Sur le papier, le récit n'a rien de très original, on est simplement sur un voyage, d'un point à un autre, comme on en voit souvent pour ce genre de film. La question ne va donc pas être l'originalité de l'idée, mais bien plus ce qu'elle renvoie en matière de thèmes. Celle-ci rappelle forcément le principe de l'arche de Noé, avec ce rassemblement d'animaux sur l'eau. Le film met donc ses personnages dans des conditions extrêmes, les événements les forçant à s'entraider et à agir dans l'intérêt de tous. Par conséquent, l'histoire n'est autre qu'une métaphore de notre vie, car elle peut facilement être mise en parallèle avec le comportement humain. Quand on voit que des animaux, qui sont censés se chasser, arrivent à s'entraider pour survivre, je trouve que c'est un bon message à rapporter à l'homme. L'idée est de mettre en lumière la capacité et le devoir d'un groupe à survivre, face à des conditions extrêmes. Forcément, des messages de tolérance et de solidarité, cela peut faire sourire. Je parlais d'originalité avec ce film, mais ses thématiques sont pourtant du déjà-vu. Mais ce qui est intéressant va bien plus venir de la manière dont celles-ci sont gérées, avec, comme je l'ai dit, une description qui passe uniquement par la mise en scène. Pour vraiment insister sur le fait que cette histoire peut être applicable aux humains, le film n'hésite pas à forcer certains traits de celui-ci au travers de ses personnages. Je pense notamment à ce grand groupe d'oiseaux qui agit comme un gang mafieux, ou bien par cette capacité à faire tenir la barre d'un bateau à des animaux. Cela peut paraître un peu de trop, mais ce sera toujours distillé de manière légère, car la qualité de l'animation réussit avant tout à nous faire croire au réel de ces animaux. Sincèrement, il n'y a qu'à voir la façon dont le chat est animé pour le comprendre, le travail sur le réalisme de celui-ci étant vraiment important. Que ce soit par sa façon de se mouvoir, de se déplacer, ou même dans de tous petits détails, comme sa manière de se secouer en sortant de l'eau. Ce travail permet de se sentir rapidement proche de lui, étant donné qu'il nous apparaît comme réel. Bien qu'il ne puisse parler, on arrive facilement à ressentir ses émotions grâce à cela, et son évolution va s'avérer vraiment intéressante à suivre. Même si l'animation n'est pas la plus jolie du monde (on voit notamment ses limites quand la caméra est très proche des animaux), elle arrive parfaitement à retranscrire un sentiment de réalisme. Cela passe aussi par la qualité de certains décors, notamment dans la manière d'animer l'eau. Mais aussi par la grande palette de couleur dont dispose le film, celle-ci étant assez large et permettant quelques scènes vraiment contemplatives. Avec une musique assez aérienne et une caméra qui se balade énormément (celle-ci étant toujours placée à la hauteur d'un chat), on est vraiment emporté par l'ensemble. Surtout que la caméra n'a jamais besoin de beaucoup d'expositions pour faire comprendre les choses, en insistant seulement une fois sur un élément ou en jouant avec le regard des animaux, on comprend toujours ce qui se passe. En bref, j'ai passé un excellent moment devant ce film. Je ne me suis jamais ennuyé, car tout s'enchaîne extrêmement bien. C'est un film vraiment beau, très onirique par moments, et suffisamment attachant pour nous emporter. Je vous recommande donc vivement d'aller y jeter un œil ! Pour conclure, un projet vraiment puissant.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    35 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2024
    Un petit bijou superbe qui se passe dans dialogue. Ça dit et apprend plein de choses sur l’adversité et ça concerne les petits comme les vieux. Un sacré talent qui remue et produit une petite lumière qui reste longtemps après la fin du film. Il faut vraiment y aller.
    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    Flow c’est tout de suite un choc esthétique qui n’est pas s’en rappeler Miyazaki dont Gints Zilbalodis revendique l’influence. Puis le mystère de cette fable animalière, ce rêve à l’étrange et menaçante beauté, qui mêle humour et angoisse nous emmène à la dérive à travers les ruines submergées d’une civilisation disparue. Cette ode hypnotique à la nature privilégie la narration visuelle plutôt que les dialogues pour nous parler de solidarité, du pouvoir du collectif, pour survivre à l’inexorable dérèglement climatique et nous dire que sans changement radical de notre part nous courrons à notre perte….
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2024
    C’est ce qu’on appelle une claque. Cette petite histoire de Flow, un petit chat insouciant qui subit du jour au lendemain une montée des eaux soudaines. Tel l’arche de Noé, Flow va trouver refuge sur un bateau et recueillir différents animaux. C’est magnifique, bouleversant. À voir absolument.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2024
    Magnifique, splendide, édifiant. Les superlatifs sont plus que légitimes pour cette fable animée qui met en scène que des animaux. Seule la main géante d'une sculpture qui sort des flots rappelle qu'il fut là... une vision non subliminale qui tout au long du film nous conduit dans un monde quasi philosophique. La petite embarcation devient une arche habitée par des comparses de fortune qui doivent apprendre la cohabitation. Une justesse dans les comportements plus qu'émouvante face à une nature exigeante et piégeuse. Ce film nous renvoie à nous même et sa force et qu'il est compris par tous. A voir !
    Ceiner M
    Ceiner M

    37 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    Film d'animation très beau mais qui à mon avis pourrait être angoissant pour les plus jeunes ou les éco anxieux. Est-ce que cela pourrait amener à une prise de conscience du danger imminent et à un passage à l'action...J'espère
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Le film nous fait découvrir un petit chat vivant dans un monde où l’espèce humaine semble avoir disparu. Son quotidien va être bouleversé par une soudaine montée des eaux qui l’entraîne dans une odyssée extraordinaire à bord d’un bateau de fortune, qui se transformera en une petite arche de Noé. Sur son embarcation, il rencontrera d’autres animaux. Ensemble, ils devront apprendre à s’apprivoiser et à collaborer pour surmonter les épreuves qui les attendent…

    Visuellement, c’est somptueux. Les décors sont d’un réalisme impressionnant, avec un immense travail sur le rendu de l’eau. Le tout est sublimé par un effet aquarelle, notamment dans le traitement des animaux, qui intensifie l’onirisme de l’œuvre. Car oui, c’est une poésie de tous les instants, avec des envolées lyriques qui touchent le spectateur en plein cœur. Le film m’a totalement captivé ; pendant 1h30, j’ai eu les yeux écarquillés, collés à l’écran pour profiter du spectacle.

    Contrairement à ce à quoi nous sommes habitués, il n’y a ici aucun anthropomorphisme. On est bluffé par le réalisme des comportements et la fluidité des mouvements. Le réalisateur ne cherche jamais à humaniser les animaux, et l’on s’amuse régulièrement de leurs réactions, qui apportent de nombreuses séquences comiques.

    On en vient à la grande prise de risque du film, qui est aussi son plus grand atout : il s’agit d’un film muet, un choix audacieux qui laisse une grande place à l’imaginaire du spectateur, notamment pour comprendre ce que chaque animal exprime à travers ses gestes et interactions. Et pourtant, on ne se perd jamais : l’évolution des relations entre les personnages semble évidente, et surtout, on ne s’ennuie pas un instant. Le pari était risqué, mais il permet d’atteindre une forme de pureté narrative et d’émotion brute.

    Mais surtout, le film n’oublie jamais de faire du cinéma. C’est inventif à chaque plan, avec une caméra en mouvement continuel. La composition des plans met toujours en avant les rapports d’échelle, filmant l’action à hauteur des personnages, ce qui souligne leur fragilité face à l’immensité de la nature. Le film enchaîne les longs plans-séquences spectaculaires, jouant avec les angles. Le tout est accompagné d’un travail sonore millimétré, offrant au spectateur une expérience visuelle et auditive saisissante. Car oui, c’est un vrai film de cinéma, qu’il serait regrettable de ne pas découvrir sur grand écran…

    FLOW est un véritable raz-de-marée qui emporte tout sur son passage. C’est un voyage cinématographique et sensoriel unique, une fable écologique d’une beauté hallucinante, avec un puissant message sur le pouvoir du collectif et de l’entraide. Un film qui laisse le spectateur rêveur, le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux…

    https://www.critiquesdunpassionne.fr/
    dan47
    dan47

    58 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    c’est tout simplement beau. bravo et félicitations aux équipes d’animation de graphistes et d’autres qui ont pu créer ce joli film avec des expressions si réelles des animaux et tout ça avec les informations actuelles
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top