Derniers Avis : Alien: Romulus - Page 15

Ca partait plutôt bien sur cette planète minière ou il ne fait jamais jour puis une fois l' évasion dans l'espace ..cet Alien démarre ! et assez vite , je me suis rendu compte des multiples clin-d'oeil & scènes re-pompées dans tous les Aliens ! Du recyclage grossier et maladroit dont Disney raffole ! Bien sur , les scènes d'actions et les décors sont toujours efficaces ... on se laisse guider dans les coursives de ce vaisseau à la dérive mais assez rapidement , je savais que ce Romulus n'allait pas me surprendre par son scénario remâché , mastiqué ... J'aurai souhaité une histoire vers d'autres enjeux et horizons mais déjà avec ce Casting de Goonies post-ado ! ils n'étaient là que pour remplir leurs fonction de chairs à xénomorphes .
Que dire d'autres : spoiler: Deux fécondations ultra rapide sans le respect du film original ! un face-hugger et hop ! 10 mn après un monstre ! vraiment n'importe quoi . et que dire de la créature humanoïde mal dessinée ! L'Hybride de J-P Jeunet avait beaucoup d'émotions sur son visage ! mais celui de Romulus serait juste bon pour une déco halloween !
Enfin voilà... c'est décevant .. Le personnage d' Andy sauve un peu le film ! Ce serait bien qu'un jour les Majors osent réaliser de Vrais suites !

A mon sens, de loin le meilleur de la série "Prometheus". Quelques clints d'œil à la saga original qui font plaisir. J'ai trouvé la photographie réellement jolie et surtout, un superbe travail sur les ambiances.

Très déçu. Même si ça a bien commencé. Les décors l'ambiance la tension, tout laissait espérer un film digne des premiers. Mais malheureusement ça dérape. A vouloir trop nous en mettre plein la vue, on nous fait perdre pied et c'est un déluge d'effets spéciaux et de délires en tout genres. Dommage, je m'attendais à tellement mieux !

Excellent à voir, bien réalisé.
On retrouve la compagnie dans le film, pas répétitif avec les autres mais dans le respect de l'univers.

ce film est très intéressant pour ce qui aime la science fiction et l'horreur excellent film encore une fois.

Ce nouvel opus de la saga Alien remplit plus qu'hônnettement le cahier des charges. C'est ce qui rassure le fan mais aussi ce qui peut l'énerver : telle scène est la replique du premier Alien, telle autre à Alien 4, etc... Les effets spéciaux sont parfaits. Le cinéaste joue bien du huis clos étouffant de son décor. Les jeunes interprètes sont doués. Dommage que la longue mise en place ne les mettent pas davantage en valeur : sans être méchant, leur disparition progressive nous laisse presqu'indifférent ! Ne boudons pas notre plaisir. C'est un très bon film d'horreur.

"Alien: Romulus" est probablement le projet que j'attendais le plus de toute l'année 2024, rien que ça ! Après les deux derniers volets de Ridley Scott, que j'avais trouvés assez moyen, c'est Fede Alvarez qui vient reprendre le flambeau. J'étais excité de voir comment ce réalisateur allait pouvoir s'approprier la saga, surtout au vu des premières images. Malgré tout, j'ai commencé à avoir certains doutes, notamment par rapport à ce que semblaient proposer les bandes-annonces. Cela avait l'air de fortement se rapprocher de ce que l'on avait vu dans le tout premier volet de cette licence. J'avais donc peur d'une copie très aléatoire et sans personnalité. Finalement, même si toutes mes attentes n'ont pas été satisfaites et que plusieurs de mes craintes ont été valider, je trouve que ce projet s'en sort déjà bien mieux que ce que nous avions vu de la saga dernièrement. Fede Alvarez a voulu se rapprocher de l'esthétique originale de la saga, avec une approche mélangeant la science-fiction et l'horreur. Et dans les grandes lignes, c'est exactement ce qu'il a fait. Tout le film n'est qu'une immense montée en pression, ce qui amène à des séquences de terreur, durant lesquelles nos personnages sont impuissants. Certes, cette approche est clairement proche du premier volet, et dans le récit, il y a beaucoup de similitudes à ce niveau-là. Que ce soit dans le découpage des différents arcs du scénario, ( spoiler: jusque dans un quatrième acte qui arrive par surprise
, dans l'ambiance, dans le déroulé de l'histoire ou même dans certaines thématiques, notamment en ce qui concerne les androïdes. Et globalement, c'est de là que viennent les gros problèmes du projet. À force de vouloir trop copier ce qui se faisait avant, on en arrive à un résultat très impersonnel. Tout est fait pour rappeler de bons souvenirs aux fans, que ce soit dans les dialogues ou par l'apparition de certains personnages. Et il est vrai que cette méthode a ses limites, avec quelques moments où cette dose de fan-service est mal gérée. spoiler: Par exemple, la réplique "ne la touche pas sale p*te" ne passe pas du tout dans ce volet, car on voit mal l'androïde dire ceci.
Par ailleurs, on essaye de réinstaurer le même type de développement, avec toute une équipe sous l'emprise de la Weyland, même si celle-ci est très différente du premier volet malgré tout. Cependant, là où le film de Ridley Scott fonctionne en ce sens, c'est beaucoup plus compliqué dans cet opus. Les personnages, hormis le duo de tête, ont du mal à trouver leurs places, et plusieurs sont très anecdotiques. Je pense surtout à Navarro, qui n'a le droit qu'à quelques lignes de dialogues, ce qui est bien trop mince pour pouvoir s'y attacher. Finalement, on sent que le projet souffre de cette envie de faire plaisir aux fans, en reprenant ce qui faisait la force originale de la saga. On ne créait pas forcément une histoire neuve avec cela, et c'est là que le film fait fausse route, car les émotions ressenties au sein de ce dernier, sont largement moins importantes que dans l'original. Mais malgré tout, je tiens quand même que le long-métrage n'est pas uniquement basé là-dessus. Déjà, car même si certaines bases viennent de ce film, une partie est suffisamment remodelée. Je pense à la thématique des androïdes, qui est largement plus développée au sein de ce projet. Personnellement, je trouve que ce thème est assez mal géré, spoiler: car comme le caractère de l'androïde dépend uniquement de son unité centrale, on a donc du mal à y voir une réelle dualité.
Mais cela n'empêche que le film ne saute pas bêtement dans ce qui était présent à l'époque. Fede Alvarez l'a d'ailleurs bien compris, cela se ressent dans son choix de l'approche de l'univers. Dès le début du film, le projet surprend, avec une introduction de nos personnages sur une planète, ce qui créait un décalage avec ce que l'on voit d'habitude. On y découvre la pression émise par la Weyland à la population, et la séquence est plutôt sympathique. Elle est bien menée et les décors sont superbes. Malheureusement, elle passe un peu vite, mais elle permet au moins de rentrer rapidement dans le vif du sujet. Dans la montée en pression, Fede Alvarez utilise une technique que l'on a déjà pu voir dans certains volets de la saga, avec une mise en scène très sobre, où la caméra se glisse littéralement dans les couloirs de la station pour offrir une ambiance pesante. Le réalisateur joue parfaitement des noirs profonds pour offrir des plans composés et très stylisés, et il sait offrir du changement quand le ton du film demande à être modifié, via une omniprésence de rouge pour alerter le spectateur du danger. Par la suite, les choses sérieuses commencent, et beaucoup de séquences seront particulièrement nouvelles au sein de la saga. Que ce soit les scènes avec les Facehugger, la séquence de l'ascenseur, celle de la gravité zéro, etc... Cela m'a fait plaisir de voir un réalisateur se servir de son support pour proposer autre chose que ce que l'on connaît habituellement de la licence. C'est vraiment dérangeant par moments et on retrouve l'aura meurtrière que l'alien avait beaucoup perdue depuis les premiers volets. Le réalisateur choisit de le faire apparaître assez tardivement et de le garder le plus possible dans l'ombre. On a donc une véritable iconisation de l'alien, et cela fait du bien à voir. Mais pour terminer, il est vrai que le final pose des questions. spoiler: Sur le papier, il est très impressionnant. J'ai adoré le design de ce nouvel alien, qui est particulièrement dérangeant. Il est vraiment horrible à regarder, et je pense donc que l'effet voulu fonctionne bien. Mais il est vrai que son apparition pose des problèmes en matière de scénario. On ne comprend pas vraiment pourquoi ce mélange ferait ceci, surtout quand on voit ce que cela donne avec les expériences sur les rats. Son existence est donc très étrange, mais je dois dire que cela n'est pas forcément que de la faute de ce film-ci. Le long-métrage a simplement voulu rester cohérent avec toute la saga, il a donc logiquement intégré l'huile noire des deux derniers volets. Mais comme celle-ci a été très mal géré précédemment et qu'elle faisait des choses totalement aléatoires, on comprend qu'il était compliqué de fournir une explication vraiment solide avec ce point de départ. C'est donc une séquence assez dérangeante et intéressante, mais qui pose quand même beaucoup de questions au niveau du scénario.
Par conséquent, ce nouveau volet est globalement assez réussi. C'est très loin d'être parfait, et ce côté fan-service me gêne quand même un peu, même si ce n'est pas aussi prononcé que dans d'autres films. Mais pour beaucoup de séquences qui viennent apporter du neuf à cette saga et qui débordent de bonnes idées, je dois vous recommander ce projet. Il essaye de faire de son mieux, et même s'il n'est pas aussi bien que ce que l'on aurait pu en attendre, il reste bien plus appréciable que les précédents. Pour conclure, un retour intéressant.

Wouahw on renoue avec la licence Alien des débuts mais quel plaisir. Un grand bravo j'ai adoré. En terme de trame scénaristique ce n'est pas vide et puis les acteurs sont bien présents et ne font pas seul office de figurations. Réalisé d'une main de maître, le film est bienvenu dans la saga. De la tension, du spectacle et du frisson, un bon survival mais pas un simple survival, du Alien avec tout ce que ça sous-entend, des questionnements sur la création de nouvelles espèces et pourquoi pas notre place dans tout cet écosystème. Bravo l'artiste.

C'est un walt disney pas un Alien. Film décevant qui vise à séduire des adolescents.... les protagonistes sont des gamins insipides. Le scénario se résume à une phrase, il y en a pas parceque mr Alvarez peut faire une bouillie avec les films précédant. Ravi de massacrer toute une mythologie, un univers qui n'est qu'une machine à fric. Un Alien interdit au moins de 12 ans ! Un alien pour enfant qui n'a pas vu le film de 79.

Un remake du premier en accéléré sans surprises. On devine sans mal les scènes. Déçu. Je préfère regarder à nouveau les anciens.

Voici Alien Romulus où Alien 1.5 car cet épisode se situe entre le premier Alien de Ridley Scott et le second Aliens de Cameron (en excluant les préquels Prometheus et Covenant). Oui la linéarité de la saga est parfois dure à suivre mais ce qui est indéniable, c'est que la mythologie est bien respectée et les codes attendus sont bien présents. Romulus suit ici une histoire de jeune gens dans une station spatiale abandonnée ou un xénomorphe bien connu s'est créé une descendance. Les moments de survie et de bravoure dictent le récit, des morts à foison, de l'acide et des combats jusqu'à un final qui peut laisser perplexe mais terriblement effrayant sur grand écran. Romulus n'est pas le meilleur opus mais il a toute sa place dans la mythique histoire de ces monstres.

Depuis 2015, Ridley Scott redonne vie à sa saga dans un tout nouvel univers visuel, amenant vers une nouveau sous genre de la s.f., l'horreur. Il n'est désormais plus question de simples explorations mais bien avec de questionnements sur les origines humaines, de créations d'organismes et de civilisations éteintes, ici et même s'il s'agit d'un "entre 2 tours", le voyage visuel et horrifique nous transporte littéralement et donne vraiment naissance à une s.f. adulte, plus destinée au grand publique. spoiler: Avec un cast inconnu, de jeunes recrues n'ayant aucune prétention (tant mieux), ces derniers parviennent à nous donner du stress et de l'angoisse à chaque instants fatidique. Nouvel humanoïde, succédant à l'impeccable et droit Michael Fassbender, David Jonsson donne vie à cet ado artificiel, pour la première fois dans la saga, un méca sait qu'il en est un et donne son talent au service de ce robot aux multiples morale et sans fausses notes. Cailee Spaeny considérée comme l'héritière de Sigourney Weaver redonne forcément de la jeunesse à ces rôles féminin jusque là tenu par des femmes déjà adulte et c'est avec Isabela Merced & Aileen Wu qu'elles forment ce trio spatial efficace. Spike Fearn incarne par inversement le premier personnage ayant une haine profonde des méca. Sur le plan réal, tel James Wan, issu lui aussi de l'horreur via son impeccable remake "Evil Dead", Fede Alvarez donne naissance à cette nouvelle aventure glaciale, stressante, une qualité photo originale ou plusieurs mouvements caméras s'improvisent tel des athlètes gymniques. Décors en triomphes faisant aussi bien hommage aux premiers films qu'aux derniers, une bande-son de Benjamin Wallfisch à la fois épic, envoutante et surtout flippante, accompagnées de sons fracassants et hurlants. Visuellement, comment ne pas placer ne volet en haut de la chaine alimentaire ? La Century Studio & Scott ont parfaitement su mettre les moyens là ou ils devaient être, livrant un numérique sublime, des effets mécas royaux dans un ensemble d'une fluidité sans mesure. D' "Alien" à "Alien's" en passant par "Prometheus" et surtout Daniel Betts réincarnant Ian Holm, aucun hommage n'est oublier et nous refait vivre les grands heures de cette saga d'horreur spatiale. Quant aux plans du crash de la station, seul des cinéastes d'auteurs savent en livrés d'aussi prodigieux, pas d'envergure pyrotechniques, pas de surenchère sonores, parfois, un léger fond musical et sonore, le silence et le tour est jouer
. Flippant au summum, visuellement suprême et filmer avec brio, "Romulus" pourrait tellement être la parfaite conclusion à la saga, mais si le succès est présent, nul doute que Disney (désormais propriétaire de la franchise) ne souhaite étendre toujours plus la folie qu'est "Alien". Comme toujours, l'avenir seul le dira mais une chose est sûr, Alvarez à un réel avenir dans ce registre et Scott restera à jamais, le maître d'œuvre de ce voyage.

Il faut tout d’abord saluer le travail fait pour recoller tous les morceaux de la saga. On retrouve la patine, la technologie, l’ambiance des deux premiers, entre lesquels il s’intègre donc parfaitement. Il fait également le lien avec les controversés Prometheus et Covenant. La lumière, les effets spéciaux « à l’ancienne » pour certains, les décors, tout cela est le vrai bon point du film, c’est bien fait et on y croit.
Le film se déroule en 3 parties et 3 parties, c’est long. On croit que c’est fini et non… il en reste encore (sic !). La première partie est à mon sens la plus réussie, on plonge dans cette planète minière glauque à souhait et l’on accueille assez favorablement les clins d’œil à la saga. Pour moi, cela se dégrade lors de la seconde partie (à peu près au moment de l’apparition du chestbuster), les décisions incohérentes deviennent foisons, les scènes d’actions sont brouillonnes et l’on n’y comprend plus rien ; le plan de cette station est incompréhensible, on ne s’y repère pas ; les rebondissements sont téléphonés, on nous prévient même à l’avance spoiler: (exemple : les androïdes ne peuvent faire de mal aux humains mais peuvent en sacrifier certains pour en sauver d’autre…)
et enfin, le fan service se fait lourdingue. D’autant plus que malgré cette profusion de références, ils parviennent à ne pas y inclure LA phrase clé de la saga Alien !! Presque un comble !!
Autre mauvais point : des personnages définis à la truelle. Leur passé n’est pas expliqué (comment se connaissent-ils ? quels sont leurs métier/activité ?), pas plus que leur motivation clairement exprimée (pourquoi aller sur Yvaga, cette planète en particulier ?), ce qui fait que l’on ne s’attache pas à eux, ils sont interchangeables. Pour aucun d’entre eux le film nous donne envie de cirer « non ! pas lui/elle ! ». Les acteurs font le job, mais ils n’ont pas grand-chose à défendre, sauf David Jonsson qui joue Andy, qui parviens avec son langage corporel et ses regards à faire passer les changements qui surviennent dans son « cerveau ».
Pour moi, c’est un bilan mitigé. Le début est prometteur, il y a de l’envie et de l’application dans la réalisation, mais l’essai n’est pas transformé, dommage.

Ce qui relève de la franchise Alien ici, ce sont les éléments de décors, même si les crabes métalliques ont remplacé les grosses mandibules bien baveuses. La décharge sonore nous avertit d'un danger et parfois d'une simple présence même amicale. En gros, il y a du bruit trop fort dans ce film, des plans séquences qui ne correspondent pas spoiler: comme dans l'ascenseur ou je défie quiconque de me dire comment l'homme-robot tue la vilaine créature et comment les deux protagonistes s'en sont sortis.
C'est brouillon, très rapide au point que le suspense tant désiré n'arrive pas. Bien sûr, on peut sursauter à cause des frappes sonores mais de suspense, de l'émotion, rien ! Un film d'emprunt, sans aucune inspiration. On regrette l'Alien prototype où le réalisateur prenait un peu de temps pour nous faire vivre une histoire et nous faire peur.

Les trois quarts du film sont bien, mais comme dans beaucoup de films en ce moment, le dernier quart part en live. Too much. On veut absolument surprendre alors qu’il vaut mieux rester sur l’idée originale.