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Akamaru
3 129 abonnés
4 339 critiques
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3,0
Publiée le 4 février 2011
La grosse cavalerie américaine dans toute sa splendeur avec cette fable sur la réussite incarnant à la virgule près les valeurs conquérantes d'un pays jamais rassassié d'idoles."Le Meilleur"(1984)respire Yankee,d'autant plus en s'ancrant dans le milieu du base-ball des années 40.Robert Redford y incarne un rôle taillé pour lui.Il est un vétéran de la batte,qui veut accomplir son rêve de devenir le roi du homerun,16 ans après en avoir été privé par une balle perdue.Espoirs,drame inattendu,renaissance,preuve de sa compétitivité,menaces extérieures et enfin triomphe sur l'adversité dans une gerbe de feu d'artifices!Un schéma cousu de fil blanc,mais qui a le mérite de faire rêver devant une telle success story.Et Redford,mystérieux,séduisant et volontaire,parvient à tout nous faire avaler.La distribution prestigieuse,comportant aussi Glenn Close(angélique),Kim Basinger(vénéneuse)ou encore Robert Duvall(fouineur)est une autre raison d'apprécier un film,qui fait du baseball une mythologie à part entière,où les batteurs se drapent d'un costume de héros faisant vibrer toute une nation.Barry Levinson se moque du réalisme,mais offre une vision idéalisée de l'acharnement récompensé.
Film que j'ai visionné surtout pour la raison qu'il a souvent été parodié dans "Les Simpson" et on comprend pourquoi les créateurs de la série aux personnages jaunes ne se sont pas gênés vu que l'ensemble croule sous tous les clichés existants. En fait ce film pas réaliste sur l'ascension d'un joueur de base-ball comporte quelques bonnes idées (comme le coup de revolver par une déséquilibrée, inspiré d'une histoire vraie je crois !!!) mais est surtout un prétexte pour mettre en valeur sa vedette Robert Redford (d'ailleurs un peu trop vieux pour le rôle !!!). Bref on y croit pas beaucoup mais en plus des quelques bonnes idées éparpillées dans une masse de clichés, ces derniers peuvent donner quelques belles séquences enfin plutôt une séquence, la finale avec les projecteurs qui pètent et la BO bien inspirée de Randy Newton ; autrement...
Super casting : Robert Redford, Glenn Close, Robert Duvall réunis, que demander de plus ? Malheureusement ça ne fait pas tout ! Le film a mal vieilli, le scénario est un peu daté, les ficelles sont un peu grosses et franchement on n'y croit pas beaucoup. Le mystère autour de Roy finit par lasser et moi je me suis ennuyé à mourir. Un classique qui devait être sympa il y a 20 ans mais là ça ne fonctionne plus ! Dommage...
Il n'est pas nécessaire d'être un fan de base-ball pour apprécier Le Meilleur. J'ai regardé ce film pour la présence de Robert Redford, excellent dans la peau du joueur. Ce n'est pas un film marquant mais il se laisse regarder.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 23 avril 2021
The Natural est basé sur un livre du même nom de l'auteur Bernard Malamud. Le livre était déjà médiocre et le film a trouvé le moyen de s'enfoncer encore plus. L'histoire est celle d'un aspirant joueur de baseball nommé Roy Hobbs (Redford) qui rêve d'être le meilleur joueur de l'histoire. Il réapparaît ensuite dans l'histoire à l'âge de 35 ans pour tenter à nouveau de réaliser son rêve. On pourrait penser que le casting de stars rendrait le film au moins bon mais même cela n'aide pas. Robert Redford donne au personnage principal Roy Hobbs la personnalité d'un bloc de bois. Même Glenn Close et Robert Duvall qui sont de grands acteurs offrent des performances ennuyeuses et fades dans cette adaptation du roman. Les seules qualités rédemptrices du film est qu'il met en vedette Michael Madsen dans l'un de ses tout premiers rôles au cinéma...
Un très beau film porté par le charismatique Robert Redford. Le film suit le parcours d'un joueur de base-ball super talentueux dont la trajectoire a été stoppée brutalement. Bien des années plus tard, proche de la retraite sportive, il décide de faire son come-back. Mais les embuches seront nombreuses. Le film se déroule dans les années 30 et l'époque est très bien restituée. Il s'appuie sur un très bon casting : Glenn Close, Kim Basinger, Robert Duvall, .. viennent épauler Robert Redford. Un film qui est une belle fable sur l'échec et la réussite et sur le fait que tout peux arriver dans la vie. C'est un film familial très inspirant.
3,7 - Typique des films des années 80... une belle histoire mise en scène sur une musique douce et bienveillante qui nous enveloppe et nous envoi dans un monde enchanteur quelque soit le propos du récit et diverses manipulations et vices...
Ici, c'est une belle histoire d'un homme simple qui accède à son objectif d'être le meilleur et reconnu de tous...
R. Redford y est touchant comme à son habitude et apporte son immense charisme à ce personnage tendre, parfois naïf et blessé par la vie, ses choix.. Les seconds rôles sont tout aussi brillant. Par ailleurs, ceux-ci appartiennent aujourd'hui à la caste des très grands comédiens (R. Duval, G. Close, K. Basinger..).
La Musique et la photographie, nommés aux Goldens Globes de l'époque sont l'un des principaux atouts de ce métrage
Un excellent film de Barry Levinson .Certe un peu long pour le public qui n est sans doute pas passionné par le base ball . Les acteurs sont sublimes de Glen Close à Robert Redfortd . A noter la partition sublime de Randy Newman .
Ce film humain conte l’histoire du courage et la volonté d’être ce que l’on nous a volé…. Une œuvre juste et lumineuse… L’histoire de ce sportif qui malgré le temps et l’adversité détient en lui une offrande que le destin ne peut lui voler : le talent… Superbe
Considéré comme l'un des meilleurs films sportifs et pour certains le meilleur sur le baseball (bien que cet avis soit contesté par beaucoup), le deuxième film du débutant Barry Levinson nous ramène à la fin des années 30 où un joueur de baseball déchu de 35 ans décide de s'imposer et de devenir le plus grand joueur de baseball des États-Unis. Mais comme tout bon aspirant, le bonhomme va être confronté aux moqueries, aux découragements et même aux magouilles de hauts dirigeants qui ne voient pas l'arrivée de cet arriviste prétentieux du bon œil... Mais attention, Le Meilleur est l'un des films les plus clichés que vous verrez sur un écran : tout est prédisposé pour que le spectateur soit les doigts de pieds en éventail. Ainsi, plus un Robert Redford Movie qu'une vraie épopée sur le baseball, le long-métrage souffre d'une certaine timidité de la part d'un Levinson très sobre qui ne filme pendant deux heures que Redford le magnifique, le beau gosse, le héros quoi. Un héros pas vraiment attachant dans le fond (le gars est prétentieux parce qu'il est méga doué) mais qui le demeure dans la forme grâce à la performance toujours aussi impeccable de l'acteur américain aux côtés d'une ribambelle d'interprètes tels que Robert Duvall, Glenn Close, Kim Basinger, Robert Prosky et Wilford Brimley. Alors oui, le film se regarde gentiment et ce malgré sa durée un peu longuette pour au final servir un produit formaté qui ne vous fera certainement pas aimer le baseball mais ravira sans problème les amateurs de drames et plus encore les fans de Robert Redford. Pourtant, le film aborde des sujets intéressants comme le fait de réaliser ses rêves – un classique, les magouilles dans l'ombre et les parties truquées, mêlant de façon bordélique mais invisible de grands moments du sport en une seule histoire. Au final, sans être un monument du genre, Le Meilleur reste un film très plaisant mais auquel on aurait préféré un peu plus de tonicité derrière la caméra et plus d'humilité en face.
Musique romantique en boucle, montage digne d'un téléfilm, dialogues niais et scènes d'action sans rythme, on est bel et bien dans un mélo de petite facture. Et pourtant, l'ambition est grande, on le sent dans le casting (Redford, Duvall, Close, Basinger...) et le souci de la reconstitution d'époque, et le film est long et propose des scènes de match d'envergure et pas mal de personnages. Mais voilà, le scénario cumule les incohérences sur le parcours cousu de fil blanc de ce héros beau gosse Yankee aussi mutique (Redford donc...) que naïf, et ses exploits grotesques dignes d'un cartoon (il casse tout avec ses tirs...) ne font rien pour donner de la crédibilité à un ensemble bien terne.
Quand il entame, le tournage du « Meilleur » de Barry Levinson en 1984, Robert Redford est parvenu à un tournant de sa carrière. Sa collaboration avec Sydney Pollack, déjà pleine de cinq films, ayant déjà donné ses meilleurs fruits, il s’est décidé en 1980 à entamer une carrière parallèle de réalisateur avec « Des gens comme les autres » qui lui a valu sa première et unique récompense aux Oscars en 1981. Ses grands films étant désormais derrière lui, sa carrière d’acteur va lentement décliner, l’acteur n’acceptant pas facilement d’endosser les rôles de son âge. « Le meilleur », film typiquement ancré dans l’âme américaine car consacré à la grande geste du base-ball, sport roi aux Etats-Unis fournit justement à Redford l’archétype des rôles de beau gosse vieillissant qui de « Out of Africa » de Sydney Pollack, « Proposition indécente » d’Adrian Lyne et « Personnel et confidentiel » de Jon Avnet, jusqu’à « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » en 1998 où il se dirige lui-même complaisamment face à Kristin Scott-Thomas, le verront tout doucement s’acheminer vers une caricature de lui-même. Barry Levinson encore débutant doit bien sûr se plier à l’exercice qui consiste à mettre en valeur la plastique encore parfaitement opérante de celui qui avec la complicité des producteurs semble s’être figé dans le rôle de « Gatsby le magnifique » (Jack Clayton en 1974). Puisant dans toute la mythologie du base-ball où les héros pullulent, le scénario inspiré du roman éponyme de Bernard Malamud, tire habilement (un peu trop sans doute) toutes les ficelles du mélodrame lacrymal qui voit le sportif surdoué, fauché (Barbara Hershey sublime en archange de la mort) avant même d’avoir pu connaître la gloire, renaître de ses cendres vingt ans plus tard pour mener une équipe de seconde zone vers les sommets du classement national. Le tout parsemé de rebondissements destinés à embellir toujours un peu plus l’image du héros revenu de tout mais trouvant à chaque fois l’énergie pour rebondir et enfin trouver l’amour. On a sans aucun doute connu scénario plus subtil mais la qualité de la photographie de Caleb Deschanel ajoutée au casting de choix qui entoure Redford au sein duquel on détachera tout particulièrement Wilford Brimley campant un entraîneur bougon mais rempli d’humanité et Robert Prosky en Président de club corrompu jusqu’à l‘os, contribuent à rendre le film touchant par la naïveté champêtre qu’il dégage par instant. Les spectateurs américains y ont été sensibles qui se sont rendus en grand nombre dans les salles. En Europe, le film n’a pas connu le même succès.
Récit très classique dans son évolution, cette ode au sport national américain et à son potentiel épique (en ne lésinant ni sur les effets de mise en scène symbolique ni sur les tirs invraisemblables ni sur l'accumulation d'obstacles) suit la renaissance athlétique d'un homme brisé (un Robert Redford trop âgé pour le rôle) mais s'attache aussi à dénoncer les manipulations, corruptions et enjeux financiers à l'oeuvre en coulisse. Hymne aux valeurs traditionnelles qui s'incarnent de façon antithétique dans des personnages assez manichéens, cette histoire (qui transforme un fait divers terrible en rêve optimiste) de seconde chance se pare de romances désabusées empruntant soit à la comédie dramatique soit au film noir. Passable, dispensable.